Sans même parler de l'organisation catastrophique de l'exposition par le Louvre et les salles noires de monde, j'ai du m'y reprendre à plusieurs reprises avant de comprendre les panneaux de salles et textes détaillés : comme il est parfois d'usage dans certains musées, la "branlette intellectuelle" des commissaires gagne du terrain.

Le propos se veut révolutionnaire mais j'apprenais déjà ça à l'école. Les liaisons et influences entre les artistes, qui sont sensées être le propos même de l'expo, ne sont jamais clairement démontrées, à part qu'en effet ils ont tous peint des scènes galantes avec les codes de l'époque...

Débranchez votre cerveau, mais admirez les sublimes toiles en somme, Vermeer toujours, quelques autres productions de ses contemporains aussi. Occasion manquée pour le Louvre de briller !

Comme de plus en plus souvent au Grand Palais, on se retrouve avec une exposition sans queue ni tête.

D'ailleurs il est clairement dit que c'est une ballade poétique à travers la thématique des jardins au sens le plus large du thème, de la Renaissance à nos jours. Une quinzaine de salles, aucun texte, aucun propos, quelques idées ou thèmes avec des accrochages pas toujours passionnants ou réussis.

Il reste de sublimes Durer et quelques impressionnistes, le Fragonard de la Banque de France et des grandes vues de jardins anciens que l'on (re)découvre.

Une exposition vide et soit-disant conceptuelle donc...

Très agréablement surprise par cette reprise d'Un monde merveilleux, une pièce créée en 2000 mais qui n'avais pas rencontré un grand succès dans mes souvenirs.

Il faut dire que la mise en scène, confiée à Eric Laugérias pour cette nouvelle production, est particulièrement réussie, simple mais belle, et avec six acteurs tous très bien dirigés et de bon niveau, très convaincant et avec des interprétations assez mémorables !

Un petit malus car le rythme ralenti légèrement sur la fin, qui part un peu dans tous les sens, mais qu'est-ce que les personnages et répliques sont drôles ! Je ne verrai jamais plus Peter Pan et la Fée Clochette de la même façon. Une pièce qui fait honneur au Splendid !