Critiques pour l'événement Murmures des murs
30/01, 20h30, Paris
Aurélia Thierrée nous plonge dans un monde visuel et sonore dès les premières minutes de son spectacle.
Nous sommes donc en immersion dans l’univers imaginaire et onirique qu’elle a su créer.
Un univers où tout est faux mais pourtant tellement réel.
En effet, nous pouvons voir que la majorité de la scénographie est constituée de toiles qui rappellent à la fois le palais à volonté théâtral et les décors « studio de cinéma ».
On y croit bien que tout porte à nous dire que ce n’est pas vrai. La théâtralité est en effet soulignée en mettant au jour les artifices utilisés.
Au début du spectacle, on voit Aurélia Thierrée au milieu de cartons de déménagement. Elle est également entourée de deux autres hommes (Jaime Martinez, Antonin Maurel) qui semble être des déménageurs. Ces derniers l’incitent très fortement à terminer de tout emballer et de partir.
Les objets sont rebelles. Ils font tout pour ne pas être mis dans des cartons. Par exemple, les chaussures qu’elle retire pour les ranger se retrouvent à nouveau à ses pieds, le carton est vide.
Tout semble s’opposer à ce déménagement.
Elle part dans une rêverie. Elle anime des êtres pas si humains que ça. Elle se promène à travers les murs, poursuivie par une réalité à laquelle elle aimerait échapper. Cette réalité à qui elle dit non. Nous pouvons citer une scène bien particulière où un homme à l’apparence tout à fait réaliste (à la différence de nombreux autres) vient à elle sur une barque, de manière assez onirique, pour lui faire signer un papier. Ce qu’elle refuse sans hésitation. Signer ce papier signifierait pour elle un retour à cette réalité qu’elle fuit et qui, pourtant, vient s’insérer dans le ses rêves.
Jusqu’à ce que la boucle soit bouclée et que la réalité reprenne malheureusement le dessus.
On aurait en effet aimé continuer de se perdre dans les méandres des ses rêves. Un spectacle rare.
Aurélia Thierrée nous plonge dans un monde visuel et sonore dès les premières minutes de son spectacle.
Nous sommes donc en immersion dans l’univers imaginaire et onirique qu’elle a su créer.
Un univers où tout est faux mais pourtant tellement réel.
En effet, nous pouvons voir que la majorité de la scénographie est constituée de toiles qui rappellent à la fois le palais à volonté théâtral et les décors « studio de cinéma ».
On y croit bien que tout porte à nous dire que ce n’est pas vrai. La théâtralité est en effet soulignée en mettant au jour les artifices utilisés.
Au début du spectacle, on voit Aurélia Thierrée au milieu de cartons de déménagement. Elle est également entourée de deux autres hommes (Jaime Martinez, Antonin Maurel) qui semble être des déménageurs. Ces derniers l’incitent très fortement à terminer de tout emballer et de partir.
Les objets sont rebelles. Ils font tout pour ne pas être mis dans des cartons. Par exemple, les chaussures qu’elle retire pour les ranger se retrouvent à nouveau à ses pieds, le carton est vide.
Tout semble s’opposer à ce déménagement.
Elle part dans une rêverie. Elle anime des êtres pas si humains que ça. Elle se promène à travers les murs, poursuivie par une réalité à laquelle elle aimerait échapper. Cette réalité à qui elle dit non. Nous pouvons citer une scène bien particulière où un homme à l’apparence tout à fait réaliste (à la différence de nombreux autres) vient à elle sur une barque, de manière assez onirique, pour lui faire signer un papier. Ce qu’elle refuse sans hésitation. Signer ce papier signifierait pour elle un retour à cette réalité qu’elle fuit et qui, pourtant, vient s’insérer dans le ses rêves.
Jusqu’à ce que la boucle soit bouclée et que la réalité reprenne malheureusement le dessus.
On aurait en effet aimé continuer de se perdre dans les méandres des ses rêves. Un spectacle rare.
Je me suis laissé prendre, enveloppé même par ce voyage dans un univers merveilleux de poèmes sans mot, de sensations sans cesse renouvelées.
J'ai trouvé apaisant cette onirique simplicité.
C'était pour moi un grand et bel instant bonheur.
J'ai trouvé apaisant cette onirique simplicité.
C'était pour moi un grand et bel instant bonheur.