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Juliette Gréco
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La grande dame de la chanson française avait inauguré avec succès les dix-huit heures trente du Théâtre de la Ville en… 1968 ! La voilà de retour, bardée, comme de coutume, d’un répertoire unique, car les poètes nourrissent son chant et l’interprétation cisèle les joyaux qu’elle offre au public. Juliette Gréco, c’est un style ! Une légende !
La dame s’apprête à quitter la scène. Tournée d’adieux ? « Non, c’est grandiloquent ! C’est une manière de dire merci et de partir », dit-elle avec élégance. « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé », écrivait le poète.
Toutes les critiques
L'immense Greco termine ses adieux. Elle dit au revoir depuis plusieurs semaines déjà, dans diverses salles oú Festival où elle s'est toujours produite...
Et l'émotion, palpable, est double.
D'abord elle donne chair à ce qu'on savait déjà sans vouloir se l'admettre: Greco ne chantera plus. Un jour. Et ce jour est venu.
Ensuite, parce que resurgissent sur scène les plus beaux textes de la chanson et de la poésie francaise, de Ferré à Gainsbourg, sous la voix de Greco. Et le sentiment qu'elle fut l'interprète et le porte-parole d'une géneration, d'une époque devient un instant ce moment fragile de la transition, de l'instant charnière où tout cela basculera très vite dans le souvenir.
Pour l'instant Greco est la dernière, porteuse et témoin des chefs d'oeuvre de la chanson francaise.
Sur scène et dans la salle, la communion est totale et l'insolence et la vigueur toujours présents.
Un moment inoubliable.
Et l'émotion, palpable, est double.
D'abord elle donne chair à ce qu'on savait déjà sans vouloir se l'admettre: Greco ne chantera plus. Un jour. Et ce jour est venu.
Ensuite, parce que resurgissent sur scène les plus beaux textes de la chanson et de la poésie francaise, de Ferré à Gainsbourg, sous la voix de Greco. Et le sentiment qu'elle fut l'interprète et le porte-parole d'une géneration, d'une époque devient un instant ce moment fragile de la transition, de l'instant charnière où tout cela basculera très vite dans le souvenir.
Pour l'instant Greco est la dernière, porteuse et témoin des chefs d'oeuvre de la chanson francaise.
Sur scène et dans la salle, la communion est totale et l'insolence et la vigueur toujours présents.
Un moment inoubliable.
C’est avec une présentation sobre, comme elle le fait depuis toujours, des titres et des auteurs des chansons qu’elle interprète que Juliette Gréco a mené le récital de son anniversaire.
Assez statique derrière son micro à pied, mais diablement expressive, elle a enchanté le public, venu nombreux pour partager ce moment unique. A la fois espiègle et envoûtante, elle a mené un concert exceptionnel pendant lequel elle a repris ses plus grands succès, ceux écrit par Serge Gainsbourg, Léo Ferré ou encore l’inoubliable Jacques Brel, des icônes d’une génération talentueuse qui s’éteint peu à peu. Mais Juliette Gréco, elle, est toujours là ! Dans sa longue robe noire, c’est avec émotion et sobriété qu’elle s’est présentée à nous.
Accompagnée au piano par son mari Gérard Jouannest (82 ans) et à l’accordéon par Jean-Louis Matinier, ce n’est pas moins de dix-neuf chansons qu’elle a offert à son fidèle public, à l’occasion de cette tournée d’adieux débutée au printemps dernier.
Comme une rétrospective d’une carrière incroyable, elle a débuté son tour de chant avec Non Monsieur, je n’ai pas vingt ans, dont les paroles ont été écrites par Henri Gougaud. Et si « ce n’est pas le meilleur des temps », elle le dit encore aujourd’hui, elle est comme elle est. Et ce jour-là, elle était souriante et émue lorsqu’elle entonna dans un touchant parler-chanter Les vieux de Jacques Brel a qui elle consacra un long hommage, en reprenant également Amsterdam, Bruxelles, Ces gens-là, La chanson des vieux amants, J’arrive et Ne me quitte pas. On ne s’en lasse pas de réentendre ces monuments de la chanson française de sa voix grave qui résonne dans la salle du Théâtre de la Ville, bondé en cette circonstance. Elle ne manqua pas non plus de chanter Un petit poisson, un petit oiseau de J.M. Rivière pour partager avec nous cet amour tendre ou encore la première chanson qu’elle a chanté, l’inoubliable Si tu t’imagines dont les paroles proviennent d’un poème de Raymond Queneau mis en musique en 1947 par le regretté Joseph Kosma. Léo Ferré ne fut pas oublié avec Jolie Môme, Paris Canaille et Avec le temps, tout comme elle fit un clin d’œil à Serge Gainsbourg qui composa Accordéon et La Javanaise. Elle compléta son récital avec Le contre-ecclésiaste (rien n’est vanité) de Jean-Claude Carrière et Il n’y a plus d’après de Guy Béart. Avec malice et délice, elle nous dévoile, sur le ton de la confidence, qu’elle ne devrait pas chanter la prochaine chanson mais elle le fit tout de même, ne résistant pas à l’appel mutin du coquin Déshabillez-moi de Robert Nyel qu’elle interpréta sans vulgarité, toute en sensualité, se faisant tour à tour suppliante, pressante ou directive.
Elle acheva son concert avec la chanson que lui a écrite Miossec, dont le titre, Merci, a été retenu pour cette tournée d’adieux comme un hommage à tous ceux qui ont écrit pour elle et qui se fit avec pudeur et sobriété, sous un éclairage chaleureux composé de lumières fuchsia, orange, rouges, violettes ou bleues, sans artifice, avec juste quelques ombres discrètes se baladant sur le rideau noir en fond de scène.
