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La Veuve Choufleuri

8,8/10
100%
- Théâtre des Corps Saints
- 76, place des Corps Saints
- 84000 Avignon
Itinéraire
Billets de 13,00 à 25,00 €
Evénement plus programmé pour le moment
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"Un chasseur sachant chanter doit savoir chanter sans son chien".
Ce soir, Madame Choufleuri reste chez elle !
Elle donne une grande fête musicale pour impressionner le tout Paris.
Au programme : de grands chanteurs d'opéra italiens se produiront dans son salon pour le plus grand plaisir du public dont vous faites partie !
Les préparatifs sont amorcés pour cette folle soirée qui ne se passera peut-être pas tout à fait comme prévu... enfin, nous verrons c'la.
Elle donne une grande fête musicale pour impressionner le tout Paris.
Au programme : de grands chanteurs d'opéra italiens se produiront dans son salon pour le plus grand plaisir du public dont vous faites partie !
Les préparatifs sont amorcés pour cette folle soirée qui ne se passera peut-être pas tout à fait comme prévu... enfin, nous verrons c'la.
Toutes les critiques
La veuve Chou-fleur est une opérette aussi délicieuse que déjantée proposée par la Compagnie Les Chasseurs s’entêtent.
Le ton est donné dès le départ : le rideau s’ouvre sur un intérieur cossu où sont déjà installés les comédiens-chanteurs : ils bougent en automates et le public est invité à visiter ce chateau-musée. Au début timide, le public se lève de plus en plus nombreux pour voir de près ces olibrius affublés de costumes colorés, coiffures gigantesques ou maquillages outranciers. J’oubliais, c’est le cerf qui joue les maîtres de cérémonie. Le cerf ou plutôt ce qu’il en reste comme trophée car feu Monsieur Choufleuri l’a tué à la chasse avant de trépasser à son tour. Le cerf, donc, sera notre narrateur placido-caustique de la soirée. Vous l’avez compris : nous sommes dans une adaptation libre de Monsieur Choufleuri restera chez lui, d’Offenbach. Libre, mais parfaitement réussie.
La soirée s’annonce donc des plus mondaines : Madame Choufleuri décide de sortir de sa torpeur boulimique et de son veuvage arrosé. Afin de faire venir ce Tout-Paris qui la méprise, elle invite des chanteurs italiens en vue et non des moindres : Cecilia Bartoli, Florent Pagny et Maria Callas, pas moins ! Le hic c’est qu’ils annulent au dernier moment, soit pour cause d’agenda surchargé soit pour cause de trépas dépassé. Dieu merci, Babylas Chrysodule, l’amant de Mademoiselle Ernestine Choufleuri (la fille) décide de donner le change aux invités : lui, Ernestine et Madame Choufleuri se déguiseront ni vu ni connu en chanteurs lyriques. Babylas y voit aussi l’occasion de faire chanter la veuve non éplorée qui n’a pas eu de maître à chanter, elle, et d’obtenir la main d’Ernestine, sous les yeux de Peterman, le majordome anglo-wallon-jaune, de la pianiste, des invités et bien sûr de notre fidèle cerf-tête.
Ne paniquez pas : ce qui a l’air d’être un innommable bazar est en réalité réglé sur du papier à musique, calé au millimètre et se met très vite en place pour devenir une farce désopilante faite de quiproquos et de bouffonneries incessantes. On rit à chaudes larmes et on pleure à gorge déployée en passant de l’un à l’autre et en ne sachant pas où donner de la tête et de l’oreille. Question chants, Romane Coumes (formidable et délirante Ernestine (soprano)) et Alexandre Bussereau (savoureux Babylas (tenor)) sont au diapason, tandis que Ornella Petit (la veuve) nous régale de ses mimiques gouailleuses et burlesques. Quentin Wasteels offre une prestation au poil et restera sans aucun doute le meilleur cerf sans corps de la décennie, tandis que Renaud Galissian (John-Jaune) s’illustre en majordome passe-partout et pince sans rire. Les autres comédiens sont tout aussi efficaces, le tout va vite, très vite, et emporte le spectateur ébaudi et ébahi dans une étonnante et entrainante farce lyrique qui se termine bien trop tôt.
