Critiques pour l'événement La Mère
Mise en scène épurée presque chirurgicale, couleurs froides comme le sont les rapports de cette famille qui n'en est plus une, rapports distants, dialogues déroutants.
Et pourtant, si une raison doit pousser à aller voir cette pièce c'est le magnifique jeu d'actrice de Catherine Hiegel. De la douceur à la folie furieuse elle donne tout sans compter. On l'aime, on a envie de la protéger mais on la déteste aussi, elle nous agace et elle donne envie de fuir comme le reste de sa famille.
Formidable actrice qui n'a pas volé son Molière.
Pour le reste il est vrai qu'il faut s'accrocher pour ne pas se perdre. C'est intense, beau, profond et ça pourrait presque flirter avec le snobinard...
Mais je reste heureuse de l'avoir vu. Y'a du travail derrière tout ça.
Et pourtant, si une raison doit pousser à aller voir cette pièce c'est le magnifique jeu d'actrice de Catherine Hiegel. De la douceur à la folie furieuse elle donne tout sans compter. On l'aime, on a envie de la protéger mais on la déteste aussi, elle nous agace et elle donne envie de fuir comme le reste de sa famille.
Formidable actrice qui n'a pas volé son Molière.
Pour le reste il est vrai qu'il faut s'accrocher pour ne pas se perdre. C'est intense, beau, profond et ça pourrait presque flirter avec le snobinard...
Mais je reste heureuse de l'avoir vu. Y'a du travail derrière tout ça.
Beaucoup de ressemblances avec Le Père, dans les thèmes, la répétition de répliques...
Trop peut être, difficile de ne pas comparer car j'avais énormément aimé Le Père...Et donc difficile de ne pas être déçue, surtout que malgré quelques belles scènes et de très bons acteurs, une mise en scène brouillonne rend cette pièce difficilement compréhensible.
Trop peut être, difficile de ne pas comparer car j'avais énormément aimé Le Père...Et donc difficile de ne pas être déçue, surtout que malgré quelques belles scènes et de très bons acteurs, une mise en scène brouillonne rend cette pièce difficilement compréhensible.
Décidément, Florian Zeller semble obsédé par la famille et ses complications. Avant Le Père, l’écrivain avait déjà signé La Mère en 2010, avec une Catherine Hiegel toujours aussi épatante. La pièce revient au Théâtre Hébertot pour l’automne. Zeller y explore subtilement les tourments d’une mère abandonnée par son fils adoré et les dérives d’un amour étouffant voire incestueux.
La partition zellerienne joue habilement sur le flou fantastique entourant son texte. Marcial di Fonzo Bo est parvenu à saisir ces zones brouillées dans une mise en scène chirurgicale. À voir de toute urgence !
La partition zellerienne joue habilement sur le flou fantastique entourant son texte. Marcial di Fonzo Bo est parvenu à saisir ces zones brouillées dans une mise en scène chirurgicale. À voir de toute urgence !
Une pièce déroutante et décevante. Les premières minutes laissent espérer une intrigue nourrie, portée par des acteurs de qualité dont une Catherine Hiegel bouleversante, mais l'écriture se perd rapidement dans des aller-retour obscurs, qu'une mise en scène brouillonne n'aide pas à déchiffrer.
Le sujet de la pièce donne envie de plonger dans la profondeur des personnages qui nous sont donnés à voir, mais on reste en surface, se contentant de surfer sur l'écume de ces premières minutes, sans parvenir à nous éclairer sur ces personnages, sans nous bousculer sur ce thème pourtant universel de la maternité.
Une déception donc que cette "Mère", là où le "Père" avait réussi l'exploit d'allier universalité d'un sujet et vérité d'un personnage qui nous était donné à comprendre, et que l'on accompagnait dans les méandres de ses errements.
Florian Zeller est très loin de signer là une pièce de son niveau.
Le sujet de la pièce donne envie de plonger dans la profondeur des personnages qui nous sont donnés à voir, mais on reste en surface, se contentant de surfer sur l'écume de ces premières minutes, sans parvenir à nous éclairer sur ces personnages, sans nous bousculer sur ce thème pourtant universel de la maternité.
Une déception donc que cette "Mère", là où le "Père" avait réussi l'exploit d'allier universalité d'un sujet et vérité d'un personnage qui nous était donné à comprendre, et que l'on accompagnait dans les méandres de ses errements.
Florian Zeller est très loin de signer là une pièce de son niveau.
Je crois que je suis passée à côté de cette pièce.
Au début j'étais déroutée par la répétition de certaines scènes... Je me suis dit que cette Mère était folle.
Puis son fils est vraiment arrivé. La confusion de Sarah et la compagne du fils m'ont fait penser que sa fille était morte. Puis son fils.
Et voila c'était fini.
J'ai trouvé tout ça brouillon, incompréhensible.
Quelques belles scènes tout de même mais j'ai trouvé que les acteurs manquaient un peu de passion. Ce n'était que la première semaine de sa sortie donc peut-être qu'avec le temps ce côté là s’améliorera.
Je n'ai pas compris cette pièce, c'est dommage car j'en avais très envie !
Au début j'étais déroutée par la répétition de certaines scènes... Je me suis dit que cette Mère était folle.
Puis son fils est vraiment arrivé. La confusion de Sarah et la compagne du fils m'ont fait penser que sa fille était morte. Puis son fils.
Et voila c'était fini.
J'ai trouvé tout ça brouillon, incompréhensible.
Quelques belles scènes tout de même mais j'ai trouvé que les acteurs manquaient un peu de passion. Ce n'était que la première semaine de sa sortie donc peut-être qu'avec le temps ce côté là s’améliorera.
Je n'ai pas compris cette pièce, c'est dommage car j'en avais très envie !
J'avais tellement aimé Le Père que j'étais impatient de découvrir cette pièce.
Il y a une vraie ressemblance entre les deux.
Les mêmes idées de constructions scéniques avec la répétition de répliques, le thème de la vieillesse et de l'abandon... sauf que la mère souffre de la comparaison.
Au final, la pièce est très complexe et reste difficilement compréhensible.
Il n'en reste pas moins que les acteurs y sont vraiment très bons et que certaines scènes sont émouvantes.
Il y a une vraie ressemblance entre les deux.
Les mêmes idées de constructions scéniques avec la répétition de répliques, le thème de la vieillesse et de l'abandon... sauf que la mère souffre de la comparaison.
Au final, la pièce est très complexe et reste difficilement compréhensible.
Il n'en reste pas moins que les acteurs y sont vraiment très bons et que certaines scènes sont émouvantes.
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