- En tournée
- En tournée dans toute la France
Alex Ramirès, Sensiblement Viril

Avec Alex Ramirès
- Alex Ramirès
8/10
- En tournée dans toute la France
Itinéraire
Billets de 11,00 à 35,00 €
Evénement plus programmé pour le moment
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Peut-on être à la fois Viril et Sensible ?
Pour Alex, tout est une question d'entre-deux :
On peut bruncher en amoureux mais rêver de plan d'un soir...
On peut faire ses courses comme un Bad Boy et pleurer sur du Adèle...
On peut se la péter à la salle de sport et perdre tous ses moyens quand on a un 1er Rendez-Vous...
On peut adorer les enfants mais avoir envie de frapper ses potes qui viennent d'être parents...
Avec une énergie rare, Alex s'assume en toute contradiction dans un spectacle à son image: "Sensiblement Viril ".
Un rythme effréné dans lequel son sens du show laisse toujours une place à l'émotion, car On peut aussi être drôle et touchant !
Toutes les critiques
Cette année, j'avais prévu de ne voir que très peu de one-man show à Avignon, mais celui-ci a retenu mon attention. Cela fait un moment que je suis le comédien Alex Ramirès et je dois dire que j’avais hâte de découvrir son tout dernier spectacle.
Après une première partie prometteuse assurée par le jeune Roman Doduik, Alex Ramirès arrive sur scène, masqué dans un premier temps, et nous dévoile alors son spectacle qui se veut aussi drôle que touchant. "Sensiblement Viril" se présente, entre stand-up et sketches, avec un texte fin et soigné et amené avec légèreté, et dans un jeu et une mise en scène énergiques et dynamiques. C’est avec une attitude sincère et attachante qu’Alex nous livre un one-man show plus personnel où il s’interroge sur les notions de virilité et de sensibilité, et si les deux peuvent aller de pair… Avec quelques références à l’actualité, en cassant un peu les clichés, il nous parle de couple, de son homosexualité, des étiquettes que la société nous colle, mais aussi des jeunes parents, ou encore la touchante interprétation d'une nounou alcoolique. Il évoque aussi son grand intérêt pour la musique et les clips, et nous fera même une petite démonstration d'un moment de vie comme si l'on était dans un de ces clips qui donnent la pêche.
Un très beau message est d’ailleurs évoqué avec un final entraînant et plein de poésie. Alors, peut-on être à la fois viril et sensible ? En tout cas, Alex Ramirès en donne un bel aperçu avec ce nouveau spectacle efficace, écrit avec finesse, drôle et touchant. Alors, n’hésitez absolument pas à venir découvrir ce jeune talent de l’humour !
Après une première partie prometteuse assurée par le jeune Roman Doduik, Alex Ramirès arrive sur scène, masqué dans un premier temps, et nous dévoile alors son spectacle qui se veut aussi drôle que touchant. "Sensiblement Viril" se présente, entre stand-up et sketches, avec un texte fin et soigné et amené avec légèreté, et dans un jeu et une mise en scène énergiques et dynamiques. C’est avec une attitude sincère et attachante qu’Alex nous livre un one-man show plus personnel où il s’interroge sur les notions de virilité et de sensibilité, et si les deux peuvent aller de pair… Avec quelques références à l’actualité, en cassant un peu les clichés, il nous parle de couple, de son homosexualité, des étiquettes que la société nous colle, mais aussi des jeunes parents, ou encore la touchante interprétation d'une nounou alcoolique. Il évoque aussi son grand intérêt pour la musique et les clips, et nous fera même une petite démonstration d'un moment de vie comme si l'on était dans un de ces clips qui donnent la pêche.
Un très beau message est d’ailleurs évoqué avec un final entraînant et plein de poésie. Alors, peut-on être à la fois viril et sensible ? En tout cas, Alex Ramirès en donne un bel aperçu avec ce nouveau spectacle efficace, écrit avec finesse, drôle et touchant. Alors, n’hésitez absolument pas à venir découvrir ce jeune talent de l’humour !
J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'univers durant la première partie du spectacle, qui est clairement en dessous du reste.
En effet, par la suite, le spectacle est beaucoup plus percutant et intéressant. On en sort vraiment ravi. Je retiens surtout le personnage de la nounou et la cour de recré.
Alex Ramires est réellement un artiste à suivre. Cependant j'espère que pour ses prochains spectacles, il ira vers un univers beaucoup plus décalé.
En effet, par la suite, le spectacle est beaucoup plus percutant et intéressant. On en sort vraiment ravi. Je retiens surtout le personnage de la nounou et la cour de recré.
Alex Ramires est réellement un artiste à suivre. Cependant j'espère que pour ses prochains spectacles, il ira vers un univers beaucoup plus décalé.
Alex Ramirès, qui a assuré la première partie de l’humoriste Gad Elmaleh et du ventriloque Jeff Panacloc accompagné de son insolente mais hilarante marionnette Jean-Marc, s’installe au Théâtre des Blancs Manteaux et fait sa crise aussi bien d’immaturité que de rire, pour notre plus grand bonheur.
A peine arrivé sur scène, Alex nous avoue qu’il a un défaut : il est immature. C’est ainsi que ce grand enfant amoureux de la vie va partager avec nous ses souvenirs d’écolier en récréation, le moment préféré de sa scolarité, avec le royaume de la polygamie enfantine ou les différents jeux teintés d’insouciance comme celui du péage d’une simple tape dans la main.
