Ses critiques
1 critique
10/10
L’auteure Léonore Confino allait déjà très loin dans l’analyse de l’aliénation de la vie en couple, dans « Ring » où l’amour était vu comme un combat de boxe dont l’homme et la femme finissaient tous les deux ko.
Elle va encore au-delà dans « Les Beaux » où la vision de l’harmonie amoureuse d’une maman Barbie et d’un papa Ken fantasmés par une petite fille laisse cède rapidement la place à une lutte entre deux bêtes féroces, une femme et un homme qui se griffent le cœur, lacèrent leurs rêves, se lèchent et se dévorent.
C’est un magnifique texte, très finement ciselé et qui dit des choses d'une vérité à en détourner le regard sur la vie de couple, et de parents, sur des enfants tellement gâtés par la vie dans leur jeunesse qu'une fois celle-ci passée ils n'ont aucune arme pour affronter la vie.
La mise en scène de Côme de Bellescize est subtile et puissante. Et les deux acteurs sont exceptionnels : Emmanuel Noblet saisissant jusqu’au vertige de violence et de frustrations trop longtemps contenue ; Élodie Navarre d’une vérité bouleversante dans le rôle d’une femme perdue entre son rôle d’épouse et de mère, une femme que la solitude et la haine de soi entraînent au bord du gouffre, inoubliable.
C’est un spectacle, effrayant, exutoire, perturbant, incisif, mais aussi souvent très drôle.
Je vous le recommande chaudement (mais attention si vous y allez en couple, la discussion qui suivra sera à vos riques et périls).
Elle va encore au-delà dans « Les Beaux » où la vision de l’harmonie amoureuse d’une maman Barbie et d’un papa Ken fantasmés par une petite fille laisse cède rapidement la place à une lutte entre deux bêtes féroces, une femme et un homme qui se griffent le cœur, lacèrent leurs rêves, se lèchent et se dévorent.
C’est un magnifique texte, très finement ciselé et qui dit des choses d'une vérité à en détourner le regard sur la vie de couple, et de parents, sur des enfants tellement gâtés par la vie dans leur jeunesse qu'une fois celle-ci passée ils n'ont aucune arme pour affronter la vie.
La mise en scène de Côme de Bellescize est subtile et puissante. Et les deux acteurs sont exceptionnels : Emmanuel Noblet saisissant jusqu’au vertige de violence et de frustrations trop longtemps contenue ; Élodie Navarre d’une vérité bouleversante dans le rôle d’une femme perdue entre son rôle d’épouse et de mère, une femme que la solitude et la haine de soi entraînent au bord du gouffre, inoubliable.
C’est un spectacle, effrayant, exutoire, perturbant, incisif, mais aussi souvent très drôle.
Je vous le recommande chaudement (mais attention si vous y allez en couple, la discussion qui suivra sera à vos riques et périls).