Critiques pour l'événement Trois hommes dans un bateau sans parler du chien…
Trois gentlemen hypocondriaques, décident de partir en bateau remonter la Tamise, ils emportent avec eux leur chien Montmorancy, les anglais c’est bien connu sont des amis des bêtes. Mais ils veulent surtout réaliser un rêve, se dépasser, prouver qu’ils peuvent se surpasser et batailler contre leurs “moulins à vent” !
Au son d’un rock suisse endiablé (mais si ça existe !) nos trois amis nous entraînent dans leur folie douce, et il n’est pas un moment où le fou rire nous prend !
L’hypocondrie est aussi au centre de l’histoire, à l’époque les “malades” ne naviguaient pas sur le web pour connaître toutes les maladies qu’ils pensaient avoir, mais hélas les dictionnaires médicaux ou autre encyclopédie étaient là pour leur infliger toute souffrance morale.
Du roman à succès de Jérôme K. Jérôme paru en 1889, une adaptation très réussie, loufoque à souhait, Nathalie Sandoz aidée de ses trois comparses, a créée une mise en scène inventive, créative, drôlissime !
Avec quelques accessoires, et un flegme tout à fait british, Jay, Harris et George nous entraînent sans bouée de sauvetage dans leur délire, et ça fait délicieusement du bien !
Au son d’un rock suisse endiablé (mais si ça existe !) nos trois amis nous entraînent dans leur folie douce, et il n’est pas un moment où le fou rire nous prend !
L’hypocondrie est aussi au centre de l’histoire, à l’époque les “malades” ne naviguaient pas sur le web pour connaître toutes les maladies qu’ils pensaient avoir, mais hélas les dictionnaires médicaux ou autre encyclopédie étaient là pour leur infliger toute souffrance morale.
Du roman à succès de Jérôme K. Jérôme paru en 1889, une adaptation très réussie, loufoque à souhait, Nathalie Sandoz aidée de ses trois comparses, a créée une mise en scène inventive, créative, drôlissime !
Avec quelques accessoires, et un flegme tout à fait british, Jay, Harris et George nous entraînent sans bouée de sauvetage dans leur délire, et ça fait délicieusement du bien !
Excellent, pièce barrée comme j'aime, on passe du coq à l'âne tout le temps, ces trois copains vous entraîneront dans leur aventure loufoque sur la Tamise.
Humour british, P Levrière est parfait.
Humour british, P Levrière est parfait.
Pièce originale aux dialogues bien ciselés.
Les acteurs sont excellents, notamment Philippe Lelièvre qui confirme ici son talent. Le théatre n'est pas de tout confort mais le texte est drôle et intelligent.
Les acteurs sont excellents, notamment Philippe Lelièvre qui confirme ici son talent. Le théatre n'est pas de tout confort mais le texte est drôle et intelligent.
Pièce qui remplit son rôle de moment de détente et de distraction. Excellent Philippe Lelièvre et très bon Soren Prévost. Pascal Julien est dans son registre (naïf et béat...) et ça peut quelquefois paraître détonnant voire à côté de la plaque par rapport aux deux autres.
Le décor est minimaliste mais ça suffit à nous faire voyager le long de la Tamise et nous faire rire dans cette odyssée décalée.
Le décor est minimaliste mais ça suffit à nous faire voyager le long de la Tamise et nous faire rire dans cette odyssée décalée.
J’y allais avec le souvenir d’un roman sympathique et drôle, ma déception en a été d’autant plus grande.
La faute en incombe, sans doute, à la mise en scène du début qui est trop statique et aux comédiens qui tardent à nous faire sentir le coté loufoque de ces 3 anglais hypocondriaques et blasés de tout. Du coup, on est prisonnier d’un rythme un peu mollasson et on sourit au lieu de rire, voire on baille au lieu d’être captivé par cette aventure déjantée sur les bords de la Tamise.
Seuls s’en sortent, Harris (incarné par Philippe Lelievre) et le chien Montmorency avec notamment une scène franchement réussie et burlesque à souhait sur le plantage d’un clou.
Le théâtre a été refait à neuf, il est beau mais demeure néanmoins un peu inconfortable pour les spectateurs, juste assez pour nous empêcher de nous endormir.
La faute en incombe, sans doute, à la mise en scène du début qui est trop statique et aux comédiens qui tardent à nous faire sentir le coté loufoque de ces 3 anglais hypocondriaques et blasés de tout. Du coup, on est prisonnier d’un rythme un peu mollasson et on sourit au lieu de rire, voire on baille au lieu d’être captivé par cette aventure déjantée sur les bords de la Tamise.
