- En tournée
- En tournée dans toute la France
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Eric Dupond-Moretti à la barre

Mis en scène par Philippe Lellouche
8,5/10
83%
- En tournée dans toute la France
Itinéraire
Billets de 18,00 à 58,00 €
Evénement plus programmé pour le moment
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Seul en scène, seul à la barre. Éric Dupond-Moretti revient sur sa carrière épique, ce qu'il a vécu.
Il dresse le bilan des procès historiques, raconte les affaires médiatiques. Il y a les acquittements, souvent, des polémiques dans la presse. Et puis il y a l’homme derrière la robe d’avocat.
Libre. En colère. Révolté. Éric Dupond-Moretti nous confie ses vérités.
Éric Dupond-Moretti est un avocat pénaliste de 57 ans. Il a notamment défendu Georges Tron, Jérôme Cahuzac, Karim Benzema, Bernard Tapie, Yvan Colonna, Nikola Karabatic...
Autant dire qu'il a des choses à raconter.
Toutes les critiques
Avocat/Comédien que de similitudes en fait ! Il n'y a, j'oserai dire que la scène qui change !
Un excellent moment qui reprend en partie le livre de EDM sorti il y a quelques mois.
EDM défend sur scène ses convictions et sa conception de la justice. Après on partage ou pas, c'est un autre débat ! Et comme c'est un épicurien, il pratique l'humour avec habilité ce qui dédramatise le propos.
On ne sort pas indemne de ce spectacle et on y apprend beaucoup sur la justice de notre pays.
A voir absolument !
Un excellent moment qui reprend en partie le livre de EDM sorti il y a quelques mois.
EDM défend sur scène ses convictions et sa conception de la justice. Après on partage ou pas, c'est un autre débat ! Et comme c'est un épicurien, il pratique l'humour avec habilité ce qui dédramatise le propos.
On ne sort pas indemne de ce spectacle et on y apprend beaucoup sur la justice de notre pays.
A voir absolument !
Assez déroutant de découvrir derrière le ténor du barreau un homme sensible et émouvant. Il tente de nous faire partager ses convictions et il y arrive forcément car il a du talent et les idées qu’il défend sont plutôt bonnes, il est intelligent et il réfléchit, c’est rare et précieux.
On passe un délicieux moment à écouter maître Dupond-Moretti qui recueille après un silence religieux pendant tout son spectacle, un tonnerre d’applaudissements bien mérité.
On passe un délicieux moment à écouter maître Dupond-Moretti qui recueille après un silence religieux pendant tout son spectacle, un tonnerre d’applaudissements bien mérité.
Depuis plusieurs mois, la Justice est un thème en vogue dans les théâtres parisiens. On ne compte plus les spectacles lui étant consacrés. Avec plus ou moins de réussite …
Ici, pas de comédie ou de drame. Cela n’est pas réellement une pièce, pas exactement une conférence non plus, ni tout à fait un one-man-show. C’est un peu tout cela à la fois. Un spectacle hybride en somme.
Sur scène, pas de comédien non plus (professionnel s’entend !). Le public a face à lui un véritable avocat. Et pas des moindres, puisqu’il s’agit d’un ténor des barreaux français : Eric Dupond-Moretti.
Star des prétoires, aimée des médias pour son franc-parler, cette image fait trop souvent oublier qu’avant tout, derrière la robe noire, il y a un homme. Et c’est bel et bien cet homme qui vient se dévoiler sur la scène du théâtre de la Madeleine. Cartable à la main, à peine sous la lumière des projecteurs, il interpelle la salle. La naissance de sa vocation, sa passion pour ce métier (véritablement palpable), ses relations avec ses confrères, sa vision de la magistrature, il ne s’interdit aucun sujet. Le verbe est grave, de temps à autre relevé d’une touche d’humour. Le propos est ciselé et cinglant. Il peut choquer, voire indigner. Cependant, l’homme de loi n’a cure des polémiques, que cela soit dans ses dossiers ou, ici, sur scène. Il prend ainsi un soin particulier à décortiquer les arcanes de la Justice, ses travers et faux-semblants. La société subit également le même sort. Il énonce d’ailleurs quelques vérités, n’hésitant pas à étriller les réseaux sociaux. Une analyse sans concession, mais qui démontre combien l’avocat garde un regard ouvert sur notre époque. Adeptes du propos lisse et conventionnel, passez votre chemin. Eric Dupond-Moretti ne s’encombre pas du politiquement correct. Il sait aussi faire preuve d'une réelle tendresse lorsqu'il aborde sa famille, et plus particulièrement sa mère.
Le texte est bien construit, cheminant telle une histoire avec un début et une fin. Une histoire décomposée en chapitres, facile à suivre.
Le décor est simple, sobre, mais il se suffit à lui-même. A mille lieues du décorum des salles d’audience, il n’est pas là pour impressionner mais pour mettre en valeur l’interprète. Ce dernier n’est pas comédien, bien sûr. D’ailleurs, à aucun moment, il ne revendique de l’être. Ses seules intonations de voix et sa présence suffisent cependant à captiver le public présent. L’homme a de la prestance et manie la langue française comme personne.
Un spectacle-vérité dont il serait dommage de se priver.
Bravo Maître !
Ici, pas de comédie ou de drame. Cela n’est pas réellement une pièce, pas exactement une conférence non plus, ni tout à fait un one-man-show. C’est un peu tout cela à la fois. Un spectacle hybride en somme.
