Critiques pour l'événement La Raison d'Aymé
Si vous aimez vous détendre en allant voir une pièce de pur boulevard, vous avez raison d’aimer cette comédie d’Isabelle Mergault.
Gérard Jugnot fait son show avec drôlerie et le talent qu’on lui connait. Le cœur a des raisons que la raison ignore mais le mien de cœur balance entre satisfaction d’un bon moment de détente et insatisfaction d’un texte pauvre à l’humour prévisible.
Une histoire banale d’un homme riche et vieillissant qui aime à en perdre la raison et se croit aimé d’une jeune femme uniquement intéressée que par son argent. La raison d’Aymé veille sur lui pour le sauver …
Gérard Jugnot fait son show avec drôlerie et le talent qu’on lui connait. Le cœur a des raisons que la raison ignore mais le mien de cœur balance entre satisfaction d’un bon moment de détente et insatisfaction d’un texte pauvre à l’humour prévisible.
Une histoire banale d’un homme riche et vieillissant qui aime à en perdre la raison et se croit aimé d’une jeune femme uniquement intéressée que par son argent. La raison d’Aymé veille sur lui pour le sauver …
Si vous aimez vous détendre en allant voir une pièce de pur boulevard, vous avez raison d’aimer cette comédie d’Isabelle Mergault. Gérard Jugnot fait son show avec drôlerie et le talent qu’on lui connait. Le cœur a des raisons que la raison ignore mais le mien de cœur balance entre satisfaction d’un bon moment de détente et insatisfaction d’un texte pauvre à l’humour prévisible.
Une histoire banale d’un homme riche et vieillissant qui aime à en perdre la raison et se croit aimé d’une jeune femme uniquement intéressée que par son argent. La raison d’Aymé veille sur lui pour le sauver …
Une histoire banale d’un homme riche et vieillissant qui aime à en perdre la raison et se croit aimé d’une jeune femme uniquement intéressée que par son argent. La raison d’Aymé veille sur lui pour le sauver …
Aymé aime Chloé. Mais, Chloé, elle, n’aime que le pascal (le billet de banque, pas le philosophe). Aussi, Aymé a-t-il raison d’aimer éperdument une jeune fille dont chacun perçoit qu’elle aime raisonnablement plus le compte en banque d’Aymé qu’Aymé lui-même ?
A cette douloureuse question, Pascal (le philosophe, pas le billet de banque) aurait certainement répondu que le cœur a ses raisons que la Raison ne connaît point. Et justement, point trop n’en faut pour cette dernière. Devant l’aveuglement obstiné d’Aymé, bien décidé à n’écouter que son cœur, la Raison prend son courage à deux mains et débarque en chair et en os … enfin plutôt en combinaison pattes d’eph et hauts talons. Destination : Venise, où le couple a posé ses valises le temps d’un voyage romantique. Très vite, l’encombrante invitée va mettre tout en œuvre pour ramener Aymé à la raison et déminer les plans de l’intéressée fiancée. Imbroglios et situations rocambolesques vont dès lors se succéder et le pauvre Aymé va vivre des aventures riches en rebondissements. Pour connaître le sort réservé aux différents protagonistes de cette intrigue, il faudra vous rendre au théâtre des Nouveautés.
J’ai aimé m’amuser des malheurs d’Aymé. Pour quelles raisons ?
L’histoire d’une part. Si le thème de la jeune maîtresse vénale peut apparaître classique, l’irruption (et surtout la matérialisation) de la Raison donne indéniablement une touche d’originalité au texte. Le duo amoureux se transforme alors en un trio autour duquel va se nouer de drolatiques dialogues de sourds. Venant parachever ce tableau humoristique, il faut ajouter les tentatives désespérées d’un tueur à gage bien décidé à mener à bien le contrat qui lui a été confié. Ce personnage offre à la pièce quelques effets humoristiques visuels bienvenus.