Ce n’est pas anodin si Juliette Gréco a choisi de souffler ses 89 bougies sur la scène du Théâtre de la Ville, lieu emblématique qu’elle étrenna en 1968, après déjà dix-neuf ans de carrière. La muse de Saint-Germain des Prés, ayant inspiré les plus grands, était comme chez elle en ce jour du 7 février 2016 où toute la salle, debout, chanta d’une même voix un « joyeux anniversaire Juliette » qu’elle reçue, émue et tremblante, les mains sur le cœur. Un merci émouvant à une grande dame de la chanson qui reviendra dans la capitale le 17 avril prochain au Casino de Paris et à la salle Pleyel en fin d’année après une tournée qui passera également par le Japon. Comme elle le chante si bien, « la vie ne vaut le coup d’être vécue sans amour... nous nous aimions le temps d’une chanson » mais c’est surtout beaucoup de tendresse le temps d’un concert, d’une tournée, qu’elle partage avec un public qui le lui rend bien. Des adieux qui semblent difficiles à faire tant elle a de remerciements à adresser en retour de tout ce qu’elle a reçu. « Avec le temps va tout s’en va » mais le plus tard possible serait le mieux comme en témoignait la longue ovation que les auditeurs du Théâtre de la Ville lui adressèrent avec respect et reconnaissance.
Assez statique derrière son micro à pied, mais diablement expressive, elle a enchanté le public, venu nombreux pour partager ce moment unique. A la fois espiègle et envoûtante, elle a mené un concert exceptionnel pendant lequel elle a repris ses plus grands succès, ceux écrit par Serge Gainsbourg, Léo Ferré ou encore l’inoubliable Jacques Brel, des icônes d’une génération talentueuse qui s’éteint peu à peu. Mais Juliette Gréco, elle, est toujours là ! Dans sa longue robe noire, c’est avec émotion et sobriété qu’elle s’est présentée à nous.
Accompagnée au piano par son mari Gérard Jouannest (82 ans) et à l’accordéon par Jean-Louis Matinier, ce n’est pas moins de dix-neuf chansons qu’elle a offert à son fidèle public, à l’occasion de cette tournée d’adieux débutée au printemps dernier.
Comme une rétrospective d’une carrière incroyable, elle a débuté son tour de chant avec Non Monsieur, je n’ai pas vingt ans, dont les paroles ont été écrites par Henri Gougaud. Et si « ce n’est pas le meilleur des temps », elle le dit encore aujourd’hui, elle est comme elle est. Et ce jour-là, elle était souriante et émue lorsqu’elle entonna dans un touchant parler-chanter Les vieux de Jacques Brel a qui elle consacra un long hommage, en reprenant également Amsterdam, Bruxelles, Ces gens-là, La chanson des vieux amants, J’arrive et Ne me quitte pas. On ne s’en lasse pas de réentendre ces monuments de la chanson française de sa voix grave qui résonne dans la salle du Théâtre de la Ville, bondé en cette circonstance. Elle ne manqua pas non plus de chanter Un petit poisson, un petit oiseau de J.M. Rivière pour partager avec nous cet amour tendre ou encore la première chanson qu’elle a chanté, l’inoubliable Si tu t’imagines dont les paroles proviennent d’un poème de Raymond Queneau mis en musique en 1947 par le regretté Joseph Kosma. Léo Ferré ne fut pas oublié avec Jolie Môme, Paris Canaille et Avec le temps, tout comme elle fit un clin d’œil à Serge Gainsbourg qui composa Accordéon et La Javanaise. Elle compléta son récital avec Le contre-ecclésiaste (rien n’est vanité) de Jean-Claude Carrière et Il n’y a plus d’après de Guy Béart. Avec malice et délice, elle nous dévoile, sur le ton de la confidence, qu’elle ne devrait pas chanter la prochaine chanson mais elle le fit tout de même, ne résistant pas à l’appel mutin du coquin Déshabillez-moi de Robert Nyel qu’elle interpréta sans vulgarité, toute en sensualité, se faisant tour à tour suppliante, pressante ou directive.
Elle acheva son concert avec la chanson que lui a écrite Miossec, dont le titre, Merci, a été retenu pour cette tournée d’adieux comme un hommage à tous ceux qui ont écrit pour elle et qui se fit avec pudeur et sobriété, sous un éclairage chaleureux composé de lumières fuchsia, orange, rouges, violettes ou bleues, sans artifice, avec juste quelques ombres discrètes se baladant sur le rideau noir en fond de scène.
Ce n’est pas anodin si Juliette Gréco a choisi de souffler ses 89 bougies sur la scène du Théâtre de la Ville, lieu emblématique qu’elle étrenna en 1968, après déjà dix-neuf ans de carrière. La muse de Saint-Germain des Prés, ayant inspiré les plus grands, était comme chez elle en ce jour du 7 février 2016 où toute la salle, debout, chanta d’une même voix un « joyeux anniversaire Juliette » qu’elle reçue, émue et tremblante, les mains sur le cœur. Un merci émouvant à une grande dame de la chanson qui reviendra dans la capitale le 17 avril prochain au Casino de Paris et à la salle Pleyel en fin d’année après une tournée qui passera également par le Japon. Comme elle le chante si bien, « la vie ne vaut le coup d’être vécue sans amour... nous nous aimions le temps d’une chanson » mais c’est surtout beaucoup de tendresse le temps d’un concert, d’une tournée, qu’elle partage avec un public qui le lui rend bien. Des adieux qui semblent difficiles à faire tant elle a de remerciements à adresser en retour de tout ce qu’elle a reçu. « Avec le temps va tout s’en va » mais le plus tard possible serait le mieux comme en témoignait la longue ovation que les auditeurs du Théâtre de la Ville lui adressèrent avec respect et reconnaissance.
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