Ses critiques
1 critique
4,5/10
Oui, on entend le texte, les acteurs sont fameux (pour la plupart) mais il y a tout de même un vrai malaise dans cette version.
Les textes de Tennessee Williams, ne sont pas des textes éthérés. Ici, il manque la réalité brute du Sud. La châleur, compensée par de misérables ventilateurs qui font bouger les voiles de scène.
Et ces voiles justement, on se demande à tout moment quand ils vont être retirés. N'y a-t-il pas d'autre stratagème pour faire comprendre que nous voyageons dans la mémoire de Tom ?
Dans la même veine, le tapis cotonneux prête à rire. On a davantage l'impression d'être sur la banquise que dans le Tennessee.
Quand au jeu des acteurs, il est par moment incompréhensible. Où est l'infirmité de Laura ? Doit-on autant la dissimuler ? Son absence est terriblement absente.
Le jeu de Tom est par trop ouaté, de l'énergie que diable. Idem pour Jim, très démonstratif dans sa nonchalance.
Amanda, est la seule qui arrive à transpercer par son jeu incisif la double épaisseur des rideaux de scène.
Souvent, je me suis refait le jeu dans la tête en m'imaginant la pièce dans sa version originale dans la moiteur du Sud avec des personnages plus réels. J'arrivais alors à retrouver dans mon for intérieur le ton plus juste de la pièce.
Les textes de Tennessee Williams, ne sont pas des textes éthérés. Ici, il manque la réalité brute du Sud. La châleur, compensée par de misérables ventilateurs qui font bouger les voiles de scène.
Et ces voiles justement, on se demande à tout moment quand ils vont être retirés. N'y a-t-il pas d'autre stratagème pour faire comprendre que nous voyageons dans la mémoire de Tom ?
Dans la même veine, le tapis cotonneux prête à rire. On a davantage l'impression d'être sur la banquise que dans le Tennessee.
Quand au jeu des acteurs, il est par moment incompréhensible. Où est l'infirmité de Laura ? Doit-on autant la dissimuler ? Son absence est terriblement absente.
Le jeu de Tom est par trop ouaté, de l'énergie que diable. Idem pour Jim, très démonstratif dans sa nonchalance.
Amanda, est la seule qui arrive à transpercer par son jeu incisif la double épaisseur des rideaux de scène.
Souvent, je me suis refait le jeu dans la tête en m'imaginant la pièce dans sa version originale dans la moiteur du Sud avec des personnages plus réels. J'arrivais alors à retrouver dans mon for intérieur le ton plus juste de la pièce.