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Les Inassouvis

Les Inassouvis
  • Théâtre Elizabeth Czerczuk
  • 20, rue Marsoulan
  • 75012 Paris
Itinéraire
Billets de 17,00 à 45,00
Evénement plus programmé pour le moment
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La trilogie Les Inassouvis d’Elizabeth Czerczuk est une sorte de manifeste où se confondent la vie et la mort, la haine et l’amour, au sein d’une famille d’individus déchirés par leur destin.

Spectacle chorégraphié sur une musique originale, elle trouve son influence chez les maîtres spirituels d’Elizabeth Czerczuk, Jerzy Grotowski et Tadeusz Kantor et chez le dramaturge Stanislaw Ignacy Witkiewicz

Tout commence par Dementia Praecox 2.0, un tableau réunissant un artiste interné, une religieuse aliénée par sa dévotion, un poète raté, un amant éconduit… Enfermements, dictats sociaux, suicide, érotisme, tout va vite et tout leur échappe, entraînant le spectateur dans une spirale infernale. Pièce centrale de la trilogie, Matka (qui veut dire La Mère en polonais) vient apporter un éclairage et plusieurs réponses à cette folie.

Elle introduit des notions de pureté et de monstruosité, qui se frottent et s’entrechoquent au milieu de femmes-poupées démoniaques. Dernier volet de la trilogie, Requiem pour les artistes nous plonge dans le passé et le futur dont le vecteur le plus commun est certainement l’au-delà.

Vivants et morts se retrouvent, chargés de lourdes valises, pour traverser ensemble ce qui ressemble à un purgatoire, conséquence de leur existence dissolue. Elizabeth Czerczuk explore ainsi les tréfonds de l’âme humaine, révélant l’impalpable en touchant le spectateur dans son vécu et son inconscient, ou tentant d'extraire de l'obscurité une forme de lumière.

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8 nov. 2018
10/10
7
Tout commence au rez-de-chaussée du théâtre, comme une mise en bouche. Puis les artistes nous entraînent dans la salle de spectacle et là nous découvrons la folie, la folie à l’état pur, des rires, des pleurs, de l’angoisse. Déjà nous sommes saisis, happés par l’ambiance cathartique. Puis vient le drame, une femme usée, alcoolique ; un fils odieux, dépravé, profitant honteusement du peu d’argent que gagne sa mère. C’est l’enfer. Puis vient la rédemption, avec la mort omniprésente figurée par deux acteurs au visage recouvert d’un masque blanc.
Sublimes danseuses, poignante Matka interprétée par Elizabeth Czerczuk à qui l’on doit cette création chorégraphiée. Les comédiens ne sont pas en reste dont une grande partie est bilingue comme tous les artistes de la compagnie.
Spectacle inoubliable que « Les Inassouvis », une semaine déjà que je l’ai vu et je m’en souviens encore comme si je venais de quitter le théâtre.
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Originalité
Talent des artistes
Emotions
Intérêt intellectuel
Mise en scène et décor