- Exposition
- Fondation Cartier
- Paris 14ème
Expo Le Grand Orchestre des Animaux

- Fondation Cartier
- 261, boulevard Raspail
- 75014 Paris
- Raspail (l.6, l.8)
La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente Le Grand Orchestre des Animaux, inspiré par l’oeuvre de Bernie Krause, musicien et bioacousticien américain.
L’exposition, qui réunit des artistes du monde entier, invite le public à s’immerger dans une méditation esthétique, à la fois sonore et visuelle, autour d’un monde animal de plus en plus menacé.
Bernie Krause a, depuis plus de quarante ans, collecté près de 5 000 heures d’enregistrements sonores d’habitats naturels sauvages, terrestres et marins, peuplés par près de 15 000 espèces d’animaux. Ses recherches offrent une merveilleuse plongée dans l’univers sonore des animaux, dans le monde de la biophonie.
L'avis de la rédaction : 4/10. L'exposition Le Grand Orchestre des Animaux actuellement à la Fondation Cartier est assez décevante.
Le noyau central de l'exposition est l'oeuvre de Bernie Krause, bio acousticien qui a réunit des milliers d'heures d'enregistrement de ce qui vit sur terre et dans la mer.
Le thème, assez inédit, de nous faire découvrir les animaux sous un nouvel angle : leurs sons est plutôt séduisant et terriblement alléchant. Malheureusement la qualité n'est pas au rendez-vous.
Tout d'abord, les œuvres de Bernie Krause se trouvent au sous-sol. Au lieu de commencer par là et expliquer la genèse de l'exposition et du cheminement intellectuel fait par les concepteurs, on se retrouve dirigé vers le rez-de-chaussée, bien plus pratique pour canaliser le flux de visiteurs mais ô combien perturbant.
On arrive donc devant une fresque animale, certes intéressante mais avec peu de liens avec le titre de l'exposition. Dès les premières minutes, on s’interroge : où le propos va-t-il nous mener ?
On découvre des photographies, des peintures sur des animaux, mais où est le son ? Quels sont les liens ? Est-ce suffisant d'avoir un éléphant qui tient une trompette, pour arriver à être dans ce thème-ci ?
Il est vrai que l'on a plus l'impression que la fondation Cartier est allée pêcher dans ses réserves quelques œuvres qui avaient un semblant de lien avec le thème sans réel discours derrière.
C'est dommage.
Quelques œuvres sont belles mais le propos est trop dispersé. La muséographie presque inexistante ne facilite pas la compréhension. Même la scénographie, pourtant jolie, reste un mystère quant à l'utilisation de briques rouges.
Tout cela est vraiment trop décousu pour un prix d'entrée élevé.
Un pot pourri de n'importe quoi, compliquée et prétentieuse, elle (l'expo...) nous entraîne vers une frustration. Il n'y a que les paradisiers filmés qui sont étonnants bien que leurs sons ne soient pas mis en valeur... et le pompon... c'est dans le jardin. ...l'œuvre ...d'Agnès Varda sans commentaire.
A éviter, surtout quand on vient de loin.
J'ai été attiré par le thème que je trouvais assez original. Parler des animaux et nous les faire entendre était inédit. Hélas, ce sujet est vraiment mal traité.
Il n'y a aucune cohérence d'ensemble entre les oeuvres, qui ne sont d'ailleurs ni spécialement belles, ni marquantes. Chaque salle n'a rien à voir avec la précédente ce qui fait que nous ne nous laissons pas porter ni ne comprenons le message.
Les cartels et textes introductifs n'apportent pas de clés de lectures et sont totalement dépourvus d'intérêt.
Bref à éviter, d'autant plus que c'est assez cher.