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Nénesse

Mis en scène par Jean-Louis Martinelli
3,6/10
25%
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Gina vit avec son mari, Nénesse, qui se retrouve au chômage. Homophobe, raciste et antisémite, il se voit contraint de sous-louer une partie de leur appartement à deux sans-papiers.
L’histoire tournera mal… Nénesse, la pièce, est une farce politique, voire anthropologique, comme un miroir de notre monde contemporain.
Une comédie résolument d’actualité à ne manquer sous aucun prétexte.
Toutes les critiques
Nénesse est un ancien rockeur qui n’a gardé de ses années rock qu’un vieux pantalon de cuir usé, des dettes, la bière facile, un appartement miteux et sa femme, Gina. Pour survivre, ils louent à deux SDF une cabine Algeco installée dans leur salon : Aurélien, un russe sans papiers et Goran, un serbe musulman sans travail.
Nénesse est une « farce anthropologique », lit-on dans le communiqué de presse du nouveau spectacle mis en scène par Jean-Louis Martinelli au Théâtre Dejazet et écrit par Aziz Chouaki. Une farce, donc, mais qui laisse le spectateur pantois au bout de 100 minutes qui seront à la fois longues et courtes. Longues parce que ce Nénesse ne cesse de proférer, d’asséner, pendant 100 minutes donc, des assertions xénophobes, homophobes, racistes, un inextinguible dégueulis verbal argotique et grossier qui devient vite assommant : on s’évade alors par la pensée, on sort de cette litanie nauséabonde et gratuite à défaut de pouvoir sortir physiquement. Courtes, donc, aussi.
Je lis, encore dans le communiqué de presse, que Nénesse est « la métaphore d’un possible contemporain qui représente une sorte de verrue sur le visage de l’Occident » et je m’interroge alors sur l’utilité de ce type de pièce. Il faut bien sûr écrire aussi pour dénoncer, le théâtre contemporain est entre autres le miroir de la société et doit la peindre jusque dans ses plus noirs tréfonds. Oui, Aziz Chouaki pointe l’envasement progressif mais inéluctable de Nénesse, figure allégorique d’une société où des exclus préfèrent rejeter la responsabilité de leurs malheurs sur les autres : les noirs les jaunes les marrons les homos les juifs les arabes et j’en oublie certainement. Mais il manque à Nénesse une soupape, une échappée, qui permettrait au spectateur d’entrevoir quelque chose, une morale ou une sortie de secours. Malgré la belle performance d’Olivier Marchal notamment, qui oui, est un Nénesse impeccable en connard outrancier, malgré ses trois comparses aussi bons, Nénesse tourne en rond, s’englue dans une grossièreté tellement calculée et systématique qu’elle en est totalement contreproductive, jusqu’à l’épilogue final peu crédible qui finit d’achever le spectateur, assommé et médusé par l’impression d’avoir été le dindon d’une farce ratée, passée totalement à côté de ses ambitions.
Nénesse est une « farce anthropologique », lit-on dans le communiqué de presse du nouveau spectacle mis en scène par Jean-Louis Martinelli au Théâtre Dejazet et écrit par Aziz Chouaki. Une farce, donc, mais qui laisse le spectateur pantois au bout de 100 minutes qui seront à la fois longues et courtes. Longues parce que ce Nénesse ne cesse de proférer, d’asséner, pendant 100 minutes donc, des assertions xénophobes, homophobes, racistes, un inextinguible dégueulis verbal argotique et grossier qui devient vite assommant : on s’évade alors par la pensée, on sort de cette litanie nauséabonde et gratuite à défaut de pouvoir sortir physiquement. Courtes, donc, aussi.