Seuls s’en sortent, Harris (incarné par Philippe Lelievre) et le chien Montmorency avec notamment une scène franchement réussie et burlesque à souhait sur le plantage d’un clou.
Le théâtre a été refait à neuf, il est beau mais demeure néanmoins un peu inconfortable pour les spectateurs, juste assez pour nous empêcher de nous endormir.
Y a-t-il quelque chose de plus drôle que de se moquer de soi même sauf à le faire avec application.
Y-t-il quelque chose de plus drôle que de se moquer de soi même avec application sauf à le faire avec la plus grande mauvaise foi.
Et y a-t-il quelque chose de plus drôle encore que de se moquer de soi même avec la plus grande application et la plus consciencieuse mauvaise foi ?
Rien sauf à le faire entre amis et c’est précisément le propos de la pièce Trois Hommes dans un Bateau sans parler du chien, adaptée du livre de Jerome K Jereme (1889). Le roman raconte les aventures de George, Harris, Jérôme et le chien Montmorency, entreprenant un voyage en barque sur la Tamise. L’aventure donne lieu à diverses anecdotes comiques, mais aussi à réflexions philosophiques sur la vie, sur l’illusion de l’existence et de nos prétentions à lui donner un sens, sur la nécessité de ne pas charger de luxe la barque de sa vie afin d’emmener l’essentiel : Rends légère la barque de la vie et munis-la des seules choses dont tu aies besoin : un intérieur et des plaisirs simples, un ou deux amis dignes de ce nom, quelqu’un qui t’aime et que tu aimes…
Quant au sujet de la pièce proprement dit, il pourrait être énoncé ainsi : trois amis paresseux, misanthropes et velléitaires décident pour soigner leur vague à l’âme et leur ennui de ne plus se contenter de boire leur whisky et de s’auto diagnostiquer toutes les maladies connues dans l’encyclopédie médicale mais de faire une expédition en barque. Nous les suivons dans cette expédition burlesque, inutile et absurde où le désespoir semblerait s’épuiser dans les paroles, les sauts d’humeur et les querelles, alors qu’il se panse par la force de l’amitié. Avec le clou du spectacle dans une scène succulente de drôlerie où Philippe Lelievre (Harris) se bat avec un clou et nous cloue à notre siège, tout neuf (le théâtre a été entièrement refait).
A ne pas rater donc car cette pièce est drôle, très drôle, mais pas seulement.
Y-t-il quelque chose de plus drôle que de se moquer de soi même avec application sauf à le faire avec la plus grande mauvaise foi.
Et y a-t-il quelque chose de plus drôle encore que de se moquer de soi même avec la plus grande application et la plus consciencieuse mauvaise foi ?
Rien sauf à le faire entre amis et c’est précisément le propos de la pièce Trois Hommes dans un Bateau sans parler du chien, adaptée du livre de Jerome K Jereme (1889). Le roman raconte les aventures de George, Harris, Jérôme et le chien Montmorency, entreprenant un voyage en barque sur la Tamise. L’aventure donne lieu à diverses anecdotes comiques, mais aussi à réflexions philosophiques sur la vie, sur l’illusion de l’existence et de nos prétentions à lui donner un sens, sur la nécessité de ne pas charger de luxe la barque de sa vie afin d’emmener l’essentiel : Rends légère la barque de la vie et munis-la des seules choses dont tu aies besoin : un intérieur et des plaisirs simples, un ou deux amis dignes de ce nom, quelqu’un qui t’aime et que tu aimes…
Quant au sujet de la pièce proprement dit, il pourrait être énoncé ainsi : trois amis paresseux, misanthropes et velléitaires décident pour soigner leur vague à l’âme et leur ennui de ne plus se contenter de boire leur whisky et de s’auto diagnostiquer toutes les maladies connues dans l’encyclopédie médicale mais de faire une expédition en barque. Nous les suivons dans cette expédition burlesque, inutile et absurde où le désespoir semblerait s’épuiser dans les paroles, les sauts d’humeur et les querelles, alors qu’il se panse par la force de l’amitié. Avec le clou du spectacle dans une scène succulente de drôlerie où Philippe Lelievre (Harris) se bat avec un clou et nous cloue à notre siège, tout neuf (le théâtre a été entièrement refait).
A ne pas rater donc car cette pièce est drôle, très drôle, mais pas seulement.
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