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- En tournée dans toute la France
Stupeur et Tremblements
- Layla Metssitane
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Hiver 1990. Amélie Nothomb a terminé ses études et retourne alors au Japon, pays qu'elle connaît bien pour y être née, afin d'y travailler. Stupeur et tremblements n'est pas une attaque, ni un jugement de valeur des us et coutumes et de la façon de vivre des japonais.
Le message pourrait-être : Observons bien, écoutons bien, avant de juger hâtivement l'Autre. C'est ce qui a été fait en portant les mots de Nothomb à la scène. C'est elle-même qui dit : "L'instant n'est rien. Ta vie n'est rien. Aucune durée ne compte qui soit inférieur à dix mille ans."
Amélie Nothomb nous dévoile une vision humble, drôle et intelligente d'une jeune femme confrontée à un monde nouveau.
La critique de Pierre (rédaction AuBalcon) : Le joli texte d'Amélie Nothomb prend vie. Il disserte sur la culture nippone, la condition de la femme, l'importance de l'honneur, d’être digne même dans les moments les plus anodins. Surtout, ne pas se faire remarquer, ne pas faire de remous.
C'est poétique, beau, doux, parfois excessivement doux et effacé comme le peuple dont il est question dans la pièce. La mise en scène minimaliste, statique, très à la mode en ce moment n’est pas entièrement à notre goût.
Mais retenons plutôt la bonne adaptation du texte, savamment coupé pour garder l’essentiel. Les traits d'humour nombreux, la gestuelle et les petites mimiques de l'excellente actrice nous font passer un moment agréable.
Signant à la fois l’interprétation, la mise en scène et l’adaptation du best-seller d’Amélie Nothomb, Stupeur et tremblement, la jeune Franco-marocaine enclenche un combat loufoque et décalé sur le choc des cultures et la condition de la femme en entreprise.
La pertinence de sa transposition, l’élégance de sa gestuelle et l’abattage de la comédienne fournissent trois bonnes raisons de ne pas rater ce précieux moment théâtral.