Je lis, encore dans le communiqué de presse, que Nénesse est « la métaphore d’un possible contemporain qui représente une sorte de verrue sur le visage de l’Occident » et je m’interroge alors sur l’utilité de ce type de pièce. Il faut bien sûr écrire aussi pour dénoncer, le théâtre contemporain est entre autres le miroir de la société et doit la peindre jusque dans ses plus noirs tréfonds. Oui, Aziz Chouaki pointe l’envasement progressif mais inéluctable de Nénesse, figure allégorique d’une société où des exclus préfèrent rejeter la responsabilité de leurs malheurs sur les autres : les noirs les jaunes les marrons les homos les juifs les arabes et j’en oublie certainement. Mais il manque à Nénesse une soupape, une échappée, qui permettrait au spectateur d’entrevoir quelque chose, une morale ou une sortie de secours. Malgré la belle performance d’Olivier Marchal notamment, qui oui, est un Nénesse impeccable en connard outrancier, malgré ses trois comparses aussi bons, Nénesse tourne en rond, s’englue dans une grossièreté tellement calculée et systématique qu’elle en est totalement contreproductive, jusqu’à l’épilogue final peu crédible qui finit d’achever le spectateur, assommé et médusé par l’impression d’avoir été le dindon d’une farce ratée, passée totalement à côté de ses ambitions.
Sur le papier, le propos pouvait être intéressant.
Nénesse passe sa journée à cracher sur tout ce qui peuple la France d’aujourd’hui : arabes, noirs, juifs, femmes, homosexuels… Facile et tellement humain, de rejeter tous ses malheurs sur les autres. Olivier Marchal parle de son personnage en disant qu’il est « attachant ». D’ailleurs, malgré ses tares, il accueille chez lui deux sans-papiers, un musulman et un russe, qui tous deux parlent de cette France avec amour, reconnaissance et fierté. Un mélange qui aurait donc pu conduire à de beaux débats d’idée.
Le problème, c’est que sur scène, c’est plutôt un vaste nénéant. On comprend rapidement que le texte va rester sur cette ligne de conduite durant tout le spectacle, qui ne se révèlera donc qu’une longue série d’insultes de la part de Nénesse. Aucune portée, aucune échappatoire, pas même choquant, la partition m’a laissée insensible et m’a plongée dans un profond désintérêt. Les acteurs, auxquels on ne peut rien pourtant reprocher, ne parviennent pas à sauver ce texte qui plombe le spectacle.
La seule explication que je trouve pour éclairer l’intention de Jean-Louis Martinelli en montant cette pièce, c’est qu’il a voulu faire un coup. Monter un texte traitant d’un homme raciste, homophobe, antiféministe et j’en passe, aujourd’hui, cela aurait pu faire le buzz… et aurait sans doute fonctionné si le texte avait porté en lui une idée, un intérêt, ou une réponse.
Nénesse passe sa journée à cracher sur tout ce qui peuple la France d’aujourd’hui : arabes, noirs, juifs, femmes, homosexuels… Facile et tellement humain, de rejeter tous ses malheurs sur les autres. Olivier Marchal parle de son personnage en disant qu’il est « attachant ». D’ailleurs, malgré ses tares, il accueille chez lui deux sans-papiers, un musulman et un russe, qui tous deux parlent de cette France avec amour, reconnaissance et fierté. Un mélange qui aurait donc pu conduire à de beaux débats d’idée.
Le problème, c’est que sur scène, c’est plutôt un vaste nénéant. On comprend rapidement que le texte va rester sur cette ligne de conduite durant tout le spectacle, qui ne se révèlera donc qu’une longue série d’insultes de la part de Nénesse. Aucune portée, aucune échappatoire, pas même choquant, la partition m’a laissée insensible et m’a plongée dans un profond désintérêt. Les acteurs, auxquels on ne peut rien pourtant reprocher, ne parviennent pas à sauver ce texte qui plombe le spectacle.
La seule explication que je trouve pour éclairer l’intention de Jean-Louis Martinelli en montant cette pièce, c’est qu’il a voulu faire un coup. Monter un texte traitant d’un homme raciste, homophobe, antiféministe et j’en passe, aujourd’hui, cela aurait pu faire le buzz… et aurait sans doute fonctionné si le texte avait porté en lui une idée, un intérêt, ou une réponse.
