- Exposition
- Musée du Quai Branly
- Paris 7ème
Expo Enfers et Fantômes d'Asie

- Musée du Quai Branly
- 37, Quai Branly
- 75007 Paris
- Alma Marceau (l.9), Pont de l'Alma (RER C)
Plongée dans le monde des esprits, de l’épouvante et des créatures fantastiques : l’exposition s’empare des histoires de fantômes en Asie.
À travers l’art religieux, le théâtre, le cinéma, la création contemporaine ou le manga, un parcours aux frontières du réel. Des peintures bouddhiques au J-Horror, des estampes d’Hokusai à Pac-Man, du culte des esprits en Thaïlande au manga d’horreur, la figure du fantôme hante l’imaginaire asiatique depuis des siècles.
En Chine, en Thaïlande ou au Japon – terrains d’étude de l’exposition – l’engouement populaire pour l’épouvante est bien réel, imprégnant une grande diversité des productions culturelles. Esprits errants de la forêt, femmes-chats vengeresses, revenants des enfers affamés (« walking dead »), vampires sauteurs ou yokaïs (créatures fantastiques du folklore japonais) : leurs apparitions sont multiples et se jouent des époques et des supports artistiques.
Pour mieux en saisir les codes, Enfers et fantômes d’Asie propose d’explorer leur omniprésence dans les arts du spectacle, le cinéma et la bande dessinée.
Car si le bouddhisme a contribué à la construction de cet imaginaire – en supposant une attente des âmes entre deux réincarnations –, c’est bien en marge de la religion, dans l’art populaire et profane, que la représentation des spectres s’est surtout développée.
L'avis de la rédaction : 5/10. Pas spécialement emballés par cette exposition patchwork.
C’est un voyage dans la culture asiatique. Nous découvrons leur rapport aux enfers, les histoires de fantômes, d’esprits que le cinéma, les peintures sur papier, les manuscrits racontent.
Nous avons trouvé qu’il y avait trop de textes, d’objets, trop de capsules de films, nous ne savions plus où donner de la tête, ne nous y retrouvions pas entre les époques, la diversité des supports. D’autant plus qu’il existe un contraste mal assemblé entre le sensationnalisme de certains dispositifs et le contenu plus classique.
La scénographie est très poussée avec peu d’éclairage, des projections au sol, un fond sonore permanent apporté par les extraits de films diffusés. Une ambiance macabre et mystérieuse est créée.
Le fil conducteur ne nous a pas pris, l’exposition ne raconte pas une histoire, ne progresse pas assez. Nous ne retiendrons pas grand chose de cette visite.
J'ai appris pas mal de choses et surtout apprécié la mise en rapport entre les légendes et objets ancestraux (estampes, peinture sur soie...) et le fait de les retrouver dans la culture populaire des pays asiatiques (pubs, jeux vidéos...).
Par contre c'est parfois un peu trop foisonnant on passe de la Thailande à la Chine puis au Japon sans forcément comprendre le lien, dommage ! J'ai tout de même passé un bon moment en compagnie de tous ces fantômes et spectres en tout genre !
Créatures fantastiques, films d’horreur ou histoires de fantômes croisent le chemin des visiteurs curieux. Dans un parcours parfaitement scénarisé, cette exposition retrace l’histoire de croyances venues de Chine, de Thaïlande et du Japon. Des croyances qui ont inspiré l’univers de la littérature, du manga, du cinéma et même du jeu vidéo.
J'ai beaucoup aimé ! Le moins : une expo un peu dense avec énormément de références. Je n'ai pas trop vu l'intérêt de sélectionner "Chine, Thailande, Japon" car le lien entre les trois n'est pas très explicite...