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Résistantes
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3 Juin 1944 à Marmande, en France, sous l’occupation Nazie.
Liliane ARMAND, femme du docteur du même nom, est engagée dans la résistance française, tout comme son mari. Une information va lui parvenir concernant l’arrestation imminente d’une famille juive résidant dans le village.
Elle va décider de s’impliquer en leur faveur et de leur permettre des’enfuir aux Etats-Unis. Dénoncée par un collaborateur, elle aura tout juste le temps de quitter son domicile, les nazis à ses trousses.
1 critique
Vu à Avignon, juillet 2017
La pièce commence par le témoignage enregistré vocalement de celle qui a inspiré cette pièce, la vraie résistante qui, pour échapper à son arrestation, trouva refuge dans une maison close en 1944. Le "gérant", proche de la Résistance, cacha Liliane Armand pendant 3 jours.
Franck MONSIGNY a donc écrit sur ces trois jours. Je n'ai pas bien compris s'il les a inventés ou repris du réel. L'atmosphère d'une maison close plutôt chic, mais également de l'époque sont très bien retranscrites. Des femmes en situation précaire se trouvent 'emprisonnées" par leur situation de femme, de femmes ayant tout perdu dans la guerre, en situation de survie, mais qui gardent leur dignité, "emprisonnées" dans leur maison close, dans leur situation de prostituées, n'ayant des nouvelles de la guerre et de l'extérieur que par ce que les clients leur disent sur l'oreiller.
Arrive cette femme, cette résistante, femme de médecin, dont les préjugés sur les prostituées s'expriment librement malgré la gravité de sa situation. Elles vont donc apprendre à se connaître mutuellement, à se comprendre.
Il y a également le proxénète trouble dans ses rapports entre la Résistance et la protection des Allemands pour son commerce; son assistante, ancienne prostituée, boiteuse; les deux prostituées au profil très marqué et dont le jeu est bluffant; et enfin l'officier allemand, grand client du lieu, à la recherche de la résistante en fuite et menace permanente dès que l'ampoule rouge s'allume...
On y croit, ce qui rend l'atmosphère à la fois dure et intéressante.
La pièce commence par le témoignage enregistré vocalement de celle qui a inspiré cette pièce, la vraie résistante qui, pour échapper à son arrestation, trouva refuge dans une maison close en 1944. Le "gérant", proche de la Résistance, cacha Liliane Armand pendant 3 jours.
Franck MONSIGNY a donc écrit sur ces trois jours. Je n'ai pas bien compris s'il les a inventés ou repris du réel. L'atmosphère d'une maison close plutôt chic, mais également de l'époque sont très bien retranscrites. Des femmes en situation précaire se trouvent 'emprisonnées" par leur situation de femme, de femmes ayant tout perdu dans la guerre, en situation de survie, mais qui gardent leur dignité, "emprisonnées" dans leur maison close, dans leur situation de prostituées, n'ayant des nouvelles de la guerre et de l'extérieur que par ce que les clients leur disent sur l'oreiller.
Arrive cette femme, cette résistante, femme de médecin, dont les préjugés sur les prostituées s'expriment librement malgré la gravité de sa situation. Elles vont donc apprendre à se connaître mutuellement, à se comprendre.
Il y a également le proxénète trouble dans ses rapports entre la Résistance et la protection des Allemands pour son commerce; son assistante, ancienne prostituée, boiteuse; les deux prostituées au profil très marqué et dont le jeu est bluffant; et enfin l'officier allemand, grand client du lieu, à la recherche de la résistante en fuite et menace permanente dès que l'ampoule rouge s'allume...
On y croit, ce qui rend l'atmosphère à la fois dure et intéressante.
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