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- En tournée dans toute la France
top5 (1)
Partie en Grèce
Mis en scène par Marie-Pascale Osterrieth
Avec Valérie Mairesse
- Valérie Mairesse
5,1/10
25%
- En tournée dans toute la France
Itinéraire
Billets de 20,00 à 37,00 €
Evénement plus programmé pour le moment
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Solange Rossignol est femme au foyer depuis longtemps déjà, elle vit en province, ses enfants sont partis, son mari la regarde à peine.
Elle se retrouve avec le mur pour seul confident alors qu'elle prépare le sempiternel dîner de son mari - oeufs sur le plat, frites - tout en se rappelant la jeune fille fougueuse et pleine de vie qu'elle était, les rêves qu'elle avait, et elle se demande comment elle a pu en arriver là...
Quand sa meilleure amie lui propose de l'accompagner tous frais payés sur une île grecque, Solange quitte les servitudes familiales et le fameux menu de son mari, fait ses bagages et fonce vers le soleil. Sur la table de la cuisine, juste un petit mot : "Partie en Grèce, je reviens dans quinze jours".
Là-bas au bord de la mer, elle découvrira que l'avenir existe toujours, elle commencera à voir le monde et sa vie sous une autre lumière.
Valérie Mairesse est une actrice française de 61 ans. Elle a récemment fait une apparition remarquée dans l’adaptation de Roméo et Juliette au théâtre par Nicolas Briançon (2014).
Willy Russel est un auteur anglais de 68 ans.
Toutes les critiques
Solange hésite tous les soirs depuis le 16 septembre 2015. Rester ou partir est un dilemme dont elle s'entretient avec le mur, parce qu'il n'y a guère que lui pour l'écouter.
Le mariage, nous dit Solange, c'est comme le Moyen-Orient, sans solution. La ménagère enchaine les vérités à coups de comparaison à l'emporte-pièce.
Ce récit d’une vie de femme a été écrit par un homme, Willy Russel, en 1988 et il demeure (hélas) furieusement actuel. La création a eu lieu avec succès l'an dernier en Avignon.
Solange aurait voulu ressembler à sa camarade de classe, Constance Dujardin. Jeune elle s'imaginait devenir hôtesse de l'air. Et voilà que lorsque sa copine Nicole lui offre un billet d'avion pour la Grèce elle freine des quatre fers.
Je ne sais pas pourquoi une femme de cinquante ans qui a tout juste le moyen d'exhausser son rêve ne part pas.
Elle connait la réponse : elle a peur de l'autre coté. s'il n'y a pas de place de l'autre coté du mur, je reste comme çà. Après tout, après une bouteille de rosé j'aurai l'impression d'y être.
Le public rit beaucoup. Ses images forcent l'empathie. Son mari n'a aucune qualité. Le constat est sévère mais il semble juste. L'homme s'affale à table tous les soirs à la même heure devant son assiette de steack frites.
Forcément, le soir où elle lui mitonne un oeuf sur le plat la crise est terrible mais elle aura le mérite de la pousser à passer de l'autre coté de la cloison.
Billet, argent, passeport, valise ... Solange devient la magnifique, la courageuse, griffonne un mot d'explication. Changement (radical) de décor. La voilà bel et bien en Grèce. Mais la situation n'est pas pour autant idyllique. C'est maintenant avec le rocher qu'elle entretient la conversation.
On la croyait tirée d'affaire mais rien ne s'est passé comme prévu. Ce n'est pas parce qu'on jette le tablier pour endosser un déshabillé de soie que tout change. Pourquoi porte-t-on en nous nos rêves de vie et qu'on n'en fait rien ? Quel gâchis !
Le public cette fois ne rit plus. Valérie Mairesse transmet beaucoup d'humanité dans son personnage. En réussissant à nous divertir tout en faisant passer des messages à tonalité féministe sans sombrer dans la caricature. C'est avec soulagement qu'on la voit lutter pour continuer à exprimer tout son appétit de vivre. La happy end que je ne vais pas vous raconter mettra tout le monde d'accord.
Partie en Grèce démontre que le théâtre peut être populaire et de qualité.
Le mariage, nous dit Solange, c'est comme le Moyen-Orient, sans solution. La ménagère enchaine les vérités à coups de comparaison à l'emporte-pièce.
Ce récit d’une vie de femme a été écrit par un homme, Willy Russel, en 1988 et il demeure (hélas) furieusement actuel. La création a eu lieu avec succès l'an dernier en Avignon.
Solange aurait voulu ressembler à sa camarade de classe, Constance Dujardin. Jeune elle s'imaginait devenir hôtesse de l'air. Et voilà que lorsque sa copine Nicole lui offre un billet d'avion pour la Grèce elle freine des quatre fers.
Je ne sais pas pourquoi une femme de cinquante ans qui a tout juste le moyen d'exhausser son rêve ne part pas.
Elle connait la réponse : elle a peur de l'autre coté. s'il n'y a pas de place de l'autre coté du mur, je reste comme çà. Après tout, après une bouteille de rosé j'aurai l'impression d'y être.