Que dire de plus ? Les costumes sont joyeusement bigarrés , les coiffures verticales, les couleurs vives, le décor pétulant : le tout est exubérant, endiablé tout en faisant preuve d’un professionnalisme certain parce que maîtrisé d’un bout à l’autre. Au final, il faut espérer que La veuve Choufleuri continuera longtemps de recevoir le tout-paris ET le tout province dans son bal tonifiant et déjanté.
Le ton est donné dès le départ : le rideau s’ouvre sur un intérieur cossu où sont déjà installés les comédiens-chanteurs : ils bougent en automates et le public est invité à visiter ce chateau-musée. Au début timide, le public se lève de plus en plus nombreux pour voir de près ces olibrius affublés de costumes colorés, coiffures gigantesques ou maquillages outranciers. J’oubliais, c’est le cerf qui joue les maîtres de cérémonie. Le cerf ou plutôt ce qu’il en reste comme trophée car feu Monsieur Choufleuri l’a tué à la chasse avant de trépasser à son tour. Le cerf, donc, sera notre narrateur placido-caustique de la soirée. Vous l’avez compris : nous sommes dans une adaptation libre de Monsieur Choufleuri restera chez lui, d’Offenbach. Libre, mais parfaitement réussie.
La soirée s’annonce donc des plus mondaines : Madame Choufleuri décide de sortir de sa torpeur boulimique et de son veuvage arrosé. Afin de faire venir ce Tout-Paris qui la méprise, elle invite des chanteurs italiens en vue et non des moindres : Cecilia Bartoli, Florent Pagny et Maria Callas, pas moins ! Le hic c’est qu’ils annulent au dernier moment, soit pour cause d’agenda surchargé soit pour cause de trépas dépassé. Dieu merci, Babylas Chrysodule, l’amant de Mademoiselle Ernestine Choufleuri (la fille) décide de donner le change aux invités : lui, Ernestine et Madame Choufleuri se déguiseront ni vu ni connu en chanteurs lyriques. Babylas y voit aussi l’occasion de faire chanter la veuve non éplorée qui n’a pas eu de maître à chanter, elle, et d’obtenir la main d’Ernestine, sous les yeux de Peterman, le majordome anglo-wallon-jaune, de la pianiste, des invités et bien sûr de notre fidèle cerf-tête.
Ne paniquez pas : ce qui a l’air d’être un innommable bazar est en réalité réglé sur du papier à musique, calé au millimètre et se met très vite en place pour devenir une farce désopilante faite de quiproquos et de bouffonneries incessantes. On rit à chaudes larmes et on pleure à gorge déployée en passant de l’un à l’autre et en ne sachant pas où donner de la tête et de l’oreille. Question chants, Romane Coumes (formidable et délirante Ernestine (soprano)) et Alexandre Bussereau (savoureux Babylas (tenor)) sont au diapason, tandis que Ornella Petit (la veuve) nous régale de ses mimiques gouailleuses et burlesques. Quentin Wasteels offre une prestation au poil et restera sans aucun doute le meilleur cerf sans corps de la décennie, tandis que Renaud Galissian (John-Jaune) s’illustre en majordome passe-partout et pince sans rire. Les autres comédiens sont tout aussi efficaces, le tout va vite, très vite, et emporte le spectateur ébaudi et ébahi dans une étonnante et entrainante farce lyrique qui se termine bien trop tôt.
Que dire de plus ? Les costumes sont joyeusement bigarrés , les coiffures verticales, les couleurs vives, le décor pétulant : le tout est exubérant, endiablé tout en faisant preuve d’un professionnalisme certain parce que maîtrisé d’un bout à l’autre. Au final, il faut espérer que La veuve Choufleuri continuera longtemps de recevoir le tout-paris ET le tout province dans son bal tonifiant et déjanté.
