• Exposition
  • Musée des Arts Décoratifs
  • Paris 1er

Expo Faire le Mur

Expo Faire le Mur
  • Musée des Arts Décoratifs
  • 107, rue de Rivoli
  • 75001 Paris
  • Palais Royal (l.1, l.7)
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Présenté dans les galeries d’études, cet événement révèle le fonds exceptionnel du département des papiers peints, en rendant publiques trois cents pièces emblématiques de la collection qui compte aujourd’hui plus de 400 000 œuvres en réserve.

L’exposition juxtapose et compare des productions issues d’origines et de périodes différentes afin d’illustrer un large éventail de styles et de savoir-faire en usage du XVIIIe siècle à nos jours.

L’ensemble exposé met ainsi en lumière la place majeure du papier peint dans l’histoire des arts décoratifs, tout en insistant sur les points forts de cette collection qui est la plus importante conservée au monde.

 

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30 mai 2016
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On peut voir, dans les galeries d’études, et suivant un parcours thématique, trois cents pièces emblématiques d'une collection de 400 000 œuvres échantillons de papiers peints, et qui est la plus importante réserve au monde et qui n'avait pas été montrée depuis 1967.

Le terme de papier peint, tel qu'on l'emploie aujourd'hui, renvoie à ce qu'il fut à partir du XVIII° siècle. Si on utilise le mot "tapisser" c'est parce qu'à l'origine il s'agissait d'embellir les murs de tapisseries, réalisées comme les tapis qui étaient posés sur les sols. Faire le mur fait humoristiquement référence à cette fonction d'ornementation d’une paroi murale.

En toute logique les premiers papiers peints vont imiter les tapis, les stucs comme de parfaits trompe l'oeil pour faire illusion à moindre frais. Ils ont toujours eu vocation à créer des univers et des ambiances.

Le papier peint à motif répétitif à bordures que l'on découvre en sur cette photographie installe une atmosphère napoléonienne d'époque puisqu'il date de 1810/1820. C'est un papier rabouté, fond gris brossé à la main, impression à la planche de bois, appartenant à la collection du musée. Celui qui se trouve devant est aussi une imitation de draperie à motif répétitif, également de la manufacture parisienne Joseph Dufour. Il date de 1808.

L'oeil ne sait pas où se poser en premier. Sur ces paons du papier central le Brésil 1862, manufacture Jules Desfossés ?

La première salle, au titre évocateur "Anoblir le mur", présente des pièces maîtresses, telles que les impressions en arabesque du XVIIIe siècle réalisées par la célèbre manufacture Réveillon ou encore par des créations contemporaines du Studio Job.

En respectant les normes esthétiques établies, le papier peint est non seulement un objet décoratif, mais il est plus généralement le reflet d’une culture et d’un art de vivre.

La deuxième salle, "Imaginer le mur", met l’accent sur les genres artistiques inventés et réinterprétés au fil des siècles, avec des papiers peints tels que ceux d’André Groult, Émile-Jacques Ruhlmann, André Mare, René Fumeron et Léonor Fini. Ces œuvres évoquent certains savoir-faire traditionnels, mais également des approches novatrices offrant un nouveau souffle à la décoration d’intérieur.

On admire des perroquets des années 1925 ... ou de 2011 ou encore de 1912, comme ceux de Barbier George, de la Manufacture parisienne Alfred Hans Paris, un papier continu à pâte mécanique, fond brossé à la main noir, impression à la planche de bois.

L'exposition renvoie à différents courants stylistiques de l’histoire de l’art. L’étrusque, le néo-classique, le néo-gothique ou encore l’orientalisme, sont des références essentielles.

Les deux dernières salles réunissent des productions où le papier laisse place à d’autres matériaux. Le carton, le cuir, ou encore des substances métallisées, libèrent le mur des formes et des méthodes classiques. De nombreux créateurs participent au renouvellement des motifs, comme c’est le cas des éditeurs de Piero Fornasetti, Jean-Charles de Castelbajac et Christian Lacroix. Le papier peint n’est plus juste un ornement, il est une installation murale, jusqu’à même être une œuvre d’art à part entière.

Ces différents types de papiers sont, certes, les témoignages d’une richesse créative, mais ils sont avant tout des acteurs iconiques dans l’histoire des styles et des tendances, reflétant ainsi le goût et les mœurs d’une époque.

En parallèle, à l'étage du dessus, on découvre une exposition en quelque sorte complémentaire "Tissus inspirés", qui est un hommage à Pierre Frey.
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Oeuvres
Emotions
Intérêt intellectuel
Compréhensibilité
Mise en exposition