Ses critiques
1 critique
10/10
L’empire du mâle.
Après l’excellent « Exit » et ses 5 nominations aux Petits Molière, j’attendais avec impatience de découvrir « Ecchymoses invisibles », la nouvelle pièce de la Déesse Compagnie, qui se joue au Théo Théâtre sur un thème tristement d’actualité, avec un triste décompte à ce jour de 121 femmes décédées suite à des violences conjugales.
Cette pièce nous prend aux tripes dès le départ. Au trip devrais-je ajouter, dans son sens anglais de voyage, mais un voyage vers l’enfer, un de ces voyages dont même le spectateur, ne revient pas indemne, obligé malgré lui d’être un témoin voyeur de cette violence verbale qui monte crescendo alors que Corinne, remarquablement interprétée par Emma DUBOIS, se libère progressivement mais dans la douleur, comme une chenille qui devient papillon et parvient à s’envoler de l’emprise qu’exerce sur elle son époux, policier incarné par Eric MOSCARDO et dont le personnage est le portrait parfait du pervers narcissique et manipulateur avec ce double visage, séduisant à l’extérieur et faisant vivre un enfer à celles et ceux qui sont proches.
Le trait de génie du metteur en scène est d’arriver à ne pas le faire complètement détester, à nous faire percevoir la faille qu’il a en lui, à sa souffrance dont sa femme, veut le délivrer.
Je suis sorti sonné d’Ecchymoses invisibles. C’est une pièce remarquable, parfaitement incarnée avec une mise en scène léchée, une musique qui épouse la pièce et l’accompagne et un jeu de lumières au diapason.
Après l’excellent « Exit » et ses 5 nominations aux Petits Molière, j’attendais avec impatience de découvrir « Ecchymoses invisibles », la nouvelle pièce de la Déesse Compagnie, qui se joue au Théo Théâtre sur un thème tristement d’actualité, avec un triste décompte à ce jour de 121 femmes décédées suite à des violences conjugales.
Cette pièce nous prend aux tripes dès le départ. Au trip devrais-je ajouter, dans son sens anglais de voyage, mais un voyage vers l’enfer, un de ces voyages dont même le spectateur, ne revient pas indemne, obligé malgré lui d’être un témoin voyeur de cette violence verbale qui monte crescendo alors que Corinne, remarquablement interprétée par Emma DUBOIS, se libère progressivement mais dans la douleur, comme une chenille qui devient papillon et parvient à s’envoler de l’emprise qu’exerce sur elle son époux, policier incarné par Eric MOSCARDO et dont le personnage est le portrait parfait du pervers narcissique et manipulateur avec ce double visage, séduisant à l’extérieur et faisant vivre un enfer à celles et ceux qui sont proches.
Le trait de génie du metteur en scène est d’arriver à ne pas le faire complètement détester, à nous faire percevoir la faille qu’il a en lui, à sa souffrance dont sa femme, veut le délivrer.
Je suis sorti sonné d’Ecchymoses invisibles. C’est une pièce remarquable, parfaitement incarnée avec une mise en scène léchée, une musique qui épouse la pièce et l’accompagne et un jeu de lumières au diapason.