- En tournée
- En tournée dans toute la France
La chanson de l'éléphant

- Pierre Cassignard
- Jean-Baptiste Maunier
- Christine Bonnard
- En tournée dans toute la France
Un triste événement vient rompre le calme de la paisible province canadienne de l’Ontario. Un thérapeute a mystérieusement disparu d’un hôpital psychiatrique réputé. Pour résoudre cette énigme, le docteur Greenberg, directeur de l’hôpital, convoque Michael.
Ce patient de l’hôpital est la dernière personne à avoir été avec le psychiatre disparu. Le problème est que Michael est particulièrement instable et manipulateur. Content d'être enfin au centre de l'attention, il se prend au jeu et profite de sa position de force pour embobiner son interrogateur.
Dans sa version des faits, il va tour à tour évoquer des éléphants, l’opéra, le chantage…
La chanson de l’éléphant est la première pièce du québécois Nicolas Billon. Elle est jouée au Canada depuis 2003.
Pièce jouée dans la salle "Le Sel" de Sèvres le 9/10/2015.
L'avis de la rédaction : Si vous cherchez une pièce pour vous détendre, passez votre chemin. Si à l’inverse vous voulez vous triturer l'esprit, on peut dire sans prendre de risque que La Chanson de l'Éléphant vous fera vibrer et réfléchir.
Cette pièce, qui s'adresse à un public averti plutôt qu’aux néophytes, exploite à merveille les questions du mensonge, de la manipulation et du chantage.
Le jeu des acteurs est excellent. Même s’il y a peu d'action, beaucoup d’émotions sont transmises par Jean-Baptiste Maunier, qui joue le rôle du fou à la fois touchant et difficile à cerner. L’emprise qu’il a sur la situation est exaspérante pour le docteur qui l'interroge mais aussi pour le public, avide de connaître le pourquoi du comment.
Nous avons apprécié la construction de l’histoire car nous avons été tenu en haleine jusqu’au bout. Là où nous pensions deviner la suite nous nous sommes fait surprendre…
L’empressement de certaines personnes à quitter la salle à la fin du spectacle prouve tout de même que cette pièce divise. Peut-être parce que les thèmes de l’homosexualité et de la psychanalyse, qui sont beaucoup abordés, ne sont pas toujours fédérateurs.