- Danse / Cirque / Autres
- Théâtre du Rond-Point
- Paris 8ème
Dystopia / Un Poyo Rojo II
- Alfonso Barón
- Luciano Rosso
- Théâtre du Rond-Point
- 2bis, Avenue Franklin D. Roosevelt
- 75008 Paris
- Franklin D. Roosevelt (l.1, l.9)
Avec capteurs, écran vert, vidéo, interactivité et autres outils multimédias des nouvelles technologies, deux présentateurs dressent le portrait d’un monde aseptisé, à la perfection ouatée. Mais les contradictions humaines, les pires travers, finissent par envahir les corps, les mouvements et la scène. Danse, théâtre corporel ou cirque savoureux, Dystopia déchaîne sa puissance de drôleries musclées, désamorce par le rire l’effroi des visions futuristes les plus délirantes.
« ¿ De dónde venimos ? ¿ Hasta dónde llegamos ? »
Né en 2008 dans une banlieue de Buenos Aires, triomphe dans plus de 30 pays en 15 ans de tournée intensive, l’exploit physico-comique de Un Poyo Rojo a enflammé le Rond-Point de 2016 à 2021. Ballet sado-maso hilarant, bijou d’une extrême liberté, irrésistible distorsion des schémas masculins, Un Poyo Rojo se prolonge avec Dystopia, dans un spectacle où le vestiaire des sportifs laisse place à un studio d’enregistrement.
Création le 24 juin 2022 au Teatro Naves del Espagnol, Madrid
L'AVIS DE LA REDACTION : 7,5/10
Bienvenue dans le monde 2.0 !
Après le succès de Un Poyo Rojo, nous attendions avec impatience la nouvelle création du duo argentin Alfonso Baron et Luciano Rosso.
Cette fois ils prennent le parti de dresser le portrait au vitriol de notre monde hyper connecté et de ses travers, qu’ils dénoncent à l’aide d’une série de sketchs caricaturaux mêlés à des images en incrustation sur fond vert.
Ecrans, capteurs et interactivité font partie intégrante du spectacle.
On ne peut que saluer la performance et le talent des artistes qui mixent à ce flux d’images la comédie, la danse et le chant.
On peut aussi applaudir la prouesse technique qui en fait un spectacle éminemment moderne et original.
Mais cette surexposition aux images qui nous est imposée (reflet de celle que nous avons dans la vie) nous donne une impression de tournis et nous sommes soulagés au bout d’une heure de pouvoir déconnecter.
A. Bejarano
Dommage.
Mais on passe tout de même un bon moment.
Après le succès de Un Poyo Rojo, nous attendions avec impatience la nouvelle création du duo argentin Alfonso Baron et Luciano Rosso.
Cette fois ils prennent le parti de dresser le portrait au vitriol de notre monde hyper connecté et de ses travers, qu’ils dénoncent à l’aide d’une série de sketchs caricaturaux mêlés à des images en incrustation sur fond vert.
Ecrans, capteurs et interactivité font partie intégrante du spectacle.
On ne peut que saluer la performance et le talent des artistes qui mixent à ce flux d’images la comédie, la danse et le chant.
On peut aussi applaudir la prouesse technique qui en fait un spectacle éminemment moderne et original, mais cette surexposition aux images qui nous est offerte (reflet de celle que nous avons dans la vie) nous donne une impression de tournis et on est soulagé au bout d’une heure de pouvoir déconnecter.