Sur scène, pas de comédien non plus (professionnel s’entend !). Le public a face à lui un véritable avocat. Et pas des moindres, puisqu’il s’agit d’un ténor des barreaux français : Eric Dupond-Moretti.
Star des prétoires, aimée des médias pour son franc-parler, cette image fait trop souvent oublier qu’avant tout, derrière la robe noire, il y a un homme. Et c’est bel et bien cet homme qui vient se dévoiler sur la scène du théâtre de la Madeleine. Cartable à la main, à peine sous la lumière des projecteurs, il interpelle la salle. La naissance de sa vocation, sa passion pour ce métier (véritablement palpable), ses relations avec ses confrères, sa vision de la magistrature, il ne s’interdit aucun sujet. Le verbe est grave, de temps à autre relevé d’une touche d’humour. Le propos est ciselé et cinglant. Il peut choquer, voire indigner. Cependant, l’homme de loi n’a cure des polémiques, que cela soit dans ses dossiers ou, ici, sur scène. Il prend ainsi un soin particulier à décortiquer les arcanes de la Justice, ses travers et faux-semblants. La société subit également le même sort. Il énonce d’ailleurs quelques vérités, n’hésitant pas à étriller les réseaux sociaux. Une analyse sans concession, mais qui démontre combien l’avocat garde un regard ouvert sur notre époque. Adeptes du propos lisse et conventionnel, passez votre chemin. Eric Dupond-Moretti ne s’encombre pas du politiquement correct. Il sait aussi faire preuve d'une réelle tendresse lorsqu'il aborde sa famille, et plus particulièrement sa mère.
Le texte est bien construit, cheminant telle une histoire avec un début et une fin. Une histoire décomposée en chapitres, facile à suivre.
Le décor est simple, sobre, mais il se suffit à lui-même. A mille lieues du décorum des salles d’audience, il n’est pas là pour impressionner mais pour mettre en valeur l’interprète. Ce dernier n’est pas comédien, bien sûr. D’ailleurs, à aucun moment, il ne revendique de l’être. Ses seules intonations de voix et sa présence suffisent cependant à captiver le public présent. L’homme a de la prestance et manie la langue française comme personne.
Un spectacle-vérité dont il serait dommage de se priver.
Bravo Maître !
Pendant 1h40, Me Dupont-Moretti se livre, avec tact et sans pathos sur lui-même et sur son parcours qui l'a conduit à la notoriété.
Son texte est travaillé, ciselé, et ne manque pas de traits d'humour (un peu cabotin parfois le maitre qui sent détendre l'atmosphère ) ! ) qui émaillent le fond de son propos et l'expression de son attachement viscéral aux droits de l'accusé, à sa vérité. Face aux jugements hâtifs que les réseaux sociaux, aux pratiques de certains médias assoiffés de sensationnel, aux dérives internes à la machine judiciaire qui broie le secret professionnel, Dupont-Moretti se dresse comme une herse salutaire devant ceux qui à force d'égratigner les libertés, les restreignent. Et là, pas de faux semblants. Comme une houle un jour de tempête, l'homme déploie avec force ses convictions étayées par sa désormais longue pratique.
La seule déception et elle n'est pas neutre, le son minable du théâtre de la Madeleine, notamment en catégorie 3 : on paie quand même près de 30 euros pour une écoute inconfortable lorsque l'avocat acteur module mezzo voce son discours. Maitre Dupont-Moretti, par la qualité de son propos méritait mieux que cette salle qui n'a pas pris le soin de se mettre au gout du jour, sauf pour les tarifs...
Son texte est travaillé, ciselé, et ne manque pas de traits d'humour (un peu cabotin parfois le maitre qui sent détendre l'atmosphère ) ! ) qui émaillent le fond de son propos et l'expression de son attachement viscéral aux droits de l'accusé, à sa vérité. Face aux jugements hâtifs que les réseaux sociaux, aux pratiques de certains médias assoiffés de sensationnel, aux dérives internes à la machine judiciaire qui broie le secret professionnel, Dupont-Moretti se dresse comme une herse salutaire devant ceux qui à force d'égratigner les libertés, les restreignent. Et là, pas de faux semblants. Comme une houle un jour de tempête, l'homme déploie avec force ses convictions étayées par sa désormais longue pratique.
La seule déception et elle n'est pas neutre, le son minable du théâtre de la Madeleine, notamment en catégorie 3 : on paie quand même près de 30 euros pour une écoute inconfortable lorsque l'avocat acteur module mezzo voce son discours. Maitre Dupont-Moretti, par la qualité de son propos méritait mieux que cette salle qui n'a pas pris le soin de se mettre au gout du jour, sauf pour les tarifs...
Je dois dire que c’est la première fois que nous assistons à une pièce où une seule personne compose (ceci n’est pas un one man show) et nous confie en homme libre ce qu'il pense, ses expériences de vie. Cette expérience est troublante et assez intime, un silence complet doit être fait. Très peu d'artifices, l'homme se présente seul et enchaîne pendant plus d'1h30.
Chapeau pour ce nouveau défi.
Seul regret, en catégorie 3 (2ème étage) le son était parfois un peu bas, quelques fins de phrases étaient dures à saisir mais je suis sûre que cela sera corrigé rapidement.
Chapeau pour ce nouveau défi.
Seul regret, en catégorie 3 (2ème étage) le son était parfois un peu bas, quelques fins de phrases étaient dures à saisir mais je suis sûre que cela sera corrigé rapidement.
Les avis de la rédaction
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