- Théâtre de la Renaissance
- Paris 10ème
Un pas de côté

- Théâtre de la Renaissance
- 20, boulevard Saint-Martin
- 75010 Paris
- Strasbourg-Saint-Denis (l.4, l.8, l.9)
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Aux premiers jours du printemps, Catherine et Vincent font connaissance en déjeunant sur le même banc public.
Tous les deux sont mariés mais ils prennent l’habitude de s’y retrouver, de parler, de rire, de se confier l’un à l’autre.
Pour Stéphane qui redoute l’arrivée de la vieillesse et Catherine qui soutient un compagnon dépressif,
ces rencontres sont une bouffée de fraîcheur et de charme.
Mais jusqu’à quand le charme va-t-il opérer ?
Et quand on est bien installé dans sa vie, jusqu’où est-on capable de s’aventurer ?
Ce banc sera t il un tournant ou une simple parenthèse pour le couple Campan Carré ?
De retour après le triomphe de La Dégustation.
L'AVIS DE LA REDACTION : 9/10
L'un reste, l'autre part ....
Merveilleux ! a dit ma voisine quand les lumières se sont rallumées.
Ce cri du cœur, partagé par toute la salle a fusé, spontané.
Car nous avons passé un moment délicieux, plein de délicatesse, de tendresse et de charme en compagnie de ce couple tellement séduisant et attachant.
Quel plaisir que cette comédie romantique, qui ne cherche ni à renouveler le genre, ni à en faire trop.
Comme si l'auteure, Anne Giafferi, voulait juste capturer quelques moments de vie, une interaction entre deux êtres, ces petits riens qui deviennent beaucoup.
Catherine et Vincent, tous deux mariés, se retrouvent par hasard sur un banc public. Ils sont tous les deux à un moment de leur vie où ils pourraient remettre leur couple en question.
Lassitude, ennui, désillusion, envie de changement, peur du changement....La liste des possibles déceptions maritales est longue.
Au fil de leurs rencontres, de plus en plus fréquentes, leurs confidences et leur complicité les rapprochent.
Rien de nouveau sous le soleil me direz vous !
Non et c'est cela la force de cette délicieuse parenthèse au théâtre de la Renaissance.
Quelques grammes de finesse dans un monde de brutes, de jolis éclats de rire, et beaucoup de talent.
L'immense complicité entre les deux comédiens - qui sont amis dans la vie - n'est plus à prouver. Que ce soit sur scène ou derrière la caméra, Isabelle Carré et Bernard Campan sont décidément faits l'un pour l'autre.
Elle, avec cette fraîcheur et cette spontanéité que tout le monde s'arrache, aussi bien au théâtre qu'au cinéma.
Lui, qui navigue à merveille entre rire et émotion, dévoilant son côté tendre, et s'amusant de lui-même avec un plaisir évident.
A leur côté, Hélène Babu, l'épouse pleine d'humour de Vincent, et Stanislas Stanic, le mari dépressif de Catherine, sont de parfaits conjoints.
La scénographie inventive d'Alain Lagarde, entre décor de jardin et cloisons coulissantes, permet d'évoluer du banc public aux appartements avec fluidité.
Par petites touches, avec légèreté, deux destins se croisent, deux grands comédiens nous ravissent et nous parlent de nous !
Sylvie Tuffier
Merveilleux ! a dit ma voisine quand les lumières se sont rallumées.
Ce cri du cœur, partagé par toute la salle a fusé, spontané.
Car nous avons passé un moment délicieux, plein de délicatesse, de tendresse et de charme en compagnie de ce couple tellement séduisant et attachant.
Quel plaisir que cette comédie romantique, qui ne cherche ni à renouveler le genre, ni à en faire trop.
Comme si l'auteure, Anne Giafferi, voulait juste capturer quelques moments de vie, une interaction entre deux êtres, ces petits riens qui deviennent beaucoup.
Catherine et Vincent, tous deux mariés, se retrouvent par hasard sur un banc public. Ils sont tous les deux à un moment de leur vie où ils pourraient remettre leur couple en question.
Lassitude, ennui, désillusion, envie de changement, peur du changement....La liste des possibles déceptions maritales est longue.
Au fil de leurs rencontres, de plus en plus fréquentes, leurs confidences et leur complicité les rapprochent.
Rien de nouveau sous le soleil me direz vous !
Non et c'est cela la force de cette délicieuse parenthèse au théâtre de la Renaissance.
Quelques grammes de finesse dans un monde de brutes, de jolis éclats de rire, et beaucoup de talent.
L'immense complicité entre les deux comédiens - qui sont amis dans la vie - n'est plus à prouver. Que ce soit sur scène ou derrière la caméra, Isabelle Carré et Bernard Campan sont décidément faits l'un pour l'autre.
Elle, avec cette fraîcheur et cette spontanéité que tout le monde s'arrache, aussi bien au théâtre qu'au cinéma.
Lui, qui navigue à merveille entre rire et émotion, dévoilant son côté tendre, et s'amusant de lui-même avec un plaisir évident.
A leur côté, Hélène Babu, l'épouse pleine d'humour de Vincent, et Stanislas Stanic, le mari dépressif de Catherine, sont de parfaits conjoints.
La scénographie inventive d'Alain Lagarde, entre décor de jardin et cloisons coulissantes, permet d'évoluer du banc public aux appartements avec fluidité.
Par petites touches, avec légèreté, deux destins se croisent, deux grands comédiens nous ravissent et nous parlent de nous !