Nénesse, « farce contemporaine » écrite par Aziz Chouaki, met en scène quatre personnages aux stricts antipodes. Les déclassés, les mal tournés, les fraîchement débarqués se retrouvent à cohabiter.
Il y a d’abord Nénesse : personnage très grossier tout de cuir vêtu, inondant la salle de poncifs et propos réactionnaires carrément limites en s’engloutissant bière sur bière. Il y a Gina, fidèle et perdue dans son amour de jeunesse, essayant de soutenir son Nénesse qu’elle continue d’aimer malgré sa connerie. Aurélien, barde des temps modernes avec toujours le poème ou le bon mot à la bouche, arrivé là par accident. Et Goran, boxeur musulman fuyant les zones d’extrémisme religieux et s’exprimant dans un français encore approximatif. Aurélien « le déchu » et Goran « le débarqué » se retrouvent sans papiers dans le box miteux sous-loué par Nénesse.
Parfois les personnages s’adressent à nous, salle, dans de longs monologues. Nénesse surtout qui dit tant d’insanités que quelques rires fusent, gênés et apitoyés devant tant d'immondicité. Ces personnages surfaits par le jeu du théâtre doivent quelque part exister parmi la société française avec leurs nuances, leurs histoires personnelles, leurs blessures.
Ce qui me frappe est qu’au final tout ce petit monde rêve de la même chose : « où sont les jambons -beurre » dit Nénesse tandis que Goran rêve de « la blanquette de veau du dimanche ». Tous aspirent à une France qu’ils ne représentent pas : une France traditionnelle vivant en vase clos loin du fracas des temps modernes. La pièce montre à voir cette société française fragmentée qui ne rêve que de s’assimiler, de s’en sortir quitte à gommer leur mixité alors que la France... c’est eux!
Au-delà de cette observation, la pièce déroule la parole, avec beaucoup de sauvagerie gratuite dans le langage de Nénesse (Oliver Marchal) opposé à la préciosité d’Aurélien (Geoffroy Thiebaut), l’élan d’espoir de Gina (Christine Citti) et le vocabulaire imagé de Goran (Hammou Graïa). Mais après ? La pièce ne démontre rien et le sens final m’échappe. Sans message, je trouve vaguement inutile d’aller m’écorcher les oreilles avec tant de grossièretés. Sans compter que la fin n’est pas vraisemblable.
Les acteurs sont bons mais ça ne va pas.
Il y a d’abord Nénesse : personnage très grossier tout de cuir vêtu, inondant la salle de poncifs et propos réactionnaires carrément limites en s’engloutissant bière sur bière. Il y a Gina, fidèle et perdue dans son amour de jeunesse, essayant de soutenir son Nénesse qu’elle continue d’aimer malgré sa connerie. Aurélien, barde des temps modernes avec toujours le poème ou le bon mot à la bouche, arrivé là par accident. Et Goran, boxeur musulman fuyant les zones d’extrémisme religieux et s’exprimant dans un français encore approximatif. Aurélien « le déchu » et Goran « le débarqué » se retrouvent sans papiers dans le box miteux sous-loué par Nénesse.
Parfois les personnages s’adressent à nous, salle, dans de longs monologues. Nénesse surtout qui dit tant d’insanités que quelques rires fusent, gênés et apitoyés devant tant d'immondicité. Ces personnages surfaits par le jeu du théâtre doivent quelque part exister parmi la société française avec leurs nuances, leurs histoires personnelles, leurs blessures.
Ce qui me frappe est qu’au final tout ce petit monde rêve de la même chose : « où sont les jambons -beurre » dit Nénesse tandis que Goran rêve de « la blanquette de veau du dimanche ». Tous aspirent à une France qu’ils ne représentent pas : une France traditionnelle vivant en vase clos loin du fracas des temps modernes. La pièce montre à voir cette société française fragmentée qui ne rêve que de s’assimiler, de s’en sortir quitte à gommer leur mixité alors que la France... c’est eux!
