- En tournée
- En tournée dans toute la France
Les Voisins du Dessus

Mis en scène par Olivier Macé, Jean-Pierre Dravel
Avec Bernard Fructus
- Bernard Fructus
- Didier Constant
- Jean-Baptiste Martin
- Déborah Krey
6,7/10
40%
- En tournée dans toute la France
Itinéraire
Billets de 16,00 à 38,00 €
Evénement plus programmé pour le moment
C'est comme la famille, on ne les choisit pas...
Accompagné de sa femme Julie, Octave s'installe à Paris pour terminer ses études notariales. Ce jeune couple sérieux trouve l'appartement au calme dont ils rêvaient.
Ils font rapidement connaissance de leurs voisins, des cinquantenaires excentriques qui vont leur rendre la vie difficile. Mais ils ne s'imaginent pas à quel point...
Octave et Julie sont bien décidés à ne pas se laisser faire.
Toutes les critiques
Décevant.
A lire les critiques, je m'attendais à une pièce hilarante... En fait, j'ai juste souri à quelques jeux de mots. Le couple "du dessus" est attachant ; "les jeunes" sont insipides.... Pourtant, les acteurs mettent beaucoup d'énergie dans leur interprétation.
Mais cela ne suffit pas à sauver la pièce.
A lire les critiques, je m'attendais à une pièce hilarante... En fait, j'ai juste souri à quelques jeux de mots. Le couple "du dessus" est attachant ; "les jeunes" sont insipides.... Pourtant, les acteurs mettent beaucoup d'énergie dans leur interprétation.
Mais cela ne suffit pas à sauver la pièce.
Classée à petite comédie, cette pièce ne payait pas de mine et elle mériterait largement d'être classée à Comédie contemporaine.
On passe une bonne soirée avec des voisins du dessus envahissant et bruyant à souhait mais aussi on soulève des questions totalement d'actualité sur la famille et le débat continue en sortant de la pièce.
Donc détente et réflexion pour cette pièce et c'est un mélange sympathique.
Certes ça ne vole pas très haut par moment mais les gags, même s'ils sont prévisibles par moment, font plutôt mouche.
On passe une bonne soirée avec des voisins du dessus envahissant et bruyant à souhait mais aussi on soulève des questions totalement d'actualité sur la famille et le débat continue en sortant de la pièce.
Donc détente et réflexion pour cette pièce et c'est un mélange sympathique.
Certes ça ne vole pas très haut par moment mais les gags, même s'ils sont prévisibles par moment, font plutôt mouche.
Les voisins, sujet récurrent cette saison au théâtre, ne sert ici que de prétexte à une pièce intelligemment écrite par Laurence Jyl et remise au goût du jour pour bousculer les consciences et les conventions sociales du bien-vivre ensemble, parvenant à nous emmener dans des recoins inattendus en proposant des réflexions actuelles autour de la GPA (gestation pour autrui) ou du mariage pour tous, avec légèreté et humour.
La pièce évite les facilités et les clichés et préfère peindre les petits travers du quotidien en dosant parfaitement rires et émotions. Le décor, signé Olivier Prost est modulable et transcrit pertinemment l’évolution de la situation. La mise en scène dynamique de Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé oppose de façon nette les deux couples et souligne l’influence des uns sur les autres. D’un côté, les jeunes forment un couple attachant mais un peu mièvre, plutôt coincé et dans la vision toute rose de l’amour à deux. De l’autre, les quinquagénaires, « deux vieux cons déguisés en jeunes cons » se montrent sans gêne et surtout prêts à tout pour mettre sur pied leur folle conception de l’avenir. Jean-Baptiste Martin est Octave, dit « biquet ». Révélé au grand public grâce à son rôle de Sylvain Glevarec, le professeur d’histoire-géo laxiste de la capsule humoristique PEP’S, il est étonnant.
