Ses critiques
1 critique
7/10
Cet examen d’une relation entre un diplômé paumé et une névrosée osée dans l’Amérique des années 60, est tiré d’une épreuve cinématographique, qui paraitra légèrement cliché à certains et lourdement développé à d’autres.
A l’époque, Dustin Hoffmann tenait le rôle-titre et Anne Bancroft le mauvais. Celui de la quarantenaire bien tassée comme ses whiskys, qui séduit l’étudiant pataud pathétique, mal dégrossi.
Lui, le bien nommé Benjamin, parfaitement désœuvré, fils égaré, et elle, Mrs Robinson, fatalement esseulée, perdue en mère, vont s’abîmer dans une aventure froidement torride.
Dans le jeu de famille Robinson, seule la fille éperdue, Hélène, elle s’appelle Hélène, naïve comme une actrice débutante, tire son épingle du cheveu et va voir ailleurs chercher le prince charmant des contes défaits.
Clandestinement, le couple improbable perd l’équilibre dans cette relation à bascule où chacun a le pouvoir sur l’autre à son insu, ce que la femme murmure mais que le garçon niait.
Grâce à la mise en scène et au décor magnifiquement fluide et mobile de Stéphane Cottin et Catherine Bluwal, et aux jeux subtils des interprètes, la pièce devient comédie dramatique quand le film s’appuyait sur le côté immoral, manipulant l’étude de mœurs.
Anne Parillaud est cette femme que personne n’aima ni quitta. Malheureusement mariée, malencontreusement mère. Touchante et fragile comme une icône glacée, inaccessible étoile.
Arthur Fenwick garde la main sur la tension qui le transporte aux limites du hagard. Erudit aux portes de l’autisme, illuminé comme une veilleuse de tête de lit. Définitivement juste.
Marc Payet, Jean-Michel Lahmi, Adèle Bernier et Françoise Lépine, concourent au succès mérité de cette pièce, brillamment adaptée par Christopher Thompson.
Une belle image du théâtre en couleurs.
A l’époque, Dustin Hoffmann tenait le rôle-titre et Anne Bancroft le mauvais. Celui de la quarantenaire bien tassée comme ses whiskys, qui séduit l’étudiant pataud pathétique, mal dégrossi.
Lui, le bien nommé Benjamin, parfaitement désœuvré, fils égaré, et elle, Mrs Robinson, fatalement esseulée, perdue en mère, vont s’abîmer dans une aventure froidement torride.
Dans le jeu de famille Robinson, seule la fille éperdue, Hélène, elle s’appelle Hélène, naïve comme une actrice débutante, tire son épingle du cheveu et va voir ailleurs chercher le prince charmant des contes défaits.
Clandestinement, le couple improbable perd l’équilibre dans cette relation à bascule où chacun a le pouvoir sur l’autre à son insu, ce que la femme murmure mais que le garçon niait.
Grâce à la mise en scène et au décor magnifiquement fluide et mobile de Stéphane Cottin et Catherine Bluwal, et aux jeux subtils des interprètes, la pièce devient comédie dramatique quand le film s’appuyait sur le côté immoral, manipulant l’étude de mœurs.
Anne Parillaud est cette femme que personne n’aima ni quitta. Malheureusement mariée, malencontreusement mère. Touchante et fragile comme une icône glacée, inaccessible étoile.
Arthur Fenwick garde la main sur la tension qui le transporte aux limites du hagard. Erudit aux portes de l’autisme, illuminé comme une veilleuse de tête de lit. Définitivement juste.
Marc Payet, Jean-Michel Lahmi, Adèle Bernier et Françoise Lépine, concourent au succès mérité de cette pièce, brillamment adaptée par Christopher Thompson.
Une belle image du théâtre en couleurs.