Ses critiques
1 critique
9/10
J’aurais pu leur en vouloir ! Venue initialement le mardi, pas de représentation Yvan Attal étant malade. Dommage pour le couple de province qui nous accompagnait et la chambre d’hôtel réservée pour rien.
Nous reportons pour le jeudi : compliqué d’atteindre le théâtre en plein mouvements sociaux... Eh bien, rien de rien je ne regrette rien : j’ai beaucoup apprécié cette pièce. Bouleversant ! Remarquable jeu des acteurs, des confirmés au comédien débutant Rod Paradot (dont on notera les similitudes d’avec son rôle dans La tête haute) le jeu est juste. On aimerait pouvoir aider ce jeune Nicolas dont le mal-être transpire et dont les parents passent d’espoir à désespoir et vice-versa. La fragilité de la mère, qui n’a pas fait le deuil de son mari parti pour une autre et de leur vie de famille, l’impuissance du père coincé entre les difficultés de son fils, la mise en péril de son nouveau foyer et tout ce que cette situation lui renvoie de douloureux de sa propre histoire de fils. Quel parent d’ado ne se sera pas reconnu dans ces dialogues et ces impuissances à comprendre ce qui n’est pas formulé car pas formulable ? Vous l’aurez compris, il ne faut pas y aller pour un moment de franche rigolade, mais ça tombe bien j’ai horreur de rigoler au théâtre car trop souvent à l’aide de grosses ficelles convenues d’avance.
A noter également, l’agencement du décor qui fait que l’on sait toujours où l’on est.
Nous reportons pour le jeudi : compliqué d’atteindre le théâtre en plein mouvements sociaux... Eh bien, rien de rien je ne regrette rien : j’ai beaucoup apprécié cette pièce. Bouleversant ! Remarquable jeu des acteurs, des confirmés au comédien débutant Rod Paradot (dont on notera les similitudes d’avec son rôle dans La tête haute) le jeu est juste. On aimerait pouvoir aider ce jeune Nicolas dont le mal-être transpire et dont les parents passent d’espoir à désespoir et vice-versa. La fragilité de la mère, qui n’a pas fait le deuil de son mari parti pour une autre et de leur vie de famille, l’impuissance du père coincé entre les difficultés de son fils, la mise en péril de son nouveau foyer et tout ce que cette situation lui renvoie de douloureux de sa propre histoire de fils. Quel parent d’ado ne se sera pas reconnu dans ces dialogues et ces impuissances à comprendre ce qui n’est pas formulé car pas formulable ? Vous l’aurez compris, il ne faut pas y aller pour un moment de franche rigolade, mais ça tombe bien j’ai horreur de rigoler au théâtre car trop souvent à l’aide de grosses ficelles convenues d’avance.
A noter également, l’agencement du décor qui fait que l’on sait toujours où l’on est.