- Exposition
- Musée de l'Orangerie
- Paris 1er
Expo la peinture américaine des années 1930

- Musée de l'Orangerie
- Jardin Tuileries
- 75001 Paris
- Concorde (l.1, l.8, l.12)
Les années 1930 sont, à plus d’un titre, décisives dans l’affirmation d’une scène artistique moderne aux États-Unis, à un moment particulièrement complexe de son histoire où la définition d’un art moderne américain ne peut être univoque.
De l’abstraction au réalisme "social" en passant par le régionalisme, les univers esthétiques de peintres tels que Marsden Hartley, Georgia O’Keeffe, ou Edward Hopper cohabitent et se confrontent dans les mêmes foyers de création.
Organisée en collaboration avec l’Art Institute de Chicago, cette exposition présentera un ensemble d’une cinquantaine de toiles issues de prestigieuses collections publiques américaines (l’Art Institute à Chicago, le Whitney Museum, le Museum of Modern Art à New-York…) et de collections particulières, dont la diversité reflète toute la richesse de cette période précédant la Seconde Guerre mondiale.
L’avis de la rédaction : 8/10. J'ai beaucoup aimé les oeuvres exposées. Très belles, certaines ressemblent à de la bande-dessinée, d'autres ont des inspirations réalistes, cubistes, surréalistes ou abstraites.
Je ne connaissais que Grant Wood, Edward Hopper et Jackson Pollock mais j'ai découvert plusieurs artistes américains dont les peintures sont elles aussi très marquantes (Charles Sheeler, Aaron Douglas, Thomas Hart Benton…). J'espère retenir leur nom et voir d'autres pièces de leur travail dans une future exposition.
Le parallèle historique entre les peintures et les États-Unis des années 30 avec la crise économique, le chômage de masse est très bien fait. Quasiment toutes les oeuvres ont des cartels allongés qui aident à mieux les comprendre. Dommage que parfois les explications se perdent un petit peu dans des détails moins intéressants (untel a eu une bourse de l’État, il a rencontré le succès dans telle galerie...).
La mise en exposition est jolie, les œuvres sont toutes à leur avantage et bien éclairées.
Une visite d'une heure très agréable dans l'Amérique des années 30.
On en ressort enrichi de plein d'informations sur une période et l'ambiance qui régnait aux Etats-Unis entre 1930 et 1940.
A cela s'ajoute des extraits vidéos et de films qui sont les bienvenus, une exposition très bien menée !
Petite déception, il n'y en a que 2, certes magnifiques mais l'artiste s'est fait rare à l'Orangerie. En revanche, j'ai découvert Grant Wood dont je ne connaissais qu'American Gothic repris par l'affiche, ainsi que d'autres artistes intéressants et moins familiers comme Charles Sheeler dont la peinture est incroyable de réalisme avec cette pointe de subjectivité artistique qui rend l'ensemble troublant... les paysages arrondis ou les dances marathon d'une amérique tantôt magnifiée, tantôt dénoncée dans ces années 30 en pleine crise sont à observer si possible avec un audio-guide pour ne rien perdre de cette Expo à ne pas manquer assurément...
Edward Hopper, Grant Wood et beaucoup d'autres artistes américains des années 30 illustrent de manière évidente ces années tourmentées et la richesse artistiques qu'elles ont générée.
Les textes qui accompagnent les œuvres sont très bien faits.
Il y en a pour tous les goûts : du réalisme au surréalisme à l'abstraction au cubisme...
Très belles toiles d'Hopper et de Grant Wood.
Profitez de votre visite à l'Orangerie pour revoir vos classiques du début du 20eme présentés à l'expo permanente : une belle occasion de se rejouir l'oeil et peaufiner sa culture artistique !
Tout est amené par l'oeuvre phare (jamais exposée en Europe) de Grant Wood : American Gothic. Hormis cette oeuvre, et deux de Hopper, les œuvres ne sont pas très connues du grand public. Les salles proposent des thèmes assez semblables mais tout est annoncé dès la frise chronologique de l’entrée.
Les années 30 aux Etats Unis, pour les conservateurs, c'est, la société du spectacle, et le chômage. Le sous titre de l'exposition "L'âge de l'anxiété" est pour le moins évocateur. L'époque étant le croisement de différents mouvements artistiques, les avants-gardes sont assez bien représentés.
Attention, il y a souvent beaucoup de queue.