Ses critiques
1 critique
5/10
On sort de cette exposition avec des sentiments un peu mélangés. D'une part, la scénographie assez immersive et le nombre d'oeuvres de grande qualité nous permettent de saisir un peu l'atmosphère de la Venise du XVIIIe s., période tiraillée entre décadence et derniers feux de génie, avant la fin de la république sous les assaut de Napoléon.
Malheureusement, on en reste un peu à une approche purement esthétique et finalement assez superficielle. Absence quasi complète de contexte historique et notices minimalistes, voire parfois simplement absentes, tout cela manque un peu de rigueur. Certes, tous les spectateurs ne regretteront pas ces lacunes, mais il me semble qu'il vaut mieux donner un peu trop d'information que trop peu.
Autre point un peu gênant pour cette exposition qui se veut généraliste, la part du lion est en fait réservée à la peinture. Bien sûr, les oeuvres de Tiepolo ou Canaletto (pour ne citer que les artistes les plus connus) sont superbes, mais pourquoi négliger à ce point les arts décoratifs (une chaise et une commode, c'est peu), la sculpture, et surtout la littérature (Casanova n'est même pas évoqué, c'est dire...). La musique s'en sort un peu mieux avec une petite section, mais cela reste au niveau du lieu commun (les castrats et les orphelines de la Pietà jouant du Vivaldi...).
Bref, on n'apprend pas grand chose, même si le plaisir des yeux est présent. Et finalement cela donne envie d'en savoir plus, ce qui n'est déjà pas si mal...
Malheureusement, on en reste un peu à une approche purement esthétique et finalement assez superficielle. Absence quasi complète de contexte historique et notices minimalistes, voire parfois simplement absentes, tout cela manque un peu de rigueur. Certes, tous les spectateurs ne regretteront pas ces lacunes, mais il me semble qu'il vaut mieux donner un peu trop d'information que trop peu.
Autre point un peu gênant pour cette exposition qui se veut généraliste, la part du lion est en fait réservée à la peinture. Bien sûr, les oeuvres de Tiepolo ou Canaletto (pour ne citer que les artistes les plus connus) sont superbes, mais pourquoi négliger à ce point les arts décoratifs (une chaise et une commode, c'est peu), la sculpture, et surtout la littérature (Casanova n'est même pas évoqué, c'est dire...). La musique s'en sort un peu mieux avec une petite section, mais cela reste au niveau du lieu commun (les castrats et les orphelines de la Pietà jouant du Vivaldi...).
Bref, on n'apprend pas grand chose, même si le plaisir des yeux est présent. Et finalement cela donne envie d'en savoir plus, ce qui n'est déjà pas si mal...