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Atrée et Thyeste torturent et tuent leur frère bâtard pour ne pas avoir à partager l’héritage familial avec lui. Atrée bat sa femme et la trompe avec celle du voisin.
Thyeste, amoureux d’Érope finit par la séduire. Plus tard, Atrée, Érope et leur bébé se rendent à l’ambassade américaine pour effectuer les démarches nécessaires à leur installation aux États-Unis. Le test ADN obligatoire pour l’obtention du visa révèle que l’enfant n’est pas le fils d’Atrée…
Lauréat du prix RFI Théâtre 2016, Hakim Bah revisite avec un humour jubilatoire un épisode de la tragédie des Atrides pour accoucher d'une pièce à la fois intime et éminemment politique.
Toutes les critiques
Cette soirée est placée sous le signe de la découverte, d’un auteur et de comédiens presque inconnus de mes yeux. Ces derniers forment un choeur (ils échangent leurs rôles, disent les didascalies…) mais qui ne met pas en sourdine les qualités individuelles de chacun des comédiens : je fus subjugué, n’ayons pas peur des mots, par la luminosité de Lorry Hardel, le magnétisme de Nelson-Rafaell Madel et ravi de retrouver la légèreté de Marie Payen (comme une envie de revoir « Nos vies heureuses » de Jacques Mailhot).
Le metteur en scène Frédéric Fisbach parvient à trouver l’équilibre entre un malaise certain (notamment en début de spectacle, les trois comédiennes sont seules dans la lumière, distribuent la parole entre Atrée et Thyeste qui torturent leur demi-frère bâtard, hors champ. Nous n’avons que notre esprit pour imaginer la scène, ce qui, je trouve, est bien plus efficace et insoutenable qu’en « vrai » devant nous… C’est l’adaptation d’une tragédie grecque, je le rappelle) et un certain humour notamment grâce à la langue de Hakim Bah qui étire les situations, joue avec les mots, répète de manières différentes, comme si nous n’étions plus capable d’être direct, comme si, aujourd’hui, nous parlions pour ne rien dire (ah bon ?), comme si la fin (violente) était inéluctable (j’avais oublié : c’est une tragédie). L’histoire se répète, c’est entendu.
On sort sonné et impatient de revoir sur scène certains de ses acteurs et curieux aussi de lire les précédents textes d’Hakim Bah (et ses prochains).
Le metteur en scène Frédéric Fisbach parvient à trouver l’équilibre entre un malaise certain (notamment en début de spectacle, les trois comédiennes sont seules dans la lumière, distribuent la parole entre Atrée et Thyeste qui torturent leur demi-frère bâtard, hors champ. Nous n’avons que notre esprit pour imaginer la scène, ce qui, je trouve, est bien plus efficace et insoutenable qu’en « vrai » devant nous… C’est l’adaptation d’une tragédie grecque, je le rappelle) et un certain humour notamment grâce à la langue de Hakim Bah qui étire les situations, joue avec les mots, répète de manières différentes, comme si nous n’étions plus capable d’être direct, comme si, aujourd’hui, nous parlions pour ne rien dire (ah bon ?), comme si la fin (violente) était inéluctable (j’avais oublié : c’est une tragédie). L’histoire se répète, c’est entendu.
On sort sonné et impatient de revoir sur scène certains de ses acteurs et curieux aussi de lire les précédents textes d’Hakim Bah (et ses prochains).
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