Germinal
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Dans cette adaptation du célèbre roman d’Emile Zola, le Kronope démontre la modernité de l’oeuvre : de la lutte des classes à la misère grandissante qui mène à un réveil populaire, tout entre en résonance avec notre réalité.
Cette fresque humaine composée d’une centaine de personnage sera interprétée par sept comédiens seulement.
1 critique
Dès notre entrée en salle, nous sommes plongé-es dans la musique des mines.
C’est un sacré défi que d’adapter ce roman fleuve d’Emile Zola. En effet, il faut préserver la force de son texte, tout en proposant une adaptation que puisse résister à l’épreuve du plateau. On peut dire que cela fonctionne à merveille dans cette adaptation du Théâtre du Kronope.
La réalité des mines est recréée par un univers sonore et visuel particulièrement étonnant. L’enfer qu’était la vie dans les mines ainsi que la cruauté des exploiteurs sont parfaitement représentés. La violence n’est pas ici montrée de manière réaliste mais symboliquement dans une beauté scénique qui ne saurait laisser indifférent.
Ils sont cinq comédiens pour une cinquantaine de rôles. Avec ce spectacle, la compagnie réalise une magnifique chorégraphie des corps et des lumières. Ils sont à la fois mineurs et propriétaires, exploités et exploiteurs. Tous les personnages ont des masques qui représentent leurs catégories sociales, à l’exception des cinq personnages principaux : Etienne, Catherine, Madame et Monsieur Maheu ainsi que Chaval.
Ce texte est encore criant de vérité : « Les gros s’engraissent sur le cadavre des petits ». En peignant la société de Zola, le Théâtre du Kronope dépeint également (malheureusement) également la nôtre.
Un très beau moment qui permet de découvrir ou redécouvrir cette œuvre majeure de la littérature française.
C’est un sacré défi que d’adapter ce roman fleuve d’Emile Zola. En effet, il faut préserver la force de son texte, tout en proposant une adaptation que puisse résister à l’épreuve du plateau. On peut dire que cela fonctionne à merveille dans cette adaptation du Théâtre du Kronope.
La réalité des mines est recréée par un univers sonore et visuel particulièrement étonnant. L’enfer qu’était la vie dans les mines ainsi que la cruauté des exploiteurs sont parfaitement représentés. La violence n’est pas ici montrée de manière réaliste mais symboliquement dans une beauté scénique qui ne saurait laisser indifférent.
Ils sont cinq comédiens pour une cinquantaine de rôles. Avec ce spectacle, la compagnie réalise une magnifique chorégraphie des corps et des lumières. Ils sont à la fois mineurs et propriétaires, exploités et exploiteurs. Tous les personnages ont des masques qui représentent leurs catégories sociales, à l’exception des cinq personnages principaux : Etienne, Catherine, Madame et Monsieur Maheu ainsi que Chaval.
Ce texte est encore criant de vérité : « Les gros s’engraissent sur le cadavre des petits ». En peignant la société de Zola, le Théâtre du Kronope dépeint également (malheureusement) également la nôtre.
Un très beau moment qui permet de découvrir ou redécouvrir cette œuvre majeure de la littérature française.
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