- En tournée
- En tournée dans toute la France
Lucia di Lammermoor

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« La terre et le ciel m’ont trahie ! Je voudrais pleurer mais je ne puis… Les pleurs mêmes m’abandonnent ! »
Lucia, Acte II, scène 6
Dans les collines de Lammermuir, au sud de l’Écosse, la belle Lucia retrouve à chaque aurore un mystérieux jeune homme dont elle est amoureuse : Edgardo, de la lignée des Ravenswood. Mais comme dans Roméo et Juliette de Shakespeare, les amants sont issus de deux familles en guerre et n’ont pas le droit de s’aimer.
L’histoire authentique de Janet Dalrymple – qui assassina son mari pendant sa nuit de noces et le paya de sa raison – avait déjà inspiré un roman à Walter Scott. Donizetti s’en empare et Lucia di Lammermoor connaît un succès immédiat à sa création à Naples en 1835.
S’appuyant sur un livret d’une clarté et d’une puissance dramatique rares, le compositeur hisse le bel canto à son stade suprême.
Devenu emblématique de l’opéra romantique, le célèbre « air de la folie » incarne aujourd’hui encore la magie de la musique italienne. Somptueuse fleur fracassée par la violence d’une société d’hommes, Lucia est interprétée par la Sud‑Africaine Pretty Yende, étoile montante de la scène lyrique, dans la production d’Andrei Serban, dirigée par Riccardo Frizza.
Une histoire "classique" d'amour contrarié et de mariage arrangé qui ne m'a pas vraiment passionné malgré des décors et une mise en scène que j'ai trouvés réussis. L'Orchestre et les Chœurs de l’Opéra national de Paris ainsi que la distribution sont toujours de bonne qualité. J'ai assisté à une représentation avec les 2 jeunes chanteurs Nina Minasyan et Rame Lahaj qui s'en sortent très bien dans l'ensemble même si je dois confesser ne pas avoir trouvé l'émotion attendue dans "l'air de la folie".