Critiques pour l'événement Les feux de l'amour et du hasard
Pièce folledingue, oscillant entre le remake du soap des feux de l'amour et l'histoire de Marivaux, il faut y aller pour bien rire du feuilleton TV, uniquement. Les assidus du théâtre classique n'y trouveront aucun intérêt.
Pour ma part, je vais vous dire que je me suis extrêmement bien amusé, autant pour la mise en scène qui a revisité les clichés du soap mal joué, de la voix off aux intermèdes entre 2 scènes filmées jouées par des acteurs au rabais frustrés, qui se croient des vedettes ou en passe de l'être (dans leur rôle), aux doublages qui déraillent, que pour les idées destinées à dérouter ou à intégrer le spectateurs (panneaux "applause", étonnement...).
Je recommande vivement pour une bonne détente.
Pour ma part, je vais vous dire que je me suis extrêmement bien amusé, autant pour la mise en scène qui a revisité les clichés du soap mal joué, de la voix off aux intermèdes entre 2 scènes filmées jouées par des acteurs au rabais frustrés, qui se croient des vedettes ou en passe de l'être (dans leur rôle), aux doublages qui déraillent, que pour les idées destinées à dérouter ou à intégrer le spectateurs (panneaux "applause", étonnement...).
Je recommande vivement pour une bonne détente.
Quand la troupe de la Comédie Presque Française rend hommage au théâtre classique, c’est dans le strict respect du texte originel … ou presque. Bon, disons qu’il est brossé à grands traits … d’humour. Dans le collimateur de la joyeuse bande : « Le jeu de l’amour et du hasard ». Transposer Marivaux à une époque moderne, c’est ardu. Transposer Marivaux dans l’univers impitoyable du soap, franchement il fallait oser. Ces comédiens l’ont fait et comme ils ont eu raison.
Le résultat est vraiment très drôle.
La pièce s’appuie sur un triptyque simple qui peut se résumer en trois mots : amour, gloire et beauté. Le spectateur n’est plus au Palace, mais probablement quelque part sur la côte ouest des États-Unis ou peut-être dans un quelconque studio télé vers Santa Barbara … à moins que nous ne soyons à Dallas. Enfin, peu importe, revenons plutôt à notre histoire de marivaudage.
Lorsque Bob Flannagan envisage le mariage de sa fille, la belle et craquante, Victoria, en vue de perpétuer la dynastie, celle-ci met en place un audacieux stratagème afin d’étudier son prétendant, Brandon. Sans qu’il ne s’en rendre compte, elle va échanger sa place avec celle de sa femme de chambre. L’ennui, c’est que le futur (potentiel) époux a eu la même idée avec son chauffeur. Quiproquos, conversations ambiguës, situations rocambolesques … Tout est réuni pour que le plan tourne à la catastrophe.
Décor coloré aux couleurs très colorées, musique un tantinet gnangnan, comédiens jouant sur l’exagération de leurs propos, costumes délicieusement kitsch, coiffures permanentées (parce qu’ils le valent bien !) et évidemment l’inévitable bouteille d’alcool (personnage à elle seule), les références aux soaps des années 80 sont là. Le tournage de l’épisode peut débuter.
Oui, car en prenant place dans votre fauteuil, vous n’êtes plus au théâtre, mais vous assistez au tournage d’un nouvel épisode des « Feux de l’amour et du hasard », série dont le succès ne se dément pas depuis 18 ans (dixit la voix off). Vous assistez donc au tournage, mais aussi à l’envers du décor, lorsque les caméras sont coupées. L’idée est judicieusement trouvée et bien menée. Par ailleurs, cela donne un rythme particulier à la pièce, où comme dans les séries pastichées, on veut absolument connaître la suite.
« Les feux de l’amour et du hasard » est une pièce déjantée, mais qui fait un bien fou au moral. On rit, on rit, on rit. Les comédiens jouent parfaitement l’esprit soap, s’investissent et donnent un réel plaisir au public présent.
Une seule question demeure : Victoria et Brandon parviendront-ils à s’aimer ?
Vous le saurez en allant voir l’épisode 4731 des Feux de l’amour et du hasard.
Le résultat est vraiment très drôle.
La pièce s’appuie sur un triptyque simple qui peut se résumer en trois mots : amour, gloire et beauté. Le spectateur n’est plus au Palace, mais probablement quelque part sur la côte ouest des États-Unis ou peut-être dans un quelconque studio télé vers Santa Barbara … à moins que nous ne soyons à Dallas. Enfin, peu importe, revenons plutôt à notre histoire de marivaudage.
Lorsque Bob Flannagan envisage le mariage de sa fille, la belle et craquante, Victoria, en vue de perpétuer la dynastie, celle-ci met en place un audacieux stratagème afin d’étudier son prétendant, Brandon. Sans qu’il ne s’en rendre compte, elle va échanger sa place avec celle de sa femme de chambre. L’ennui, c’est que le futur (potentiel) époux a eu la même idée avec son chauffeur. Quiproquos, conversations ambiguës, situations rocambolesques … Tout est réuni pour que le plan tourne à la catastrophe.
Décor coloré aux couleurs très colorées, musique un tantinet gnangnan, comédiens jouant sur l’exagération de leurs propos, costumes délicieusement kitsch, coiffures permanentées (parce qu’ils le valent bien !) et évidemment l’inévitable bouteille d’alcool (personnage à elle seule), les références aux soaps des années 80 sont là. Le tournage de l’épisode peut débuter.
Oui, car en prenant place dans votre fauteuil, vous n’êtes plus au théâtre, mais vous assistez au tournage d’un nouvel épisode des « Feux de l’amour et du hasard », série dont le succès ne se dément pas depuis 18 ans (dixit la voix off). Vous assistez donc au tournage, mais aussi à l’envers du décor, lorsque les caméras sont coupées. L’idée est judicieusement trouvée et bien menée. Par ailleurs, cela donne un rythme particulier à la pièce, où comme dans les séries pastichées, on veut absolument connaître la suite.
« Les feux de l’amour et du hasard » est une pièce déjantée, mais qui fait un bien fou au moral. On rit, on rit, on rit. Les comédiens jouent parfaitement l’esprit soap, s’investissent et donnent un réel plaisir au public présent.
Une seule question demeure : Victoria et Brandon parviendront-ils à s’aimer ?
Vous le saurez en allant voir l’épisode 4731 des Feux de l’amour et du hasard.