Le plastique, c'est fantastique !
Surtout quand il peut devenir, au gré des courants d'air et, bien sûr, d'un soupçon de magie, nuage, fantôme, méduse, linceul. Cela n'a rien d'un traditionnel "spectacle de magie", comme le thème du festival pouvait le laisser supposer. Non, c'est plutôt une heure de chorégraphie, de féérie, de poésie et de musique : on en redemande !
Vu avec deux enfants : l'aîné, 14 ans, a adoré, le second, 11 ans, un peu décontenancé par l'absence de magie "classique", s'est quand même laissé emporter.

Théâtre, danse, magie… On se laisse emporter par l’émotion.
Musique baroque du Stabat Mater de Vivaldi.
Etienne Saglio en compagnie de sa marionnette joue avec les ombres et la lumière. Il évolue dans une ambiance poétique, irréelle et énigmatique.
Il entreprend une chorégraphie magnifique avec un lambeau de voile dans la main qui par magie se gonfle, s’agrandit et le drape avec élégance et légèreté. C’est magnifique.
Nous sommes dans le pays des songes. Les esprits et les fantômes voltigent dans les airs. Avec sa baguette de magicien il dirige ces créatures lumineuses dans une danse aérienne rythmée par Vivaldi. C’est enchanteur et féerique.

... En conclusion : Un spectacle de magie nouvelle dans toute sa brillante et intrigante efficacité qui nous laisse entre sidération et apaisement, étonnement et plaisir, touchés par cette expérience merveilleuse et enchanteresse.