Au-delà de cette observation, la pièce déroule la parole, avec beaucoup de sauvagerie gratuite dans le langage de Nénesse (Oliver Marchal) opposé à la préciosité d’Aurélien (Geoffroy Thiebaut), l’élan d’espoir de Gina (Christine Citti) et le vocabulaire imagé de Goran (Hammou Graïa). Mais après ? La pièce ne démontre rien et le sens final m’échappe. Sans message, je trouve vaguement inutile d’aller m’écorcher les oreilles avec tant de grossièretés. Sans compter que la fin n’est pas vraisemblable.
Les acteurs sont bons mais ça ne va pas.
Ah là je préviens ! Les coincés du bulbe ou de l’estomac et autres âmes sensibles, la digestion d’une telle pièce peut être lente et douloureuse, comme sa vue redoutable. Mémé, tu as bien lu ? Ne viens pas me dire après que je vois des pièces pas normales, pas comme il faut, pas comme j’ai été élevé pour !
Ça grince de partout, ça éructe la vie à plein poumons, ça cause comme on entend tous les jours, ça perce au plus profond les méfaits d’une société où le bonheur de vivre heureux n’est pas le lot quotidien de beaucoup de nos contemporain·e·s.
Notamment celles et ceux oubliés dans leur propre renoncement, logés dans une pauvreté crasse et indigne parce qu’elles ou ils ne sont pas du bon côté, confrontés chaque jour à l’impuissance de faire reconnaitre leurs droits fondamentaux, lassés de se battre sans combattre parce que l’ennemi est pluriel, moral ou psychologique.
Nénesse vit avec Gina dans un appartement où ils louent une place (quelle place !) à deux sans-papier. La communication entre les personnages est utilitaire. Soit il s’agit de propos de survie (l’argent, la protection, la reconnaissance de l’autre), soit il s’agit de propos de confidence (qui je suis, d’où je viens, pourquoi j’en suis là). Des projets ensemble ? Il n’y en a pas, on ne sait pas, on ne sait plus.
Et pourtant quelle humanité ressort de ces quatre-là !
Leurs propos crient la fureur de vivre, d’aimer, d’avoir une identité qui soit enfin reconnue. Des fils de tendresse et d’amour, ténus et suspendus, sont bien là. On ne les voit pas, on les sent, on les entend, on les surprend. Entre Nénesse et Gina bien sûr, ce couple s’est aimé, s’aime-t-il encore ? Et puis Goran et Aurélien aussi montrent leur compassion, leur désir de vivre libres mais auront-ils enfin ce droit à l’envol, à l’échappée vers un ailleurs meilleur ?
La pièce d’Aziz Chouaki nous saute à la gorge, au cœur et au corps. Ces quatre destinées si particulières ainsi décrites et mises en vie, c’est comme une gifle qu’on se donnerait à nous-même en regardant dans le miroir. Pour mieux se rendre compte de ce qui nous entoure, de la stricte réalité d’une société qui oublie qu’elle est multiple, inégalitaire, injuste, indigne.
Le texte est féroce et farouche, d’une crudité qui voisine avec une trivialité cruelle, indécente et vraie. La langue de Chouaki est d’une poétique singulière. Elle fait se côtoyer des expressions stéréotypées avec des formulations inachevées, des jeux de mots avec des phrases percutantes. La syntaxe est revêche et sonne aux oreilles. Son théâtre est celui de la démonstration agile et percutante d’un quotidien où les contraires s‘opposent.
La mise en scène de Jean-Louis Martinelli sert le trash du texte, les situations ne sont pas enflées, les personnages explosent et exposent dans leurs propos les horreurs que la pièce dénonce. La sobriété et la précision des jeux font leur force.
