Le cercle de craie
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A la croisée du théâtre et de la danse, la Compagnie L’Éternel Été présente une création inspirée d’une pièce chinoise du 14ème siècle et de sa réécriture allemande au 20ème siècle, et propose une nouvelle version de cette histoire ancestrale, très loin de celle de Brecht.
Vendue comme entraineuse dans une maison de thé, la jeune Haïtang est ensuite mariée de force et dépossédée de son enfant. Amour contrarié, jalousie, vengeance et corruption jalonnent le destin exceptionnel de cette jeune femme.
Cette histoire de justice et de sagesse, où le tragique se frotte au burlesque, fait partie des plus anciens contes de l’humanité et a traversé les siècles et les cultures.
1 critique
Emmanuel Besnault nous offre une version magnifique du Cercle de craie d’après Kablund et Li Xingdao. C’est une légende chinoise. La jeune Haïtang est vendue au gouverneur de la cité comme seconde épouse. Elle lui donne un enfant ce qui n’a pas été le cas de la première. Elle devient donc l’épouse légitime. Mais à la mort du gouverneur, celui-ci est assassiné par sa première épouse. Celle-ci va tout faire pour lui prendre son enfant en le faisant passer pour le sien. Pour savoir qui des deux mères est la vraie, le jeune empereur décide de tracer un cercle de craie au sol et celle des deux qui tirera le plus fort gagnera l’enfant et sera donc considéré comme étant la vraie mère.
La troupe de l’Eternel Été mêle chant, danse et théâtre pour un spectacle riche et puissant. Les comédiens sont tous géniaux mais une mention spéciale doit être attribuée à Geoffrey Rouge-Carrassat qui campe plusieurs personnages, du prince (futur empereur) à la nourrice en passant par un paysan, et passe de l’un à l’autre en une fraction de seconde de manière absolument éblouissante !
La scénographie d’Angeline Croissant est sublime et permet de rendre de très belles images. Elle ne montre pas un lieu pré-défini, ce qui souligne l’intemporalité ainsi que l’indéfintion du lieu. En effet, l’histoire peut encore nous parler aujourd’hui et peut être mise en écho aux violences faites aux femmes encore à notre époque. Celles-ci sont encore, dans trop de pays, vendues et forcer à épouser un homme qu’elles n’aiment pas .
Un très très beau spectacle que je conseille vivement !! C’est avec impatience que j’attends de découvrir leur autre création, ici en Avignon : Les Fourberies de Scapin.
La troupe de l’Eternel Été mêle chant, danse et théâtre pour un spectacle riche et puissant. Les comédiens sont tous géniaux mais une mention spéciale doit être attribuée à Geoffrey Rouge-Carrassat qui campe plusieurs personnages, du prince (futur empereur) à la nourrice en passant par un paysan, et passe de l’un à l’autre en une fraction de seconde de manière absolument éblouissante !
La scénographie d’Angeline Croissant est sublime et permet de rendre de très belles images. Elle ne montre pas un lieu pré-défini, ce qui souligne l’intemporalité ainsi que l’indéfintion du lieu. En effet, l’histoire peut encore nous parler aujourd’hui et peut être mise en écho aux violences faites aux femmes encore à notre époque. Celles-ci sont encore, dans trop de pays, vendues et forcer à épouser un homme qu’elles n’aiment pas .
Un très très beau spectacle que je conseille vivement !! C’est avec impatience que j’attends de découvrir leur autre création, ici en Avignon : Les Fourberies de Scapin.
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