Une pièce douce et poétique, avec un message fort.

Brigitte Guedj est exceptionnelle.

14 juillet, 16h10, Avignon

On entre dans la salle, allumée, du Théâtre du Rempart. On voit deux bancs placés sur le plateau. La salle s’éteint, la comédienne, Brigitte Guedj, entre sur le plateau. Elle est en survêtement.
Elle commence à nous parler de son histoire, de son enfance. Plonger dans ses souvenirs, elle se revoit petite fille, posant des questions à son père. Celles-ci sont toujours restées sans réponse. Dans ces moments là, elle est isolée dans un rectangle de lumière. C’est principalement grâce à ce jeu de lumière que le passage d’une époque à l’autre est effectué.
Les lumières permettant également à Sylvie de tenir tête à son père, ce qu’elle n’avait jamais réussi à faire dans le passé. En effet, dans son ombre projetée au sol, elle porte une robe alors qu’en réalité elle a un pantalon. Dans cette ombre, elle ne cède pas face à son père, et s’en va.
La comédienne joue seule, le spectacle entier, tous les rôles.
Nous avons envie de croire qu’un monde meilleur, où les religions et, plus largement, toutes les idéologies, pourraient cohabiter, n’est pas qu’une utopie.