Sa description hyper réaliste d’une scène de repas à la cantine est particulièrement plaisante, suivie de la vie plus générale à l’école où chaque protagoniste est comparé à un animal s’insérant dans une chaîne alimentaire, allant des tortues (les CP qui ont un cartable plus gros qu’eux sur le dos) aux autruches (les gamins qui courent partout sans savoir pourquoi) en passant par les girafes (les grands de quatorze ans qui ont redoublé plusieurs fois).
Dans une tenue très décontractée et tout de noir vêtu, Alex Ramirès va enchaîner les sketchs dans un one man show ponctué d’une grande dose d’humour tendre et de bons moments, tour à tour légers ou plus profonds. Tout s’incorpore avec une fluidité notable et chaque scène devient un savoureux instant de bonne humeur. De sa chanson pour l’entretien d’embauche, hilarante, aux pubs et aux super-héros (dont la conversation ressemblant à un coming-out déguisé est très juste), nous nous laissons emporter par le bel univers de ce comédien talentueux, interprétant également un candidat de téléréalité, un peu trop caricatural, mais si réaliste et drôle à souhait. De quoi préférer sortir que de subir cela dans la petite lucarne mais cela nous rappelle forcément un subtil mélange de tous ceux qui se lancent dans ce genre d’aventures. Au détour de quelques expressions sélectionnées avec soin et maniées avec tact, nous nous interrogeons sur le syndrome du VDST (Vieux Dans Sa Tête) et regrettons amèrement de ne pas connaître Tatie chez qui on doit bien rire le mercredi, malgré un passage sensible et touchant sur la comparaison très juste entre être amoureux et une grosse cuite.
Les jeux de lumières renforcent le dynamisme de l’ensemble, cohérent et rondement mené, mis en scène avec attention par Stéphane Cazès. L’écriture, subtile et délicate, touche à notre âme en un instant. Alex Ramirès aime le cinéma pour oublier sa vie ordinaire et la rendre extraordinaire. Ce soir-là, juste après les attentats de Paris, il aura réussi à rendre notre soirée un peu moins morose et à nous faire oublier toute l’horreur du monde ambiant en troquant une heure de notre temps en soixante minutes de douceur avec une générosité scénique efficace venant d’un comédien qui a su garder un côté simple et accessible qui met totalement à l’aise.
Autant donc de bonnes raisons de ne pas se priver d’un divertissement de cette qualité et courir remplir les bancs du Théâtre des Blancs-Manteaux.
A peine arrivé sur scène, Alex nous avoue qu’il a un défaut : il est immature. C’est ainsi que ce grand enfant amoureux de la vie va partager avec nous ses souvenirs d’écolier en récréation, le moment préféré de sa scolarité, avec le royaume de la polygamie enfantine ou les différents jeux teintés d’insouciance comme celui du péage d’une simple tape dans la main.
Sa description hyper réaliste d’une scène de repas à la cantine est particulièrement plaisante, suivie de la vie plus générale à l’école où chaque protagoniste est comparé à un animal s’insérant dans une chaîne alimentaire, allant des tortues (les CP qui ont un cartable plus gros qu’eux sur le dos) aux autruches (les gamins qui courent partout sans savoir pourquoi) en passant par les girafes (les grands de quatorze ans qui ont redoublé plusieurs fois).
Dans une tenue très décontractée et tout de noir vêtu, Alex Ramirès va enchaîner les sketchs dans un one man show ponctué d’une grande dose d’humour tendre et de bons moments, tour à tour légers ou plus profonds. Tout s’incorpore avec une fluidité notable et chaque scène devient un savoureux instant de bonne humeur. De sa chanson pour l’entretien d’embauche, hilarante, aux pubs et aux super-héros (dont la conversation ressemblant à un coming-out déguisé est très juste), nous nous laissons emporter par le bel univers de ce comédien talentueux, interprétant également un candidat de téléréalité, un peu trop caricatural, mais si réaliste et drôle à souhait. De quoi préférer sortir que de subir cela dans la petite lucarne mais cela nous rappelle forcément un subtil mélange de tous ceux qui se lancent dans ce genre d’aventures. Au détour de quelques expressions sélectionnées avec soin et maniées avec tact, nous nous interrogeons sur le syndrome du VDST (Vieux Dans Sa Tête) et regrettons amèrement de ne pas connaître Tatie chez qui on doit bien rire le mercredi, malgré un passage sensible et touchant sur la comparaison très juste entre être amoureux et une grosse cuite.
Les jeux de lumières renforcent le dynamisme de l’ensemble, cohérent et rondement mené, mis en scène avec attention par Stéphane Cazès. L’écriture, subtile et délicate, touche à notre âme en un instant. Alex Ramirès aime le cinéma pour oublier sa vie ordinaire et la rendre extraordinaire. Ce soir-là, juste après les attentats de Paris, il aura réussi à rendre notre soirée un peu moins morose et à nous faire oublier toute l’horreur du monde ambiant en troquant une heure de notre temps en soixante minutes de douceur avec une générosité scénique efficace venant d’un comédien qui a su garder un côté simple et accessible qui met totalement à l’aise.
Autant donc de bonnes raisons de ne pas se priver d’un divertissement de cette qualité et courir remplir les bancs du Théâtre des Blancs-Manteaux.
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