Plutôt homophobe, son personnage va peu à peu s’ouvrir aux autres avant de se retrouver au bord de l’overdose face à la pression et à l’intrusion de ses voisins. Sa femme, Julie est campée par la formidable Déborah Krey qui livre là une prestation sans-faute, teintée d’une déconcertante spontanéité. Assez coincée, elle va progressivement se laisser attendrir par les voisins jusqu’à tomber sous leur influence. Lorsqu’elle fait des efforts pour rallumer la flamme dans son couple, il faut la voir déambuler sur le plateau dans sa guêpière rouge pour une irrésistible scène. Face à eux, Didier Constant (Valentin) et Bernard Fructus (Léon) sont attachants, sympathiques (mais agaçants s’ils étaient réellement nos propres voisins) en homosexuels excentriques et insomniaques, courant après le temps qui défile bien trop vite sans jamais pouvoir le rattraper. Leur duo fonctionne parfaitement et se montre extrêmement convaincant. Lorsqu’ils critiquent les meubles et la décoration des nouveaux arrivants, ils sont détestables à souhait mais la déclaration d’amour de Valentin à Léon saura toucher les cœurs les plus hostiles. Ils naviguent tous deux dans un vaste océan d’émotions, embarquant le public, amusé, dans leur quotidien, leur évolution, leur chemin vers la maturité.
Cette charmante comédie actuelle, appelant avec humour à la tolérance, finement amenée, nous fait vivre une belle soirée tout en proposant une réflexion intelligente et moderne sur des débats persistants. Et même si les voisins, « c’est comme la famille, on ne les choisit pas », nous sortons enchantés d’avoir passé quelques instants avec ces deux couples, regrettant même qu’ils ne fassent pas partis de notre voisinage plus longuement.
La pièce évite les facilités et les clichés et préfère peindre les petits travers du quotidien en dosant parfaitement rires et émotions. Le décor, signé Olivier Prost est modulable et transcrit pertinemment l’évolution de la situation. La mise en scène dynamique de Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé oppose de façon nette les deux couples et souligne l’influence des uns sur les autres. D’un côté, les jeunes forment un couple attachant mais un peu mièvre, plutôt coincé et dans la vision toute rose de l’amour à deux. De l’autre, les quinquagénaires, « deux vieux cons déguisés en jeunes cons » se montrent sans gêne et surtout prêts à tout pour mettre sur pied leur folle conception de l’avenir. Jean-Baptiste Martin est Octave, dit « biquet ». Révélé au grand public grâce à son rôle de Sylvain Glevarec, le professeur d’histoire-géo laxiste de la capsule humoristique PEP’S, il est étonnant.
Plutôt homophobe, son personnage va peu à peu s’ouvrir aux autres avant de se retrouver au bord de l’overdose face à la pression et à l’intrusion de ses voisins. Sa femme, Julie est campée par la formidable Déborah Krey qui livre là une prestation sans-faute, teintée d’une déconcertante spontanéité. Assez coincée, elle va progressivement se laisser attendrir par les voisins jusqu’à tomber sous leur influence. Lorsqu’elle fait des efforts pour rallumer la flamme dans son couple, il faut la voir déambuler sur le plateau dans sa guêpière rouge pour une irrésistible scène. Face à eux, Didier Constant (Valentin) et Bernard Fructus (Léon) sont attachants, sympathiques (mais agaçants s’ils étaient réellement nos propres voisins) en homosexuels excentriques et insomniaques, courant après le temps qui défile bien trop vite sans jamais pouvoir le rattraper. Leur duo fonctionne parfaitement et se montre extrêmement convaincant. Lorsqu’ils critiquent les meubles et la décoration des nouveaux arrivants, ils sont détestables à souhait mais la déclaration d’amour de Valentin à Léon saura toucher les cœurs les plus hostiles. Ils naviguent tous deux dans un vaste océan d’émotions, embarquant le public, amusé, dans leur quotidien, leur évolution, leur chemin vers la maturité.
Cette charmante comédie actuelle, appelant avec humour à la tolérance, finement amenée, nous fait vivre une belle soirée tout en proposant une réflexion intelligente et moderne sur des débats persistants. Et même si les voisins, « c’est comme la famille, on ne les choisit pas », nous sortons enchantés d’avoir passé quelques instants avec ces deux couples, regrettant même qu’ils ne fassent pas partis de notre voisinage plus longuement.
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