Ses critiques
1 critique
7,5/10
Ecrite par Fabrice Melquiot, cette pièce met en scène une mère, interprétée par Cristiana Reali, confrontée à un fils, joué par Robin Causse, qui tente, tant que bien que mal, de construire sa vie.
Cette pièce repose d’abord sur la prouesse de sa protagoniste. Cristiana Reali (à qui le blond va très bien). Elle nous livre une performance qu’on ne peut que saluer : en campant le rôle d’une mère fragile, malmenée par les hommes mais profondément amoureuse, elle nous éblouit et incarne à la perfection cette mère courage.
M’man c’est avant tout une relation mère/fils fusionnelle, presque incestueuse. On comprend que son fils est tout pour Brunella (C. Reali). En effet, Gaby (R. Causse) vit avec sa mère, part en vacances avec elle, fait tout avec elle. Quand il rencontre une femme, soudain c’est le drame. Au fond, cette pièce décortique avec pudeur les relations parents/enfant, homme/femme.
Cette pièce réussit le pari d’optimiser l’espace. Que ce soit dans les scènes d’appartement à la montagne comme celles de vacances à la mer en Italie, on nous donne toujours l’impression d’être dans un espace fermé, les deux personnages étant confinés entre eux. La lumière évoque par ailleurs les tableaux de Denis Hopper. Grâce à l’ingéniosité de Charles Templon, qui avait déjà signé la mise en scène d’Axelle Lafont, la pièce gagne en force. « Des idées, Charles en a plein, trop même » déclare Cristiana Reali, qui porte un regard tendre sur ce qu’elle nomme « la nouvelle génération de metteurs en scène ».
Cette pièce repose d’abord sur la prouesse de sa protagoniste. Cristiana Reali (à qui le blond va très bien). Elle nous livre une performance qu’on ne peut que saluer : en campant le rôle d’une mère fragile, malmenée par les hommes mais profondément amoureuse, elle nous éblouit et incarne à la perfection cette mère courage.
M’man c’est avant tout une relation mère/fils fusionnelle, presque incestueuse. On comprend que son fils est tout pour Brunella (C. Reali). En effet, Gaby (R. Causse) vit avec sa mère, part en vacances avec elle, fait tout avec elle. Quand il rencontre une femme, soudain c’est le drame. Au fond, cette pièce décortique avec pudeur les relations parents/enfant, homme/femme.
Cette pièce réussit le pari d’optimiser l’espace. Que ce soit dans les scènes d’appartement à la montagne comme celles de vacances à la mer en Italie, on nous donne toujours l’impression d’être dans un espace fermé, les deux personnages étant confinés entre eux. La lumière évoque par ailleurs les tableaux de Denis Hopper. Grâce à l’ingéniosité de Charles Templon, qui avait déjà signé la mise en scène d’Axelle Lafont, la pièce gagne en force. « Des idées, Charles en a plein, trop même » déclare Cristiana Reali, qui porte un regard tendre sur ce qu’elle nomme « la nouvelle génération de metteurs en scène ».