Alors déjà, le décor est très fonctionnel, mobile et tout est utile, un très bon point ! Les éclairages sont également top (ce qui est plutot chouette pour une pièce dont l'électricité est le thème), même si parfois on en a littéralement plein les yeux.

Coté texte, ca ne casse pas trois pattes à un canard, mais c'est efficace et ca fait tout à fait le job.

Les comédiens sont plutôt bons. Malheureusement, j'ai trouvé les personnages de Westinghouse et notre homme mystère beaucoup trop caricaturaux et paradoxalement la personnalité d'Edison beaucoup trop gentillette, en particulier au début. Tesla est très bien rendu (l'accent est top et absolument pas caricatural, ca vaut le coup de le mentionner), même s'il est un peu trop bouffonesque à mon gout.

En revanche, que de pathos sur la fin. Je comprends que le théatre doive concurrencer le cinéma et autres plateformes, mais est-il vraiment nécessaire d'en faire des caisses à ce point ? Le propos est assez clair dès le milieu de la pièce - si pas avant. Y a-t-il besoin d'une mise en scène à la Broadway pour le grand final ? Pas sure.

Intéressant à découvrir si vous ne connaissez pas la guerre des courants, mais pour moi cela n'a pas produit beaucoup d'étincelles !

Quel ennui !
J'allais enthousiaste à la représentation de Lumière, ce que j'en avais vu et l'équipe artistique qui porte la pièce. La scénographie et la création lumière sont parfaitement réalisées, la mise en scène efficace. Le jeu d'acteur est également très bien. Chapeau une fois de plus à Ethan Oliel qui confirme après La Tempête et Le Cercle des poètes disparus qu'il est déjà un grand acteur et qu'une carrière prometteuse s'offre à lui (en tout cas je lui souhaite vivement).
Mais l'histoire n'a pas réussi à me tenir en haleine. Le conflit Edison vs Westinghouse est sans grand intérêt et le personnage mystérieux dont on ne découvre qu'à la fin ce qu'il fait là est survolé alors que c'est peut être le point d'intérêt de l'histoire...
Bref j'ai baillé !