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- En tournée dans toute la France
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Karine Dubernet N'importe quoi

Avec Karine Dubernet
- Karine Dubernet
6,8/10
- En tournée dans toute la France
Itinéraire
Billets à 18,00 €
Evénement plus programmé pour le moment
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Parce qu’on ferait n’importe quoi pour oublier nos problèmes, n’importe quoi pour être beau, n’importe quoi pour ne pas être seul, n’importe quoi pour être heureux, Karine Dubernet est bien décidée à nous dire ce qui l’amuse, l’agace, la rend dingue...
Bref, le grand n’importe quoi de notre vie ultra-connectée à nos convictions et à nos portables.
Karine est l'une des nombreuses humoristes repérée dans "On ne demande qu'à en rire", l'émission de Laurent Ruquier et sur Europe 1.
Toutes les critiques
C’est après avoir succombé à la performance d’une actrice pétillante et touchante dans Tous nos vœux de Bonheur, aux côtés de Marie-Hélène Lentini, que nous avons pris la décision de partir à la découverte de l’univers humoristique de Karine Dubernet. Celle qui était au Point Virgule la saison dernière a su nous surprendre agréablement et nous faire passer une soirée digne d’un entraînement pour les jeux olympiques des zygomatiques.
Entrée décontractée pour Karine Dubernet au Théâtre des Béliers d’Avignon. C’est comme à la maison ou pour une soirée entre amis où on laisse le politiquement correct et on attaque d’entrée de jeu. Nous n’allons pas être déçus. Rien qu’à la lecture du pitch, nous savions que nous allions adhérer à cet humour déjanté. « Pourvoir vivre jusqu’à 80 ans mais être trop vieux à 50 pour trouver du boulot. Prendre une pilule pour dormir le soir et une pour avoir la pêche le matin. Acheter des tomates qui viennent du Brésil par avion. Avoir 1000 followers et passer le jour de l’an tout seul. Faire l’amour à une femme en plastique. Dire merci à Jacquie et Michel. 2000 ans d’évolution pour en arriver là ?? ». Avouez que cela donne le ton.
Du rire et de la folie, voilà ce qui nous attendait. Aucun répit pour les muscles de notre visage. Karine Dubernet enchaîne dans un rythme effréné. C’est une véritable tornade scénique, un tsunami de répliques qui font mouche abordant une myriade de sujets parfois à la limite de l’absurde. L’écriture percutante de son spectacle est un régal auditif et visuel. Pour preuve, si vous poussez la porte de la rencontre avec cette artiste complète, vous pourrez assister à sa parodie hilarante du Pull Marine d’Isabelle Adjani ou à une danse endiablée avec… un escabeau ! Le sketch sur les magazines féminins ou celui sur les accents qui ne vont pas avec certaines professions sont également très bien vus et particulièrement succulents.
On pourrait penser que c’est un peu n’importe quoi mais celle qui fut repérée par Laurent Baffie maîtrise parfaitement son propos et donne entièrement à son public, sans complexe ni langue de bois dans une folle énergie. Femme hyper connectée et bien de sa génération, elle nous parle de sexe, de télévision, d’enfants, de religion, d’amour et de nouvelles technologies, toujours prête à poster une photo souvenir sur Facebook ou un tweet à l’humour corrosif avant de faire un petit détour sur les sites de rencontres, le terrain neutre aux photographies trompeuses. Celle qui dit ne jamais éteindre son portable de peur de toujours rater quelque chose, à savoir sa vie, n’hésite pas en entrer en interaction avec son public et à le taquiner avec bienveillance. Elle fait preuve envers ses spectateurs d’une immense générosité et d’un cœur gros comme ça qui n’a d’égal que notre sourire en sortant de la représentation.
Karine Dubernet, c’est un tempérament de feu, une personnalité forte et un charismatique bout de femme au caractère bien trempé qui ira loin ! Sortez de votre Kinder, oubliez la vie dans le monde des Bisounours et foncez découvrir cette artiste pleine d’autodérision. Elle rit d’elle-même tandis que vous rirez avec elle ! Avec une énergie et un dynamisme communicatifs, tout notre quotidien passe dans son spectre humoristique qui décrypte nos petits travers de la vie de tous les jours, croqués avec délice.
A partir du 18 septembre, chaque dimanche, à 19h, à la Nouvelle Seine, cet électron libre qui remonte le moral aussi vite que le décollage d’une fusée accueillera toute la famille et chacun pourra y retrouver un bout de soi, de Tata à Mamie, en ressortant de ce one woman show avec le sourire. On vous le garantit alors vous nous croyez ?
