Ses critiques
1 critique
4/10
Foresti à "L'Enfer Latin"
En ayant payé deux places carré or à prix platine, nous voila écrasés au cabaret dans 30 cm2 entre la table et le dossier d'une chaise inamovible, au quatrième rang de la mezzanine dans l’angle, de profil à la scène en contrebas, l'un derrière l'autre.
Un strapontin bancal est plus accueillant.
Partageant notre table avec trois inconnus collés, tout le monde autour de nous glousse jaune. À en juger par notre placement minable, on en déduit tous que 85% de la salle a été vendue comme "carré or"! Un peu plus de respect que de rentabilité s'il vous plaît. « Madame la patronne » comme l'appelle le personnel qui place les contorsionnistes, n'a pas dû essayer sa salle, ni s'imposer le même traitement en loge. Je n avais plus envie d'applaudir que mollement. Le public acquis fut d'ailleurs physiquement incapable de se lever pour l’ovationner après son heure sur scène - le premier quart d'heure est une vidéo. Bon mais alors est elle drôle ?
Sans aucun décor, avec une mise en scène minimaliste, en costume baskets, elle fait rire crescendo les écrasés. Les thèmes ont peu changé, la vie de couple, la balade chez Ikea, les différences hommes femmes, les complexes face aux coquettes.
Peu d’inattendu, un peu de paresse créative. Mais tout est bien visé, tellement juste et drôle. Elle pourrait lire le bottin, ça s'appelle le talent. Après, est-ce que ce spectacle-là vaut le déplacement, l'investissement et les crampes? Pas certain. La diffusion vidéo dans quelques temps aurait été suffisante. Mais aucun doute, peu d'artistes ont cette gouaille grincheuse qui fait mouche à chaque moue. On rit, heureusement.
En ayant payé deux places carré or à prix platine, nous voila écrasés au cabaret dans 30 cm2 entre la table et le dossier d'une chaise inamovible, au quatrième rang de la mezzanine dans l’angle, de profil à la scène en contrebas, l'un derrière l'autre.
Un strapontin bancal est plus accueillant.
Partageant notre table avec trois inconnus collés, tout le monde autour de nous glousse jaune. À en juger par notre placement minable, on en déduit tous que 85% de la salle a été vendue comme "carré or"! Un peu plus de respect que de rentabilité s'il vous plaît. « Madame la patronne » comme l'appelle le personnel qui place les contorsionnistes, n'a pas dû essayer sa salle, ni s'imposer le même traitement en loge. Je n avais plus envie d'applaudir que mollement. Le public acquis fut d'ailleurs physiquement incapable de se lever pour l’ovationner après son heure sur scène - le premier quart d'heure est une vidéo. Bon mais alors est elle drôle ?
Sans aucun décor, avec une mise en scène minimaliste, en costume baskets, elle fait rire crescendo les écrasés. Les thèmes ont peu changé, la vie de couple, la balade chez Ikea, les différences hommes femmes, les complexes face aux coquettes.
Peu d’inattendu, un peu de paresse créative. Mais tout est bien visé, tellement juste et drôle. Elle pourrait lire le bottin, ça s'appelle le talent. Après, est-ce que ce spectacle-là vaut le déplacement, l'investissement et les crampes? Pas certain. La diffusion vidéo dans quelques temps aurait été suffisante. Mais aucun doute, peu d'artistes ont cette gouaille grincheuse qui fait mouche à chaque moue. On rit, heureusement.