Critiques pour l'événement Le Chien
Le monde extérieur s'arrête une fois que le noir se fait sur scène. Le calme vient doucement et les moments d'intensité sont perturbés par les sonneries de téléphone qui ont été volontairement laissés en mode son. Cela met en exergue l'émotion sincère qui nous touche. J'entends par-ci, par-là quelques larmes qui s'écoulent.
Comment rester de marbre face à l'horreur de la situation et à ces images qui viennent tout de suite en tête ? La voix des comédiens est délicate. Sur scène, il y a juste quatre cubes en bois sur fond noir. Les deux hommes bougent doucement sans aucun mouvement brusque. La gestuelle est accompagnée subtilement avec la lumière. Par contre, je n'aime pas trop les transitions musicales qui pour moi, n'apportent rien.
Lorsque le spectacle touche à sa fin. Le noir se fait progressivement sur scène pour laisser le temps au spectateur de revenir sur la planète terre en 2016. Puis les applaudissements viennent et ne s'arrêtent pas. Humblement les comédiens nous remercient ainsi que les techniciens. Le calme revient doucement. Les portes s'ouvrent. Il faut partir car un autre spectacle se joue après. L'émotion est toujours là coincée au coin du coeur. Une fois dehors, je croise un SDF qui crie "au pied Argos". Je le regarde avancer et une larme coule simplement d'un oeil. L'air frais me fait du bien. J'avance dans un silence calme avant de revoir la foule qui m'entoure partout.
Une pièce touchante qui sait, avec une mise en scène simple, mettre en valeur des comédiens de talent et un magnifique texte.
Comment rester de marbre face à l'horreur de la situation et à ces images qui viennent tout de suite en tête ? La voix des comédiens est délicate. Sur scène, il y a juste quatre cubes en bois sur fond noir. Les deux hommes bougent doucement sans aucun mouvement brusque. La gestuelle est accompagnée subtilement avec la lumière. Par contre, je n'aime pas trop les transitions musicales qui pour moi, n'apportent rien.
Lorsque le spectacle touche à sa fin. Le noir se fait progressivement sur scène pour laisser le temps au spectateur de revenir sur la planète terre en 2016. Puis les applaudissements viennent et ne s'arrêtent pas. Humblement les comédiens nous remercient ainsi que les techniciens. Le calme revient doucement. Les portes s'ouvrent. Il faut partir car un autre spectacle se joue après. L'émotion est toujours là coincée au coin du coeur. Une fois dehors, je croise un SDF qui crie "au pied Argos". Je le regarde avancer et une larme coule simplement d'un oeil. L'air frais me fait du bien. J'avance dans un silence calme avant de revoir la foule qui m'entoure partout.
Une pièce touchante qui sait, avec une mise en scène simple, mettre en valeur des comédiens de talent et un magnifique texte.
La balise Argos
Si vous voulez voir une pièce de théâtre, passez votre chemin, si vous voulez écoutez une histoire, belle et émouvante, arrêtez-vous et laissez-vous conter fleurette. Vous serez séduit, c’est sûr.
L’histoire peut paraître somme toute banale au début. Un écrivain, nouvellement installé dans le village, croise régulièrement, au détour de ses promenades dans la campagne, le vieux médecin toujours accompagné de son chien. De ces rencontres va naitre une amitié, simple mais vraie. Pas de quoi fouetter un chat me direz-vous. Détrompez-vous ! Argos, le chien du médecin, aurait 40 ans. Surprenant, non ! Et à la mort accidentelle de celui-ci, son maitre va se tirer une balle dans la tête, emportant avec lui ses secrets…. Pour les connaître, c’est au théâtre Rive gauche qu’il faudra aller.
Le chien est un récit palpitant, passionnant, émouvant. C’est à la fois une enquête policière, une page d’histoire, une tragédie, un roman d’amour, narré par 2 magnifiques voies que celles de Mathieu Barbier et Patrice Dehent. Ils ne jouent pas, ils sont l’écrivain et le médecin.
"Si les hommes ont la naïveté de croire en Dieu, les chiens ont la naïveté de croire en l'homme."
Si vous voulez voir une pièce de théâtre, passez votre chemin, si vous voulez écoutez une histoire, belle et émouvante, arrêtez-vous et laissez-vous conter fleurette. Vous serez séduit, c’est sûr.
L’histoire peut paraître somme toute banale au début. Un écrivain, nouvellement installé dans le village, croise régulièrement, au détour de ses promenades dans la campagne, le vieux médecin toujours accompagné de son chien. De ces rencontres va naitre une amitié, simple mais vraie. Pas de quoi fouetter un chat me direz-vous. Détrompez-vous ! Argos, le chien du médecin, aurait 40 ans. Surprenant, non ! Et à la mort accidentelle de celui-ci, son maitre va se tirer une balle dans la tête, emportant avec lui ses secrets…. Pour les connaître, c’est au théâtre Rive gauche qu’il faudra aller.
Le chien est un récit palpitant, passionnant, émouvant. C’est à la fois une enquête policière, une page d’histoire, une tragédie, un roman d’amour, narré par 2 magnifiques voies que celles de Mathieu Barbier et Patrice Dehent. Ils ne jouent pas, ils sont l’écrivain et le médecin.
"Si les hommes ont la naïveté de croire en Dieu, les chiens ont la naïveté de croire en l'homme."
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