Les quatre comédien·ne·s donnent une crédibilité expressivement réussie à leurs personnages. Olivier Marchal joue Nénesse avec une truculence détonante. Christine Citti apporte à Gina une part d’émotion troublante et juste dans sa volonté de s’en sortir, d’aller vers l’autre. Hammou Graia et Geoffroy Thiebaut montrent un engagement convaincant dans leurs deux rôles de sans-papier, prisonniers dans ce marasme mais éperdus de liberté.
Une pièce déroutante et prenante qui fait résonner les questions sur celles et ceux d’en bas. Des personnages attachants au parlé croustillant et provocateur. Un spectacle drôle, inattendu et surprenant.
Ça grince de partout, ça éructe la vie à plein poumons, ça cause comme on entend tous les jours, ça perce au plus profond les méfaits d’une société où le bonheur de vivre heureux n’est pas le lot quotidien de beaucoup de nos contemporain·e·s.
Notamment celles et ceux oubliés dans leur propre renoncement, logés dans une pauvreté crasse et indigne parce qu’elles ou ils ne sont pas du bon côté, confrontés chaque jour à l’impuissance de faire reconnaitre leurs droits fondamentaux, lassés de se battre sans combattre parce que l’ennemi est pluriel, moral ou psychologique.
Nénesse vit avec Gina dans un appartement où ils louent une place (quelle place !) à deux sans-papier. La communication entre les personnages est utilitaire. Soit il s’agit de propos de survie (l’argent, la protection, la reconnaissance de l’autre), soit il s’agit de propos de confidence (qui je suis, d’où je viens, pourquoi j’en suis là). Des projets ensemble ? Il n’y en a pas, on ne sait pas, on ne sait plus.
Et pourtant quelle humanité ressort de ces quatre-là !
Leurs propos crient la fureur de vivre, d’aimer, d’avoir une identité qui soit enfin reconnue. Des fils de tendresse et d’amour, ténus et suspendus, sont bien là. On ne les voit pas, on les sent, on les entend, on les surprend. Entre Nénesse et Gina bien sûr, ce couple s’est aimé, s’aime-t-il encore ? Et puis Goran et Aurélien aussi montrent leur compassion, leur désir de vivre libres mais auront-ils enfin ce droit à l’envol, à l’échappée vers un ailleurs meilleur ?
La pièce d’Aziz Chouaki nous saute à la gorge, au cœur et au corps. Ces quatre destinées si particulières ainsi décrites et mises en vie, c’est comme une gifle qu’on se donnerait à nous-même en regardant dans le miroir. Pour mieux se rendre compte de ce qui nous entoure, de la stricte réalité d’une société qui oublie qu’elle est multiple, inégalitaire, injuste, indigne.
Le texte est féroce et farouche, d’une crudité qui voisine avec une trivialité cruelle, indécente et vraie. La langue de Chouaki est d’une poétique singulière. Elle fait se côtoyer des expressions stéréotypées avec des formulations inachevées, des jeux de mots avec des phrases percutantes. La syntaxe est revêche et sonne aux oreilles. Son théâtre est celui de la démonstration agile et percutante d’un quotidien où les contraires s‘opposent.
La mise en scène de Jean-Louis Martinelli sert le trash du texte, les situations ne sont pas enflées, les personnages explosent et exposent dans leurs propos les horreurs que la pièce dénonce. La sobriété et la précision des jeux font leur force.
Les quatre comédien·ne·s donnent une crédibilité expressivement réussie à leurs personnages. Olivier Marchal joue Nénesse avec une truculence détonante. Christine Citti apporte à Gina une part d’émotion troublante et juste dans sa volonté de s’en sortir, d’aller vers l’autre. Hammou Graia et Geoffroy Thiebaut montrent un engagement convaincant dans leurs deux rôles de sans-papier, prisonniers dans ce marasme mais éperdus de liberté.
Une pièce déroutante et prenante qui fait résonner les questions sur celles et ceux d’en bas. Des personnages attachants au parlé croustillant et provocateur. Un spectacle drôle, inattendu et surprenant.
Les avis de la rédaction