Eden Teatro, Raffaele Viviani / Alfredo Arias

Eden Teatro, Raffaele Viviani / Alfredo Arias
  • Théâtre de L'Athénée - Louis Jouvet
  • Square de l'Opéra Louis-Jouvet - 7 rue Boudreau
  • 75009 Paris
  • L 3-7-8 Opéra
Itinéraire
Billets à 31,00
Evénement plus programmé pour le moment
Achat de Tickets

Ça ne dure jamais éternellement, les Eden. À Paris, sur les souvenirs de l’un, demeure aujourd’hui l’Athénée.

À Naples, le plus célèbre des cafés chantants, l’Eden Théâtre, reste immortel bien après sa fermeture, grâce à la verve du dramaturge Raffaelle Viviani.

Chansons pour quelques sous, petites embrouilles et grands sentiments, rêves tenaces, rivalités… C’est tout un monde qui se laisse découvrir et –forcément –  aimer.

De Viviani, Alfredo Arias avait déjà fait revivre Le Cirque équestre Sgueglia. Il continue sa route avec l’auteur napolitain, pour une autre histoire de théâtre dans le théâtre… Ici, chanteuses de charme et amuseurs se crêpent le chignon en coulisses avant de se confronter au plus impitoyable des publics, jouant à chaque fois leur vie sur une blague ou une chanson…   “Le music-hall raconté par Viviani est une corde raide où s’exprime la fragilité de l’être humain, écrit Alfredo Arias. Rien de plus fascinant que le monde de ces divas de l’Eden Teatro, au bord du gouffre, qui se disputent une misérable survie sur l’affiche et sur les planches d’un théâtre, dernier espoir d’un monde,  ou carrément fin d’un monde.”

 

Note rapide
5/10
pour 1 note et 1 critique
0 critique
Note de 1 à 3
0%
1 critique
Note de 4 à 7
100%
0 critique
Note de 8 à 10
0%
1 critique
28 mai 2018
5/10
5
« Eden Teatro » au Théatre de l’Athénée - Louis Jouvet pour quelques jours encore … : « Le douloureux chemin de croix » des artistes de cabarets.
Alfredo Arias s’est emparé du texte « De la vie à la scène » du napolitain Raffaele Viviani, -pur enfant de la balle puisque ses débuts sur scène se firent dès ses 4 ans (en 1892 !)- , et nous invite à découvrir le monde interlope des cabarets populaires à numéros, le circuit des théâtres de variétés, un monde de galère et de misère noire… Ce spectacle, en langue napolitaine rend hommage au spectacle populaire et à la rude vie des artistes « de seconde zone », celle des cachets minables, des combines pathétiques, de la débrouille revendiquée, et assumée, et des illusions perdues. Je n’ai pas tellement accroché…
Grosse difficulté déjà, la densité du texte et son énonciation à un rythme tellement rapide (le propre de la langue napolitaine, sans doute !) Cela oblige le spectateur ne la maîtrisant pas, et s’il veut comprendre -un peu- de quoi il retourne, à se mobiliser en continu sur le sur-titrage -certes très lisible- mais situé de chaque côté de la scène, le conduisant ainsi à se priver de ce qui se passe -simultanément- sur le plateau lui-même…
C’est fastidieux, et fatigant à la longue, car on peine à suivre -rythme effréné de lecture- et on perd le sens ! Du coup, les numéros qui s’enchaînent sont pénalisés et je ne suis pas sûre d’avoir perçu réellement « l’enfer sur terre » de l’ « Eden Teatro ». Les scénettes (et considérations) -avant et après numéros-, alternent avec chants et danses des numéros …..la vie quotidienne des artistes quoi !

C’est bien réglé, les costumes, maquillages et perruques sont originaux, le décor est tout à fait crédible, les lumières bien conçues, les 3 musiciens dans la fosse (accordéon, violoncelle et piano) en interaction avec les artistes sur scène. Mais ce n’est qu’à de rares moments, seulement, qu’on perçoit avec émotion ce à quoi doivent se plier pour survivre les artistes, le chantage qu’exercent sur eux certains de ceux qui les emploient, les manies plus ou moins perverses des habitués, les complicités ou au contraire les jalousies qui sévissent sur scène et hors scène. Outre cette difficulté créée par la langue, avec Alfredo Arias à la mise en scène, je m’attendais à du plus noir, du plus déjanté, du plus provocateur, du plus émouvant…

De ce point de vue j'ai été aussi déçue. Dommage, car les artistes, passent d’un personnage à l’autre avec une facilité déconcertante, changeant de rôle, de sexe, de monde (celui des artistes, du personnel du théâtre ou du public des habitués) avec la plus grande aisance. Il n’y a rien à leur reprocher bien au contraire. Et ils ne semblent pas, ce qui est tout à leur mérite, avoir été gênés par l’accueil un peu froid de la salle. De vrais artistes de cabarets… Je regrette vraiment de n’avoir pu apprécier, à sa juste mesure, l’enjeu de ce spectacle. Ma méconnaissance du napolitain y est sans doute pour beaucoup ! Mais cela m'a conduite à rester malheureusement en dehors....
Votre critique endiablée
Nos visiteurs sont impatients de vous lire ! Si vous êtes l'auteur, le metteur en scène, un acteur ou un proche de l'équipe de la pièce, écrivez plutôt votre avis sur les sites de vente de billets. Ils seront ravis de le mettre en avant.
Notes détaillées (pour les plus courageux)
Originalité
Talent des artistes
Emotions
Intérêt intellectuel
Mise en scène et décor