Une joyeuse troupe bien barrée qui s’amuse à raconter une histoire loufoque sur des airs d’Offenbach. C’est très chouette et bien fichu !
Seulement, quand je dis qu’ils sont barrés, ils sont vraiment barrés !
Tout commence à l’entrée de la salle. Nous sommes accueillis par deux invités de la soirée de la « Choufleuri » et nous formons un défilé pour rejoindre nos places dans la salle. Nous passons par le plateau où tous les personnages sont présents, figés dans une mécanique d’automates. Une tête de cerf nous parle, du haut de son mur, nous souhaitant la bienvenue et commentant ce qui se passe… comment ? Je divague, je digresse, j’affabule ? Que nenni Mimi, c’est comme ça Eva ! Ils sont barrés, j’avais prévenu !
Et tout le reste est à l’avenant. Du non-sens, du burlesque, du presque grand n’importe quoi. Sauf que tout est en place, les parties chantées comme les scènes jouées. C’est propre, c’est calé et c’est drôle !...
A noter, la très jolie voix de soprano de Romane Coumes et le superbe tempérament comique d’Ornella Petit.
Un divertissement musical déjanté et très plaisant.
Seulement, quand je dis qu’ils sont barrés, ils sont vraiment barrés !
Tout commence à l’entrée de la salle. Nous sommes accueillis par deux invités de la soirée de la « Choufleuri » et nous formons un défilé pour rejoindre nos places dans la salle. Nous passons par le plateau où tous les personnages sont présents, figés dans une mécanique d’automates. Une tête de cerf nous parle, du haut de son mur, nous souhaitant la bienvenue et commentant ce qui se passe… comment ? Je divague, je digresse, j’affabule ? Que nenni Mimi, c’est comme ça Eva ! Ils sont barrés, j’avais prévenu !
Et tout le reste est à l’avenant. Du non-sens, du burlesque, du presque grand n’importe quoi. Sauf que tout est en place, les parties chantées comme les scènes jouées. C’est propre, c’est calé et c’est drôle !...
A noter, la très jolie voix de soprano de Romane Coumes et le superbe tempérament comique d’Ornella Petit.
Un divertissement musical déjanté et très plaisant.
Rien que le nom du théâtre, le Passage vers les étoiles, bien à l’abri au fond d’une impasse du XIème arrondissement de Paris, nous invite à l’évasion. Et c’est avec un style quelque peu désuet, l’opérette, que la troupe « Les chasseurs s’entêtent » remet formidablement au goût du jour, que nous allons suivre les mésaventures de la Veuve Choufleuri.
Elle veut épater le Tout-Paris en donnant chez elle une soirée mondaine afin de promouvoir l’art musical avec trois grandes stars italiennes mais sans la présence de ces illustres invités (dont l’une morte depuis longtemps), la fête est menacée. C’est ainsi que sa fille Ernestine, fraîchement sortie de sa pension, va imposer à sa mère la présence de son amant Babylas dans une savoureuse imposture. Le trio va alors se glisser dans la peau de chanteurs italiens et ainsi donner l’illusion le temps d’un récital afin de sauver l’honneur des Choufleuri
Nous pénétrons dans le manoir de la Veuve directement par le plateau, dont la décoration a été quelque peu arrangée en ce jour d’Halloween. Nos charmants guides nous souhaitent un « happy choufleuri ». Le ton est donné et c’est dans une mise en scène déjantée et irrésistiblement modernisée d’Alexandre Busserau et Romane Coumes que nous faisons la connaissance de tous ces personnages décalés mais divins. La narrateur, une tête de caribou empaillé accroché au mur côté jardin, entame son prologue tout en rime, en parfaite interaction avec le public et nous présente les habitants de la maison, en commençant par Feu Monsieur Choufleuri, un éminent chasseur dont le portrait trône fièrement près du lit de sa veuve, une savoureuse boulimique qui passe ses journées à dormir ou à s’empiffrer de chamallows. Elle est entourée par sa fille dont l’amant