Le public rit beaucoup. Ses images forcent l'empathie. Son mari n'a aucune qualité. Le constat est sévère mais il semble juste. L'homme s'affale à table tous les soirs à la même heure devant son assiette de steack frites.
Forcément, le soir où elle lui mitonne un oeuf sur le plat la crise est terrible mais elle aura le mérite de la pousser à passer de l'autre coté de la cloison.
Billet, argent, passeport, valise ... Solange devient la magnifique, la courageuse, griffonne un mot d'explication. Changement (radical) de décor. La voilà bel et bien en Grèce. Mais la situation n'est pas pour autant idyllique. C'est maintenant avec le rocher qu'elle entretient la conversation.
On la croyait tirée d'affaire mais rien ne s'est passé comme prévu. Ce n'est pas parce qu'on jette le tablier pour endosser un déshabillé de soie que tout change. Pourquoi porte-t-on en nous nos rêves de vie et qu'on n'en fait rien ? Quel gâchis !
Le public cette fois ne rit plus. Valérie Mairesse transmet beaucoup d'humanité dans son personnage. En réussissant à nous divertir tout en faisant passer des messages à tonalité féministe sans sombrer dans la caricature. C'est avec soulagement qu'on la voit lutter pour continuer à exprimer tout son appétit de vivre. La happy end que je ne vais pas vous raconter mettra tout le monde d'accord.
Partie en Grèce démontre que le théâtre peut être populaire et de qualité.
Effectivement, le sujet n'est pas passionnant, la crise de la cinquantaine d'une femme au foyer, ce n'est pas hyper alléchant... Mais pour faire plaisir à un fan de la comédienne, j'ai accepté d'aller la voir bien que l'affiche ne me faisait pas de clin d'oeil et que le résumé ne me tentait pas.
Le jeu de Valérie Mairesse est juste passable et la mise en scène ne la sert pas. C'est un seul en scène qui devrait être comique mais qui enchaine cliché sur cliché et voilà on s'ennuie poliment.
Le jeu de Valérie Mairesse est juste passable et la mise en scène ne la sert pas. C'est un seul en scène qui devrait être comique mais qui enchaine cliché sur cliché et voilà on s'ennuie poliment.
Je viens défendre ce seul en scène qui mérite d'être salué !
S'il est en effet difficile de prendre le contact au départ, la situation s'installe doucement pour cette histoire drôle et émouvante et Valérie arrive à rythmer le récit de la vie de Solange Rossignol.
Certes l'aventure de Solange est osée, mais j'ose à espérer qu'elle ait pu exister ou suscitera quelques espoirs... question d'âge surement !
S'il est en effet difficile de prendre le contact au départ, la situation s'installe doucement pour cette histoire drôle et émouvante et Valérie arrive à rythmer le récit de la vie de Solange Rossignol.
Certes l'aventure de Solange est osée, mais j'ose à espérer qu'elle ait pu exister ou suscitera quelques espoirs... question d'âge surement !
La crise de la cinquantaine racontée par Valérie Mairesse qui ne connaît pas son texte, qui nous raconte grossièrement ce qu'une femme de cinquante ans peut ressentir lorsque la routine s'est installée depuis bien trop longtemps avec son mari.
Balançons les clichés d'un mari bien trop macho qui met les pieds sous la table, d'une femme qui ne fait qu'attendre le repas du soir et qui se confie au mur de sa cuisine habillé avec son tablier et prenant un air dépité (cf. l'affiche). Une cassure surfaite et mal écrite entre l'ancienne femme d'appartement et la femme qui part vivre en Grèce (après avoir rencontré un serveur au nom encore cliché). STOP, on y croit pas !
La mise en scène et le décor n'aident pas Valérie à nous transporter. Un seul en scène qui passe inaperçu, qui n'est pas indispensable et pour ma part, n'apporte aucune morale et aucun effort réel du comédien.
Une pseudo "comédie" et une comédienne bancale qui, dès son affiche a du mal à vendre la crédibilité de la pièce.
Cette pièce mérite de partir en Grèce et de ne jamais revenir.
Balançons les clichés d'un mari bien trop macho qui met les pieds sous la table, d'une femme qui ne fait qu'attendre le repas du soir et qui se confie au mur de sa cuisine habillé avec son tablier et prenant un air dépité (cf. l'affiche). Une cassure surfaite et mal écrite entre l'ancienne femme d'appartement et la femme qui part vivre en Grèce (après avoir rencontré un serveur au nom encore cliché). STOP, on y croit pas !
La mise en scène et le décor n'aident pas Valérie à nous transporter. Un seul en scène qui passe inaperçu, qui n'est pas indispensable et pour ma part, n'apporte aucune morale et aucun effort réel du comédien.
Une pseudo "comédie" et une comédienne bancale qui, dès son affiche a du mal à vendre la crédibilité de la pièce.
Cette pièce mérite de partir en Grèce et de ne jamais revenir.
Les avis de la rédaction
