Critiques pour l'événement La lune des Tziganes brille plus que le soleil
Un spectacle endiablé et enthousiasmant !
Les articles que j’avais lus et qui parlaient de poésie pour ce cirque m’avaient fait imaginer un spectacle éthéré, fait de jeux de lumière et d’ombre… Ce n’est pas ce que j’ai vu mais je n’ai absolument pas été déçue. Ce cirque à l’ambiance chaleureuse et festive, sans effets d’annonce spectaculaires, avec des artistes très présents, très humains et qu’on pourrait presque toucher, avec une musique omniprésente et qui accompagne à la perfection les numéros, m’a fait penser à la chanson d’Aznavour (même s’il n’y a ni comédiens ni magiciens !).
Les musiciens et la chanteuse sont parfaits, les acrobates sont impressionnants, les danseurs et danseuses sont très beaux. Les tours de jonglages sont un peu plus faibles (ou moins bien mis en valeur). Les deux tours de dressage canins sont chouettes et se répondent bien. On se laisse emporter et j’ai passé une très bonne soirée.
NB au allergiques aux chats : il y a 5 matous très libres qui se baladent sous le chapiteau…
Les articles que j’avais lus et qui parlaient de poésie pour ce cirque m’avaient fait imaginer un spectacle éthéré, fait de jeux de lumière et d’ombre… Ce n’est pas ce que j’ai vu mais je n’ai absolument pas été déçue. Ce cirque à l’ambiance chaleureuse et festive, sans effets d’annonce spectaculaires, avec des artistes très présents, très humains et qu’on pourrait presque toucher, avec une musique omniprésente et qui accompagne à la perfection les numéros, m’a fait penser à la chanson d’Aznavour (même s’il n’y a ni comédiens ni magiciens !).
Les musiciens et la chanteuse sont parfaits, les acrobates sont impressionnants, les danseurs et danseuses sont très beaux. Les tours de jonglages sont un peu plus faibles (ou moins bien mis en valeur). Les deux tours de dressage canins sont chouettes et se répondent bien. On se laisse emporter et j’ai passé une très bonne soirée.
NB au allergiques aux chats : il y a 5 matous très libres qui se baladent sous le chapiteau…
Alexandre Romanès, qui a créé ce cirque familial avec sa femme Délia il y a une vingtaine d’années, accueille les spectateurs sous le chapiteau du seul cirque tzigane au monde.
A peine la lumière baissée, la fête commence avec le petit orchestre masculin qui s’installe en fond de scène pour accompagner la succession de numéros de contorsions, de jonglage, de funambules, de trapézistes... Le violon, l’accordéon, la contrebasse, la guitare et le saxophone se mêlent à la voix chaleureuse et rassurante de Délia, tandis que sur la piste les filles de la famille se lancent dans une danse flamenca puis tzigane ou dans des prestations envoûtantes. Que ce soit au cerceau XXL, aux massues ou lors des acrobaties, chaque membre présente des numéros aboutis ayant comme fil rouge la grâce et le sens du rythme de leur interprète. Nous avons été très sensible au couple ayant effectué des portés aériens sur une musique à la fois langoureuse et sensuelle mais le numéro qui nous a le plus impressionné est sans aucun doute l’agile danseuse faisant des pointes sur un câble en acier tendu de chaque côté de la piste.
Alors qu’elle enchaîne les grands écarts sur le fil et les pieds dans la main, dans une tenue rouge vif, entrecoupés par des sauts et des mouvements rapides révélant sa grande maîtrise de la discipline, elle change subitement de chaussures pour enfiler une paire de talons aiguilles noirs pour effectuer une ultime traversée bluffante.
Si l’on exclut l’adorable petit chien d’Alexandre Romanès qui s’essaya avec peu de succès ce soir-là au dressage de son compagnon qui avait décidé de n’en faire qu’à sa tête dans un duo très tendre et très drôle, pas d’animaux sur la piste du cirque tzigane, juste la magie et l’émerveillement qui émanent de performances humaines et artistiques pures. La voix de Délia s’élève dans les airs comme les artistes, avec puissance, force et expressivité, rajoutant au spectacle une dimension céleste. L’air et la terre se complètent par le maniement du feu dans un numéro où tout fait silence autour de la jeune fille avec juste le bruit des flammes et du vent produit par les mouvements qui claquent avant de céder la place à un final très festif.
Nous avions découvert cette famille tzigane et leur amour pour les arts du cirque il y a déjà une dizaine d’années. Depuis, les membres du clan Romanès ne cessent de développer la dimension poétique de leur talent à travers des spectacles enchanteurs qui reviennent à l’essence même d’un domaine trop longtemps destiné aux enfants. Ici, petits et grands seront émerveillés par la magie des numéros présentés au son du petit orchestre familial et de la voix envoûtante et « muy caliente » de Délia.
De la grâce à l’état pur, brillant plus fort que les milliers d’étoiles venues côtoyer la Lune sous le chapiteau multicolore du cirque Romanès.
A peine la lumière baissée, la fête commence avec le petit orchestre masculin qui s’installe en fond de scène pour accompagner la succession de numéros de contorsions, de jonglage, de funambules, de trapézistes... Le violon, l’accordéon, la contrebasse, la guitare et le saxophone se mêlent à la voix chaleureuse et rassurante de Délia, tandis que sur la piste les filles de la famille se lancent dans une danse flamenca puis tzigane ou dans des prestations envoûtantes. Que ce soit au cerceau XXL, aux massues ou lors des acrobaties, chaque membre présente des numéros aboutis ayant comme fil rouge la grâce et le sens du rythme de leur interprète. Nous avons été très sensible au couple ayant effectué des portés aériens sur une musique à la fois langoureuse et sensuelle mais le numéro qui nous a le plus impressionné est sans aucun doute l’agile danseuse faisant des pointes sur un câble en acier tendu de chaque côté de la piste.
Alors qu’elle enchaîne les grands écarts sur le fil et les pieds dans la main, dans une tenue rouge vif, entrecoupés par des sauts et des mouvements rapides révélant sa grande maîtrise de la discipline, elle change subitement de chaussures pour enfiler une paire de talons aiguilles noirs pour effectuer une ultime traversée bluffante.
Si l’on exclut l’adorable petit chien d’Alexandre Romanès qui s’essaya avec peu de succès ce soir-là au dressage de son compagnon qui avait décidé de n’en faire qu’à sa tête dans un duo très tendre et très drôle, pas d’animaux sur la piste du cirque tzigane, juste la magie et l’émerveillement qui émanent de performances humaines et artistiques pures. La voix de Délia s’élève dans les airs comme les artistes, avec puissance, force et expressivité, rajoutant au spectacle une dimension céleste. L’air et la terre se complètent par le maniement du feu dans un numéro où tout fait silence autour de la jeune fille avec juste le bruit des flammes et du vent produit par les mouvements qui claquent avant de céder la place à un final très festif.
Nous avions découvert cette famille tzigane et leur amour pour les arts du cirque il y a déjà une dizaine d’années. Depuis, les membres du clan Romanès ne cessent de développer la dimension poétique de leur talent à travers des spectacles enchanteurs qui reviennent à l’essence même d’un domaine trop longtemps destiné aux enfants. Ici, petits et grands seront émerveillés par la magie des numéros présentés au son du petit orchestre familial et de la voix envoûtante et « muy caliente » de Délia.
De la grâce à l’état pur, brillant plus fort que les milliers d’étoiles venues côtoyer la Lune sous le chapiteau multicolore du cirque Romanès.
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