Babylas est un compositeur d’opéras, par Peterman, un maître d’hôtel belge qui ne comprend pas toujours ce que l’on attend de lui alors il choisit de ne rien faire et par un pianiste (le discret Gaël Rouxel, épatant) qui s’occupe de l’éducation musicale de la jeune Ernestine. L’ensemble de la troupe est formidable dans cette œuvre proche d’un vaudeville où l’on rit beaucoup et de bon cœur. Le narrateur (excellent Quentin Wasteels) ponctue la pièce par de petites interventions discrètes mais toujours bien placées. Ornella Petit campe une veuve irrésistible dont les mimiques très expressives nous ravissent. Elle est superbe dans la peau de la Callas, rajoutant des –ra et des –ri en fin de mots. Romane Coumes nous enchante dans le rôle d’Ernestine, dont la coiffure ressemble à une pièce montée en haut de laquelle est placé un nœud blanc, tel une décoration au sommet d’un sapin de Noël. Juchée sur de vertigineux talons aiguilles, elle est savoureuse et sa voix limpide nous envoûte, surtout lorsqu’elle est Cécilia Bartoli. Son duo avec Chrysodule Babylas fonctionne parfaitement. Alexandre Busserau est très à l’aise en amant imposteur qui se fera passer pour Florent Pagny avant de faire chanter, dans tous les sens du terme, la veuve Choufleuri. Quant à Renaud Gallissian, il est parfait dans le rôle du serviteur belge déluré, jouant aussi bien du yukulélé que de la clarinette ou de l’accordéon, divertissant tout ce petit monde, le cœur en fête. Anthony Fernandes et Raphaëlle Arnaud (Mr et Mme Balandard) complètent la joyeuse distribution en interprétant les invités de la soirée mondaine qui n’y verront que du feu concernant l’imposture qui se joue devant leurs yeux.
Un vent de fraîcheur et de jeunesse souffle sur le genre de l’opérette, réunissant des spectateurs-auditeurs de tout âge dans un même rire, conquis par une mise en scène originale et inventive, une réécriture fine et drôle ainsi qu’un rythme enlevé, soutenu par une troupe de jeunes comédiens au diapason.
Elle veut épater le Tout-Paris en donnant chez elle une soirée mondaine afin de promouvoir l’art musical avec trois grandes stars italiennes mais sans la présence de ces illustres invités (dont l’une morte depuis longtemps), la fête est menacée. C’est ainsi que sa fille Ernestine, fraîchement sortie de sa pension, va imposer à sa mère la présence de son amant Babylas dans une savoureuse imposture. Le trio va alors se glisser dans la peau de chanteurs italiens et ainsi donner l’illusion le temps d’un récital afin de sauver l’honneur des Choufleuri
Nous pénétrons dans le manoir de la Veuve directement par le plateau, dont la décoration a été quelque peu arrangée en ce jour d’Halloween. Nos charmants guides nous souhaitent un « happy choufleuri ». Le ton est donné et c’est dans une mise en scène déjantée et irrésistiblement modernisée d’Alexandre Busserau et Romane Coumes que nous faisons la connaissance de tous ces personnages décalés mais divins. La narrateur, une tête de caribou empaillé accroché au mur côté jardin, entame son prologue tout en rime, en parfaite interaction avec le public et nous présente les habitants de la maison, en commençant par Feu Monsieur Choufleuri, un éminent chasseur dont le portrait trône fièrement près du lit de sa veuve, une savoureuse boulimique qui passe ses journées à dormir ou à s’empiffrer de chamallows. Elle est entourée par sa fille dont l’amant Babylas est un compositeur d’opéras, par Peterman, un maître d’hôtel belge qui ne comprend pas toujours ce que l’on attend de lui alors il choisit de ne rien faire et par un pianiste (le discret Gaël Rouxel, épatant) qui s’occupe de l’éducation musicale de la jeune Ernestine. L’ensemble de la troupe est formidable dans cette œuvre proche d’un vaudeville où l’on rit beaucoup et de bon cœur. Le narrateur (excellent