Une pièce très sympathique dans laquelle on rigole et on rit jaune.

L'histoire est moderne et très contemporaine. Elle est souvent amère, mais surprend parfois avec des moments de douceur. Les caractères des personnages ressortent bien, le jeu des acteurs est simple et efficace, très vivant et instaure une belle complicité avec le public.

Le petit bémol, c'est le côté peut-être trop prévisible ou cliché de l'histoire. Les personnages sont assez caricaturaux, on les met facilement dans des cases, et l'intrigue est finalement presque banale : d'un côté c'est tant mieux puisqu'on s'y reconnaît facilement, mais c'est dommage de voir venir certaines actions.

J'ai quand même passé un très bon moment, tout en simplicité, et ai aimé me laisser porter par les répliques cinglantes des comédiens.

Au vu de la plupart des critiques vues sur Au Balcon, on pouvait s'attendre à mieux. Les dialogues sont bien écrits et les répliques cinglantes fusent, mais les personnages sont si caricaturaux et antipathiques qu'il est difficile de s'y attacher, et carrément impossible de s'identifier à l'un comme à l'autre.

Il est macho et condescendant, elle est malheureuse et aigrie. Ils se disputent pendant plus d'une heure, tant et si bien qu'on se pose à plusieurs reprises la question de ce qu'ils font ensemble. Malgré quelques très bonnes réparties et d'indéniables rires, on finit par souhaiter que la pièce se termine... et leur relation aussi !

Hélas, encore une histoire de couple qui se déchire...
Déjà vue, donc, mais très bien jouée.

Un couple attend des amis qui doivent venir dîner.
Un appel du mari annonce qu'ils seront en retard car son épouse n'est pas rentrée, et elle est injoignable.
C'est le point de départ de cette comédie.
De questions en hypothèses quant à cette mystérieuse disparition, les personnages vont être amenés à s'interroger sur eux mêmes et à se remettre en question.
Après vingt ans de mariage l'heure est venue de faire le bilan de leur relation, avec humour, vacherie, mauvaise foi et émotion.

Que voila une bonne comédie, drôle, bien écrite et sans vulgarité.
On retiendra deux moments particulièrement hilarants :
l'explication de la fiscalité au moyen d'une baguette de pain, et la différence de conception de ce que sont le Nord et le Sud pour une femme et pour un homme.
Barbara Shultz et Arié Elmaleh campent les deux personnages.
Elle est pétillante avec beaucoup d'abattage,
lui est un mari ronchon et macho plus vrai que nature.
Chacun d'entre nous pourra probablement un peu se retrouver dans l'un et (ou) l'autre.
Audrey Schebat est réalisatrice et scénariste. La perruche est sa première pièce, et elle en assure la mise en scène.
C'est un coup d'essai réussi.

Une comedie sympathique, interprétée en duo, d'une durée de 1h15. Le décor est vite planté, nous voici témoins d'une crise de couple, avec ses disputes en mode réglement de compte, les trahisons. L'histoire est bien construite, pleines de surprises.
Les dialogues fusent, percutants, on rigole bien.

Un sujet ô combien bateau … et finalement on est agréablement surpris, par le jeu plutôt fin des 2 comédiens, par les dialogues qui font mouche.
Quelques répliques sont même extrêmement bien vues... Et au final on sort de là, réjoui(e)s, en se disant que c'était une bien bonne soirée !!

Mais où est passée Barbara Schulz ? Car la surprise de cette pièce c'est bien le jeu catastrophique d'Arié Elmaleh qui entraine dans ses fausses notes l'excellente comédienne que "l'on ne reconnait pas".
Barbara Schulz surjoue et va même jusqu'à se taper les cuisses constamment dans cette composition de femme au foyer qu'elle ne maitrise pas du tout.
Arié Elmaleh donne parfois le ton mais globalement n'est pas un comédien de théâtre, il ne tient pas sur la longueur.
C'est dommage car la pièce est bien écrite, il y a d'excellentes répliques mais tout cela manque profondément de direction d'acteur et de crédibilité. Dans le dernier quart d'heure de la pièce, Barbara Schulz est enfin dans le ton et on retrouve toute sa justesse et sa finesse (pour mémoire l'éveil du chameau la saison dernière à l'atelier où elle excellait avec Pascal Elbé).
La salle semble adhérer néanmoins à cette comédie "dramatique", il serait malhonnête de dire que c'est un mauvais spectacle.
Vous l'avez compris, je suis sorti très déçu.

Une pièce à la fois drôle et triste sur le couple.

Les répliques font mouche et sont justes, particulièrement celles concernant la place des femmes quadra divorcées.

Très agréable soirée de théâtre sur un texte moderne et enlevé.
L'histoire se tient de bout en bout même alors qu'elle aurait pu être tirée par les cheveux. Finalement non, c'est crédible et on y prend plaisir.

Je redécouvre Arié Elmaleh après l'avoir vu dans Le plus beau jour, pièce tout à fait "oubliable" mais j'y avais déjà noté un vrai talent de comédien. Il en fallait pour tirer son épingle du jeu de cette histoire gnangnan.
Dans La Perruche il peut enfin s'exprimer et exprimer son talent. Il n'en fait pas trop, est attachant, est capable de nuancer son jeu.

Barbara Schulz malheureusement n'a pas cette capacité. Pour l'avoir vue récemment avec Pascal Elbé, je retrouve le même personnage, les mêmes tics de jeu, les mêmes travers. Rigide, crispante, très maniérée. Elle appuie trop les effets gestuels et de voix. Elle manque de nuances pour le coup.

Mise en scène simple mais efficace. Les personnages occupent l'espace et semblent à leur aise. Petit moment comique inattendu lorsqu'un morceau de pain a volé dans la salle. Le public est toujours friand de ces moments imprévus.

Le public rit assez. Il est vrai que le texte est bien écrit et que les situations se succèdent rapidement passant du doute du couple, à la remise en question, aux comparaisons, aux lâchetés, la routine..... Arié Elmaleh est plus que crédible dans ce registre. Il est léger, sympathique, dissimulateur mais tendre, macho mais drôle.

Très sympathique soirée, légère et drôle. J'aurai certainement oublié cette pièce dans 6 mois mais d'ici là je n'ai pas regretté de la voir.