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OLIVIER LEROY
OLIVIER LEROY
Critique débutant
99 ans
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Ses critiques

1 critique
LA DAME DE LA MER

LA DAME DE LA MER

1/10
2
Enrik Ibsen a profondément transformé l'art dramatique à la fin du XIXè siècle, et son approche psychologique des personnages a influencé de nombreux auteurs ou metteurs en scène jusqu'à nos jours.
Pour autant, "La Dame de la Mer" a-t-elle encore une place au répertoire du XXIè siècle ? Si l'on en croit la version soporifique proposée par la Comédie Française, la réponse est non...

Ibsen aborde des thèmes certes universels, mais d'une façon qui, si elle était sans doute novatrice à son époque, tombe malheureusement complètement à plat à la lueur de la notre : émancipation féminine, crise d'adolescence, famille recomposée, rôle des rêves et de l'inconscient, malédiction de l'artiste...
L'auteur aborde tout cela de façon presque didactique, mais son apparente audace est vite remplacée par un conformisme de bon aloi quand il s'agit de conclure : l'héroïne, Ellida, consent à nouveau au devoir conjugal (qu'elle avait trop longuement délaissé pour des fantasmes marins), ce qui permet à son époux si patient, le bon Dr Wangel, d'admirer la liberté de son épouse et de louer son sens de la responsabilité, dans un happy ending que n'aurait pas renié Hollywood.
Les adolescentes rebelles regagnent, après des rêves d'ailleurs, le cocon familial, et font la paix avec leur belle-mère qui promet de les aimer comme les filles qu'elle n'a jamais eues.
Et puis surtout, "l'étranger", cet empêcheur de coucher en rond, repart enfin vers le Sud d'où il était venu sur son bateau, et cesse d'importuner l'existence de cette belle petite famille scandinave.
Les Wangel peuvent alors se recroqueviller au fond de leur fjord et poser pour un magnifique tableau familial, image du bonheur et de la félicité nordique, noyau recomposé autour du bon Docteur, patriarche, protecteur, magnanime.

Mais quelle drôle d'idée d'aller monter cette oeuvre poussiéreuse...
Et ce n'est certes pas la mise en scène qui apporter le moindre élan au texte gluant.
Géraldine Martineau peine à rendre crédible son personnage de femme indécise et torturée.
Laurent Stocker en fait trop, parfois jusqu'au grotesque (ses borborygmes étouffés face aux révélations de son épouse).
Les autres acteurs semblent se demander ce qu'ils font là.
Seule Lea Lopez, dans le rôle de Hilde, la fille cadette, parvient à insuffler un peu de naturel et de légèreté dans cette production globalement assommante.
La scénographie est cohérente avec le reste : une scène étriquée, des effets de brouillard nordique, des rideaux de mousseline derrière lesquels "l'étranger" apparaît tel le spectre du Commandeur version Grand-Guignol et voix caverneuse.
Bref, cette oeuvre d'Ibsen, jamais jouée ici, aurait aussi bien pu rester sur l'étagère, on n'aurait pas manqué grand chose.
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