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Le journal d'un fou
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"Le journal d’un fou" est sans doute le texte le plus connu de Nicolaï Gogol.
On y rencontre un héros bien singulier : ce petit fonctionnaire dans un ministère du tsar, nous fait découvrir sa stupéfiante destinée au travers de ses Mémoires de plus en plus étrangement rédigées. On y apprend qu’il parle le chien couramment, qu’il évite les collisions stellaires et qu’il est promis au trône d’Espagne !
Ce texte incisif, drôle et émouvant est un chef-d’œuvre de la littérature russe.
Toutes les critiques
La version du théâtre de la Reine blanche est vraiment superbe et ce pour de nombreuses raisons :
Le comédien Mark Antoine est juste fabuleux, il nous entraine avec enthousiasme dans sa folie et ensuite dans son internement douloureux. On ressent tous les sentiments qu'il exprime et la palette est fournie.
La mise en musique avec présence d'une violoncelliste et d'un percussionniste sur la scène est extrêmement réussie alors que l'exercice est plutôt périlleux : tantôt trop présent et couvrant le texte, tantôt inaudible mais c'est du travail de précision, ni trop fort, ni trop bas et parfaitement synchronisé avec le texte.
Enfin le texte en lui même, mérite le détour.
Le comédien Mark Antoine est juste fabuleux, il nous entraine avec enthousiasme dans sa folie et ensuite dans son internement douloureux. On ressent tous les sentiments qu'il exprime et la palette est fournie.
La mise en musique avec présence d'une violoncelliste et d'un percussionniste sur la scène est extrêmement réussie alors que l'exercice est plutôt périlleux : tantôt trop présent et couvrant le texte, tantôt inaudible mais c'est du travail de précision, ni trop fort, ni trop bas et parfaitement synchronisé avec le texte.
Enfin le texte en lui même, mérite le détour.
J’ai assisté à l’adaptation théâtrale de la nouvelle "Le Journal d’un fou" de Nikolaï Gogol, au Guichet Montparnasse (14ème arrondissement de Paris).
Nous, spectateurs, sommes les témoins du dialogue intérieur d’un employé de ministère en Russie. Seul sur scène du début à la fin, Poprichtchine monologue, dévoilant des pensées de plus en plus délirantes. Très amoureux de la fille de son patron, il se rend compte que c’est peine perdu. Elle mérite mieux qu’un petit fonctionnaire ! Il s’imagine alors une autre vie. Il se découvre un autre homme, plus puissant, plus grand, jusqu’à se prendre pour le roi d’Espagne. En résumé, si l’amour fait perdre la tête, cette pièce de théâtre en est l’exemple.
A la fin perdu entre sa vie imaginaire et la dure réalité de l’hôpital psychiatrique dans lequel on le devine, Poprichtchine est pris au piège de sa propre création, de son propre esprit. Prisonnier de l’Hotel California, la fin de la pièce est l’aboutissement d’un lent processus d’isolement, de repli sur soi.
J’ai souffert. Oui, j’ai souffert pour le personnage agonisant sur sa paillasse de paria, incompris par les médecins, souhaitant juste des réponses aux incohérences qui mettent sa raison à mal. Poprichtchine ne demande qu’une main amie pour poser un pied à terre et reprendre ses esprits. Si Le journal d’un fou est un récit de démence, c’est une invitation à l’ouverture vers autrui, à l’écoute et la compréhension de l’autre.
Le théâtre contemporain m’a surpris, surpris par sa forme et sa singularité. On s’étonne, on est gêné. Le temps passe, on s’habitue. Le personnage vous prend et vous secoue. Il remue votre corps, il remue votre esprit.
C’est une expérience à tenter. Et quitte à voir une pièce folle, autant voir parler un fou.
Nous, spectateurs, sommes les témoins du dialogue intérieur d’un employé de ministère en Russie. Seul sur scène du début à la fin, Poprichtchine monologue, dévoilant des pensées de plus en plus délirantes. Très amoureux de la fille de son patron, il se rend compte que c’est peine perdu. Elle mérite mieux qu’un petit fonctionnaire ! Il s’imagine alors une autre vie. Il se découvre un autre homme, plus puissant, plus grand, jusqu’à se prendre pour le roi d’Espagne. En résumé, si l’amour fait perdre la tête, cette pièce de théâtre en est l’exemple.
A la fin perdu entre sa vie imaginaire et la dure réalité de l’hôpital psychiatrique dans lequel on le devine, Poprichtchine est pris au piège de sa propre création, de son propre esprit. Prisonnier de l’Hotel California, la fin de la pièce est l’aboutissement d’un lent processus d’isolement, de repli sur soi.
J’ai souffert. Oui, j’ai souffert pour le personnage agonisant sur sa paillasse de paria, incompris par les médecins, souhaitant juste des réponses aux incohérences qui mettent sa raison à mal. Poprichtchine ne demande qu’une main amie pour poser un pied à terre et reprendre ses esprits. Si Le journal d’un fou est un récit de démence, c’est une invitation à l’ouverture vers autrui, à l’écoute et la compréhension de l’autre.
Le théâtre contemporain m’a surpris, surpris par sa forme et sa singularité. On s’étonne, on est gêné. Le temps passe, on s’habitue. Le personnage vous prend et vous secoue. Il remue votre corps, il remue votre esprit.
C’est une expérience à tenter. Et quitte à voir une pièce folle, autant voir parler un fou.
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