Les comédiens d’autre part. J’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver Isabelle Mergault sur scène (retour que j’attendais avec d’autant plus d’impatience que j’avais dévoré son roman « Un escargot tout chaud »). Elle incarne une Raison tenace et qui ne manque pas de répartie. De son côté Gérard Jugnot campe un riche industriel maladroit et candide. On aime s’agacer de son aveuglement. La fiancée est joliment interprétée par Anne-Sophie Germanaz. Enfin, comment ne pas saluer la prestation de Philippe Beglia, magistral et hilarant dans son rôle de tueur. Ses seules attitudes ou mimiques suffisent à provoquer le rire.
Un dernier mot pour les décors. S’ils demeurent simples, ils n’en sont pas moins soignés et beaux. Le spectateur a même droit, Sérénissime oblige, à un tour de gondole.
J’ai lu la déception de certaines critiques. Elle s’entend. Pour ma part, j’aurai un sentiment inverse car j’ai passé une soirée sympathique. Cette pièce ne poursuit qu’un seul but : faire rire le spectateur. Elle y parvient plutôt bien. Et si c’était cela, finalement, la raison d’aimer ?
A cette douloureuse question, Pascal (le philosophe, pas le billet de banque) aurait certainement répondu que le cœur a ses raisons que la Raison ne connaît point. Et justement, point trop n’en faut pour cette dernière. Devant l’aveuglement obstiné d’Aymé, bien décidé à n’écouter que son cœur, la Raison prend son courage à deux mains et débarque en chair et en os … enfin plutôt en combinaison pattes d’eph et hauts talons. Destination : Venise, où le couple a posé ses valises le temps d’un voyage romantique. Très vite, l’encombrante invitée va mettre tout en œuvre pour ramener Aymé à la raison et déminer les plans de l’intéressée fiancée. Imbroglios et situations rocambolesques vont dès lors se succéder et le pauvre Aymé va vivre des aventures riches en rebondissements. Pour connaître le sort réservé aux différents protagonistes de cette intrigue, il faudra vous rendre au théâtre des Nouveautés.
J’ai aimé m’amuser des malheurs d’Aymé. Pour quelles raisons ?
L’histoire d’une part. Si le thème de la jeune maîtresse vénale peut apparaître classique, l’irruption (et surtout la matérialisation) de la Raison donne indéniablement une touche d’originalité au texte. Le duo amoureux se transforme alors en un trio autour duquel va se nouer de drolatiques dialogues de sourds. Venant parachever ce tableau humoristique, il faut ajouter les tentatives désespérées d’un tueur à gage bien décidé à mener à bien le contrat qui lui a été confié. Ce personnage offre à la pièce quelques effets humoristiques visuels bienvenus.
Les comédiens d’autre part. J’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver Isabelle Mergault sur scène (retour que j’attendais avec d’autant plus d’impatience que j’avais dévoré son roman « Un escargot tout chaud »). Elle incarne une Raison tenace et qui ne manque pas de répartie. De son côté Gérard Jugnot campe un riche industriel maladroit et candide. On aime s’agacer de son aveuglement. La fiancée est joliment interprétée par Anne-Sophie Germanaz. Enfin, comment ne pas saluer la prestation de Philippe Beglia, magistral et hilarant dans son rôle de tueur. Ses seules attitudes ou mimiques suffisent à provoquer le rire.
Un dernier mot pour les décors. S’ils demeurent simples, ils n’en sont pas moins soignés et beaux. Le spectateur a même droit, Sérénissime oblige, à un tour de gondole.
J’ai lu la déception de certaines critiques. Elle s’entend. Pour ma part, j’aurai un sentiment inverse car j’ai passé une soirée sympathique. Cette pièce ne poursuit qu’un seul but : faire rire le spectateur. Elle y parvient plutôt bien. Et si c’était cela, finalement, la raison d’aimer ?
Même si les acteurs sont excellents nous avons été déçus par le texte.
Aucune surprise, tout est convenu, pas assez de rythme.
Aucune surprise, tout est convenu, pas assez de rythme.
Les avis de la rédaction