Critiques pour l'événement Memories of Sarajevo
La pièce fait partie d'un triptyque intitulé "Europe mon amour" traitant des zones de conflits contemporaines de notre vieille Europe ; cependant je n'ai vu que "Memories of Sarajevo".
Cette pièce m'a tout simplement chamboulé. A 30 ans, j'ai du mal à réaliser que le siège de Sarajevo a eu lieu durant ma jeunesse, et qu'une guerre si récente s'est tenue si proche de nous. Ainsi cette pièce est à la fois un cours de géopolitique, une histoire singulière d'une jeunesse émouvante, et une mise en scène aussi décalée qu'onirique.
Le contexte complexe amène à devoir rester concentré, surtout si l'on n'est pas familier avec cette période de l'histoire. Pour autant, la pièce (longue) n'est pas factuelle et froide. Elle arrive à humaniser cet événement historique en nous plongeant dans le quotidien bancal d'une jeunesse engluée dans un conflit qu'elle subit. A voir absolument !
Cette pièce m'a tout simplement chamboulé. A 30 ans, j'ai du mal à réaliser que le siège de Sarajevo a eu lieu durant ma jeunesse, et qu'une guerre si récente s'est tenue si proche de nous. Ainsi cette pièce est à la fois un cours de géopolitique, une histoire singulière d'une jeunesse émouvante, et une mise en scène aussi décalée qu'onirique.
Le contexte complexe amène à devoir rester concentré, surtout si l'on n'est pas familier avec cette période de l'histoire. Pour autant, la pièce (longue) n'est pas factuelle et froide. Elle arrive à humaniser cet événement historique en nous plongeant dans le quotidien bancal d'une jeunesse engluée dans un conflit qu'elle subit. A voir absolument !
Magnifique, bravo le Birgit Ensemble.
A la levée du rideau on fête avec enthousiasme le traité de Maastricht, la 9ème symphonie de Beethoven détonne, c'est la joie.
On chante on crie "vive la liberté, vive l'Europe, vive l'indépendance".
Mais le fantôme de François Joseph (figure emblématique de Sarajevo) va venir perturber cette euphorie...
Les tableaux se succèdent entre les pourparlers politiques et l'effroyable quotidien du peuple déchiré par la guerre civile.
L'émotion est intensifiée par des chants magnifiques qui transpercent le cœur.
La mythologie vient faire quelques intrusions avec l'histoire d'Europe compagne de Zeus.
J'ai beaucoup aimé cette réalité visitée par des figures mythologiques ou par des revenants tels que François Joseph.
Le décor sur 2 niveaux ainsi que l'éclairage variant de la froideur du blanc à la chaleur du rouge sombre accentuent le clivage entre les politiques et le peuple.
Seul petit bémol, les discussions politiques sont parfois un peu longues mais intéressantes.
Bravo à toute l'équipe.
A la levée du rideau on fête avec enthousiasme le traité de Maastricht, la 9ème symphonie de Beethoven détonne, c'est la joie.
On chante on crie "vive la liberté, vive l'Europe, vive l'indépendance".
Mais le fantôme de François Joseph (figure emblématique de Sarajevo) va venir perturber cette euphorie...
Les tableaux se succèdent entre les pourparlers politiques et l'effroyable quotidien du peuple déchiré par la guerre civile.
L'émotion est intensifiée par des chants magnifiques qui transpercent le cœur.
La mythologie vient faire quelques intrusions avec l'histoire d'Europe compagne de Zeus.
J'ai beaucoup aimé cette réalité visitée par des figures mythologiques ou par des revenants tels que François Joseph.
Le décor sur 2 niveaux ainsi que l'éclairage variant de la froideur du blanc à la chaleur du rouge sombre accentuent le clivage entre les politiques et le peuple.
Seul petit bémol, les discussions politiques sont parfois un peu longues mais intéressantes.
Bravo à toute l'équipe.
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