Entrée décontractée pour Karine Dubernet au Théâtre des Béliers d’Avignon. C’est comme à la maison ou pour une soirée entre amis où on laisse le politiquement correct et on attaque d’entrée de jeu. Nous n’allons pas être déçus. Rien qu’à la lecture du pitch, nous savions que nous allions adhérer à cet humour déjanté. « Pourvoir vivre jusqu’à 80 ans mais être trop vieux à 50 pour trouver du boulot. Prendre une pilule pour dormir le soir et une pour avoir la pêche le matin. Acheter des tomates qui viennent du Brésil par avion. Avoir 1000 followers et passer le jour de l’an tout seul. Faire l’amour à une femme en plastique. Dire merci à Jacquie et Michel. 2000 ans d’évolution pour en arriver là ?? ». Avouez que cela donne le ton.
Du rire et de la folie, voilà ce qui nous attendait. Aucun répit pour les muscles de notre visage. Karine Dubernet enchaîne dans un rythme effréné. C’est une véritable tornade scénique, un tsunami de répliques qui font mouche abordant une myriade de sujets parfois à la limite de l’absurde. L’écriture percutante de son spectacle est un régal auditif et visuel. Pour preuve, si vous poussez la porte de la rencontre avec cette artiste complète, vous pourrez assister à sa parodie hilarante du Pull Marine d’Isabelle Adjani ou à une danse endiablée avec… un escabeau ! Le sketch sur les magazines féminins ou celui sur les accents qui ne vont pas avec certaines professions sont également très bien vus et particulièrement succulents.
On pourrait penser que c’est un peu n’importe quoi mais celle qui fut repérée par Laurent Baffie maîtrise parfaitement son propos et donne entièrement à son public, sans complexe ni langue de bois dans une folle énergie. Femme hyper connectée et bien de sa génération, elle nous parle de sexe, de télévision, d’enfants, de religion, d’amour et de nouvelles technologies, toujours prête à poster une photo souvenir sur Facebook ou un tweet à l’humour corrosif avant de faire un petit détour sur les sites de rencontres, le terrain neutre aux photographies trompeuses. Celle qui dit ne jamais éteindre son portable de peur de toujours rater quelque chose, à savoir sa vie, n’hésite pas en entrer en interaction avec son public et à le taquiner avec bienveillance. Elle fait preuve envers ses spectateurs d’une immense générosité et d’un cœur gros comme ça qui n’a d’égal que notre sourire en sortant de la représentation.
Karine Dubernet, c’est un tempérament de feu, une personnalité forte et un charismatique bout de femme au caractère bien trempé qui ira loin ! Sortez de votre Kinder, oubliez la vie dans le monde des Bisounours et foncez découvrir cette artiste pleine d’autodérision. Elle rit d’elle-même tandis que vous rirez avec elle ! Avec une énergie et un dynamisme communicatifs, tout notre quotidien passe dans son spectre humoristique qui décrypte nos petits travers de la vie de tous les jours, croqués avec délice.
A partir du 18 septembre, chaque dimanche, à 19h, à la Nouvelle Seine, cet électron libre qui remonte le moral aussi vite que le décollage d’une fusée accueillera toute la famille et chacun pourra y retrouver un bout de soi, de Tata à Mamie, en ressortant de ce one woman show avec le sourire. On vous le garantit alors vous nous croyez ?
Être femme et comique n’est pas une chose évidente car la place est grandement faite pour les hommes.
Par chance, de plus en plus de théâtres accueillent ces talents féminins qui n’ont absolument pas leur langue dans leur poche. C’est ainsi que Le Point Virgule laisse la scène à Karine Dubernet pour son one-women show, N’importe quoi.
Karine Dubernet rêvait de monter sur scène et d’en faire son métier. Pourtant, la difficulté de réussite dans le secteur du spectacle vivant est avérée. Mais elle va tout de même tenter sa chance et va intégrer le conservatoire de région d’Art Dramatique de Marseille. Depuis, elle a quitté Marseille pour Paris et joue dans des pièces de théâtre comme Les Bonobos ou Sans Filtre de Laurent Baffie ou Bonjour Ivresse de Franck Lehen. En 2014, elle décide d’être seule en scène avec son spectacle N’importe quoi, co-écrit avec Carole Greep et mis en scène par Manu Joucla.
C’est une femme de caractère qui se bat pour ce qu’elle aime faire. D’ailleurs, elle décide de rentrer non sur scène comme le font d’habitude les humoristes du Point Virgule mais par la porte d’entrée du public. Et au passage, elle va embrasser le gars au bout de la première rangée. Elle marque sa différence en voulant s’imposer par ce charisme naturelle qui émane d’elle.