Quentin Wasteels) ponctue la pièce par de petites interventions discrètes mais toujours bien placées. Ornella Petit campe une veuve irrésistible dont les mimiques très expressives nous ravissent. Elle est superbe dans la peau de la Callas, rajoutant des –ra et des –ri en fin de mots. Romane Coumes nous enchante dans le rôle d’Ernestine, dont la coiffure ressemble à une pièce montée en haut de laquelle est placé un nœud blanc, tel une décoration au sommet d’un sapin de Noël. Juchée sur de vertigineux talons aiguilles, elle est savoureuse et sa voix limpide nous envoûte, surtout lorsqu’elle est Cécilia Bartoli. Son duo avec Chrysodule Babylas fonctionne parfaitement. Alexandre Busserau est très à l’aise en amant imposteur qui se fera passer pour Florent Pagny avant de faire chanter, dans tous les sens du terme, la veuve Choufleuri. Quant à Renaud Gallissian, il est parfait dans le rôle du serviteur belge déluré, jouant aussi bien du yukulélé que de la clarinette ou de l’accordéon, divertissant tout ce petit monde, le cœur en fête. Anthony Fernandes et Raphaëlle Arnaud (Mr et Mme Balandard) complètent la joyeuse distribution en interprétant les invités de la soirée mondaine qui n’y verront que du feu concernant l’imposture qui se joue devant leurs yeux.
Un vent de fraîcheur et de jeunesse souffle sur le genre de l’opérette, réunissant des spectateurs-auditeurs de tout âge dans un même rire, conquis par une mise en scène originale et inventive, une réécriture fine et drôle ainsi qu’un rythme enlevé, soutenu par une troupe de jeunes comédiens au diapason.
L’opérette est certainement passée de mode. La troupe « Les chasseurs s’entêtent » a bien décidé à nous faire découvrir, ou redécouvrir, ce style considéré désuet et ringard. La Veuve Choufleuri (dans cette adaptation, la veuve remplace le mari de la version originale de 1861, appelé Monsieur Choufleuri restera chez lui le…) est présentée comme une des œuvres les plus comiques d’Offenbach. L’intrigue est simple : une fille impose son amant à sa mère en la faisant participer à une imposture. C’est du Molière. Avec un narrateur en loufoque tête de cerf, un inévitable domestique sautillant et un cabotinage permanent, on est dans le vaudeville.
Les rires du public, et l’on rit beaucoup, sont francs et clairs. La chanson Pedro possède une guitare bien bizarre est une perle de drôlerie.
Il y a aussi de l’esprit dans cette pièce.
Le rire contient ce que nous ne voulons savoir et tient la construction imaginaire. Le rire tient l’édifice imaginaire et symbolique, et c’est la performance éclatante de la troupe qui doit en être créditée. L’implication de chaque acteur est remarquable. Un bravo supplémentaire à Romane Coumes (qui rappelle un peu l’énergique Nadia Roz) qui mérite à elle seule les 70 minutes si vite passées. Madame Choufleuri cabotine : Protéger les arts alors qu’on n’en a rien à faire, c’est sublime ! Quant à nous, découvrir du sublime par de l’opérette est épatant. A NE PAS RATER DONC.
Les rires du public, et l’on rit beaucoup, sont francs et clairs. La chanson Pedro possède une guitare bien bizarre est une perle de drôlerie.
Il y a aussi de l’esprit dans cette pièce.
Le rire contient ce que nous ne voulons savoir et tient la construction imaginaire. Le rire tient l’édifice imaginaire et symbolique, et c’est la performance éclatante de la troupe qui doit en être créditée. L’implication de chaque acteur est remarquable. Un bravo supplémentaire à Romane Coumes (qui rappelle un peu l’énergique Nadia Roz) qui mérite à elle seule les 70 minutes si vite passées. Madame Choufleuri cabotine : Protéger les arts alors qu’on n’en a rien à faire, c’est sublime ! Quant à nous, découvrir du sublime par de l’opérette est épatant. A NE PAS RATER DONC.
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