Audrey Vernon, Chagrin d'amour

Audrey Vernon, Chagrin d'amour
De Audrey Vernon
Mis en scène par Vincent Dedienne
Avec Audrey Vernon
  • Audrey Vernon
  • La Nouvelle Seine
  • Péniche sur berge, face au 3 quai Montebello
  • 75005 Paris
  • St-Michel (l.4, RER B et C)
Itinéraire
Billets de 11,00 à 35,00
Evénement plus programmé pour le moment
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De Phèdre à Jennifer Aniston... Seules en scène. Une comédienne, un souffleur, Phèdre... L'épopée d'un chagrin d'amour.

 

Un spectacle Unique, littéraire, poétique, drôle autour des grands chagrins d'amour de l'histoire et des moyens de s'en sortir... Freud, Joe Dassin, Maria Callas et Dalida se retrouvent pour un grand Karaoké.

Venez chanter, pleurer et retomber amoureux !

Note rapide
3,5/10
pour 2 notes et 1 critique
1 critique
Note de 1 à 3
50%
0 critique
Note de 4 à 7
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0 critique
Note de 8 à 10
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1 critique
28 juin 2015
3/10
229
« Un spectacle unique littéraire, poétique, drôle ». Voilà comment se présente modestement Chagrin d'amour.

Une affiche mystérieuse où la comédienne nue laisse apparaître une poitrine généreuse, le regard perdu dans l'éternel, les cheveux mouillés. Bref, on cherche en vain le second degré parmi les éléments de ce spectacle qui s'annonce pourtant comme drôle.
Chagrin d'amour rappelle une situation dramatique dans laquelle certains d'entre vous se reconnaîtrons. Si toutefois ce n'est pas le cas n'hésitez pas à sauter le paragraphe qui suit. Si au contraire vous souhaitez manifester votre accord sur le fait que ces situations sont dramatiques et qu'elle relèvent d'un tabou de société très certainement mis sous le tapis par le gouvernement et le réseau de la franc-maçonnerie, n'hésitez pas à m'écrire au courrier du coeur sans espérer de réponse de ma part.

La situation est la suivante : vous avez été invité(e) à une « boum », une « teuf », une « partyyyy » comme disent les jeunes branchés anglophones. La boum se passe chez Fabrice Pelletier, un ami de votre collègue de bureau Cécilia, celle avec qui vous partagez des moments d'émotion intenses sur le système de redistribution économique dans l'hexagone autour de la machine à café. Fabrice est aimable mais vous êtes surtout séduit(e) par le fait que Fabrice ait un balcon en plein centre de Paris ce qui lui attribue un capital de sympathie inégalable à vos yeux emplis de vénalité. Vous allez donc à cette boum où vous ne connaissez pas grand monde. C'est le milieu de la soirée. Vous profitez du balcon. Et là, ça vous tombe dessus. Il ou elle arrive, vous salue, trinque avec vous, et c'est la fin. Vous êtes pris en otage avec un(e) inconnu(e) un peu ivre en monologue intra-centro-centré qui vous parle de sa dernière séance chez le psy, de son ex qu'il/elle n'arrive pas à oublier et qui tente de vous donner sa vision hyper convaincante sur l'amour et comment guérir d'un chagrin d'amour. Bref, vous avez envie de vomir mais vous faites bonne figure. Deux solutions s'offrent à vous :
- 1/ Feindre une envie d'uriner. Afin de conserver votre crédibilité commencez à piétiner sur place plusieurs minutes avant de déclarer que si la personne dit un mot de plus vous allez faire une descente d'organe.
- 2/ Attendre que l'heure passe et souffrir en silence dans une salle congelée par la climatisation. Mais ça c'est seulement si vous êtes dans les rangs du public de Chagrin d'amour.

Le spectacle est un dialogue entre une comédienne en pleine répétition de Phèdre (de Racine, Jean de son prénom. Une sorte de Booba du XVIIème) et son souffleur qui s'apparente d'ailleurs plus à un metteur en scène. La comédienne refuse que Phèdre meure et la pseudo-discussion entre la comédienne et la bande-son du souffleur donne lieu à un ensemble de pseudo-réflexions sur l'amour, les couple célèbres, pseudo-etc. J'avoue avoir du mal à résumer le spectacle tant il manque de structure et laisse surtout entendre un texte bavard, sans rythme et étrangement prétentieux. C'est en tout cas ce qu'il ressort de ce spectacle qui m'a semblé égocentrique et terriblement ennuyeux. Le générique de fin nous montre à travers un montage powerpoint de haut niveau une série de photos de couples célèbres accompagnée d'une chanson interprétée par Audrey Vernon qui nous poussent sur les dernières marches de cette lente descente aux enfers, accélérée par le rappel forcé où la salle doit chanter en chœur « J'ai encore rêvé d'elle. ». Vomi assuré.

Néanmoins, je me sens obligé par souci d’honnêteté de signaler que la salle rit, un peu. Et que l'absence de malaise vagal durant la représentation semble prouver que le spectacle ne représente aucun danger pour la santé, mais juste une simple perte de temps.
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Notes détaillées (pour les plus courageux)
Texte
Jeu d'acteur
Rire
Intérêt intellectuel
Mise en scène et décor