Petite, légèrement enrobée, crinière flamboyante, des yeux bleus, elle revendique sa personnalité. Une différence, d’une part par son physique très éloigné du cliché de la bimbo et celui de son style d’écriture dans la noirceur. On retrouve des sujets commun au seule en scène comme le célibat, les sites de rencontres, les hommes, l’addiction au smartphone mais elle va utiliser un angle plus percutant. Il y a beaucoup de travail et de recherche dans l’écriture, c’est flagrant de talent. Par exemple, elle n’hésite pas à détourner la chanson de Gainsbourg, Pull Marine avec Isabelle Adjani, tout en se mouillant les cheveux avec sa bouteille d’eau en chantant son expérience de la piscine. Détournement hautement réussi.
Toutefois, même si j’ai beaucoup aimé le spectacle je n’ai pas été totalement conquise. Je considère qu’un tiers du spectacle serait à réécrire car beaucoup de blagues tombent à plat où ne sont pas exploitées totalement. Par exemple, l’idée de créer une application mobile pour trouver le pénis de votre moitié est une bonne idée, mais pourquoi rester juste 5 minutes dessus avec le gars du premier rang et ne pas revenir après, de façon répétitive afin de créer un comique de répétition ? Et qu’est-ce que c’est que cette danse de fin avec un escabeau ? Hommage à la danse contemporaine et aux sites de rencontres ? Je me suis demandée qu’est-ce que cela venait faire dans le spectacle tout simplement.
Mais le potentiel créatif, la présence et l’occupation sont là, et je ne pourrais absolument pas dire cela de tous les humoristes que j’ai vu. Un diamant qui demande d’être retravaillé afin de briller de rire auprès de tous, même auprès de vous messieurs.
Par chance, de plus en plus de théâtres accueillent ces talents féminins qui n’ont absolument pas leur langue dans leur poche. C’est ainsi que Le Point Virgule laisse la scène à Karine Dubernet pour son one-women show, N’importe quoi.
Karine Dubernet rêvait de monter sur scène et d’en faire son métier. Pourtant, la difficulté de réussite dans le secteur du spectacle vivant est avérée. Mais elle va tout de même tenter sa chance et va intégrer le conservatoire de région d’Art Dramatique de Marseille. Depuis, elle a quitté Marseille pour Paris et joue dans des pièces de théâtre comme Les Bonobos ou Sans Filtre de Laurent Baffie ou Bonjour Ivresse de Franck Lehen. En 2014, elle décide d’être seule en scène avec son spectacle N’importe quoi, co-écrit avec Carole Greep et mis en scène par Manu Joucla.
C’est une femme de caractère qui se bat pour ce qu’elle aime faire. D’ailleurs, elle décide de rentrer non sur scène comme le font d’habitude les humoristes du Point Virgule mais par la porte d’entrée du public. Et au passage, elle va embrasser le gars au bout de la première rangée. Elle marque sa différence en voulant s’imposer par ce charisme naturelle qui émane d’elle.
Petite, légèrement enrobée, crinière flamboyante, des yeux bleus, elle revendique sa personnalité. Une différence, d’une part par son physique très éloigné du cliché de la bimbo et celui de son style d’écriture dans la noirceur. On retrouve des sujets commun au seule en scène comme le célibat, les sites de rencontres, les hommes, l’addiction au smartphone mais elle va utiliser un angle plus percutant. Il y a beaucoup de travail et de recherche dans l’écriture, c’est flagrant de talent. Par exemple, elle n’hésite pas à détourner la chanson de Gainsbourg, Pull Marine avec Isabelle Adjani, tout en se mouillant les cheveux avec sa bouteille d’eau en chantant son expérience de la piscine. Détournement hautement réussi.
Toutefois, même si j’ai beaucoup aimé le spectacle je n’ai pas été totalement conquise. Je considère qu’un tiers du spectacle serait à réécrire car beaucoup de blagues tombent à plat où ne sont pas exploitées totalement. Par exemple, l’idée de créer une application mobile pour trouver le pénis de votre moitié est une bonne idée, mais pourquoi rester juste 5 minutes dessus avec le gars du premier rang et ne pas revenir après, de façon répétitive afin de créer un comique de répétition ? Et qu’est-ce que c’est que cette danse de fin avec un escabeau ? Hommage à la danse contemporaine et aux sites de rencontres ? Je me suis demandée qu’est-ce que cela venait faire dans le spectacle tout simplement.
Mais le potentiel créatif, la présence et l’occupation sont là, et je ne pourrais absolument pas dire cela de tous les humoristes que j’ai vu. Un diamant qui demande d’être retravaillé afin de briller de rire auprès de tous, même auprès de vous messieurs.
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