Critiques pour l'événement Flashdance
30 avr. 2023
0,5/10
5
Le film Flashdance est composé d’une quinzaine de tubes, mythiques pour la plupart, qui ont fait son succès. Or, dans cette comédie musicale revisitée (l’histoire est suivie plutôt approximativement et maladroitement) on a l’impression que les producteurs n’ont pas acheté les droits des chansons (a part Flashdance d’Irene Cara, servi à la fin et Maniac, servi 3 fois).

Total : on s’ennuie ferme. On a l’impression de passer complètement à côté du sujet. De vagues chansonnettes plutôt minables alimentent le spectacle. On attend en vain les tubes. Bref, c’est complètement raté.

Je déconseille, la frustration est trop grande.
22 mai 2016
3/10
192
Décors / lumières magnifiques, d'excellents danseurs (hélas pas tous...). Mais des chansons et dialogues niais et interminables et pas assez de danse.... et surtout l'héroïne ne sait pas danser. Et a même du mal à traîner son corps trop lourd. Du coup la scène de l'audition est pathétique !
Vraiment décevant pour moi qui avait été transportée par ce film (notamment la scène de l'audition) alors que j'étais une jeune danseuse ado.
7 mai 2016
8,5/10
220
Ambiance années 80 avec la comédie musicale Flashdance qui fait la tournée des Zénith en s’inspirant du mythique film d’Adrian Lyne et retour en adolescence quand nous rêvions sur notre canapé à cette histoire d’amour sur fond de danse et de sensualité.

Pourtant, nous sommes ce soir bien loin des clichés d’un show à l’américaine pour midinettes (bien qu’il nous faille admettre que le public féminin avait répondu présent en plus grande majorité que ces messieurs). Devenus adultes, d’autres thèmes essentiels à la construction d’une vie harmonieuse nous apparaissent et sautent aux yeux comme le dépassement de soi et l’accès à des ambitions élévatrices pour atteindre et réaliser ses rêves. Croire en soi, faire le grand saut, défier le sort, trouver la force de se dépasser et montrer à tous ce que l’on veut et ce que l’on est sont des ambitions et des valeurs fortes non négligeables pour toute une génération, à l’heure où les réseaux sociaux crées des identités virtuelles nous éloignant de nous-mêmes.

Alex Owens est ouvrière dans une aciérie le jour et danseuse dans un club la nuit. Ce qui l’anime, c’est la danse, la passion, la musique. Nous sommes alors en 1984, à Pittsburg comme le rappelle le tableau d’ouverture, un remake vidéo du film, dont l’esprit se retrouve tout au long du spectacle, où l’on découvre Alex, sur son vélo, se rendant à l’usine de sa ville d’acier qui emprisonne les rêves. Puis d’un coup, nous voici à l’intérieur, sur le plateau éclairé de rouge où les métallurgistes soudeurs en combinaison beige gagnent leur vie comme ils le peuvent en cette période de crise économique. Mais la romance entre la belle soudeuse et le patron, le ténébreux Nick Hurley, risque fortement de compromettre ses rêves d’intégrer l’académie de danse dont elle espère réussir le concours d’entrée, soutenue par la délicieuse Anna, ancienne professeur de ballet.

Si l’on excepte les tubes comme Maniac ou What the feeling d’Irène Cara (scène inoubliable de l’audition finale) interprétés en anglais, le livret signé Tom Hedley et Robert Cary, sur une musique de Robbie Roth, semble un peu faible dans les traductions françaises mais qu’importe, l’énergie fougueuse de la troupe mise en scène par Philippe Hersen parvient à dépasser ce léger défaut. Il faut dire que les chorégraphies de Marjorie Ascione, mêlant les genres, du break dance au ballet en passant par la danse moderne ou le hip-hop, sont d’un dynamisme époustouflant. Avec un impressionnant travail sur les lumières et les clairs-obscurs, la très belle et astucieuse scénographie, qui joue sur les ombres, les hauteurs et les perspectives, bénéficie d’un renfort pertinent de la vidéo qui agrandit considérablement l’espace scénique, nous faisant passer en un éclair de l’usine au lof d’Alex, de la rue à l’académie de danse ou à l’intérieur soigné d’Anna. Le besoin irrépressible de danser la vie émane de chaque membre de la troupe des trente danseurs, avec à sa tête le formidable et convaincant duo de protagonistes.

Priscilla Betti, repérée à l’âge de 11 ans sur le plateau de Drôles de petits champions et qui a sorti plusieurs albums avant de se tourner vers la comédie où elle obtient le premier rôle en 2008 de la série Chante !, a beaucoup changé. L’enfant-star a bien grandi. Gracieuse, de nature sauvage voire féline, elle envoûte par sa prestation autant physique qu’émotionnelle quand elle incarne avec une grande justesse Alex tandis que le ténor à la voix puissante, Gaétan Borg, fait des étincelles en donnant vie avec beaucoup d’aisance au beau Nick Hurley.

Cependant, le couple-phare ne supplante en rien le reste de la distribution de haut niveau, parfaitement homogène et irréprochable, dont nous nous devons de souligner la sublime performance de Gloria, dont nous ignorons le nom malgré de longues recherches, qui frise la perfection dans son solo où elle exprime pleinement toute sa fatigue de vivre.

Les rêves suffisent-ils pour croire au bonheur ? Il n’y a qu’un moyen de le savoir : essayer ! Alors sortez les body échancrés et vous aussi faites le plein d’énergie comme si le monde entier n’existait pas ou bien laissez-vous tout simplement porter par le show. Chanter, danser et célébrer la vie : voici le programme qui vous attend si vous croisez la route de la tournée de Flashdance.
22 avr. 2016
0,5/10
228
Quelle déception ce jour à Bordeaux (22 avril 2016) !

Pour faire plaisir à mon épouse j'ai décidé de l'accompagner voir le spectacle tiré du mytique film Flashdance. Or, rien en rapport avec le film, des scènes de dialogues interminables, des chorégraphies trop rares alors que l'équipe de danseurs mérite d'être bien plus présente et des chansons traduites très platoniques.
Bref, un veritable ennui durant plus de 2 heures.

Nous serions partis à l'entracte sans scrupule si nous n'avions pas vu le film et la scène magique de l'audition accompagnée de la chanson phare du film.
13 avr. 2016
0,5/10
235
Le spectacle Flashdance chanté par Priscillia et chanté en français, très déçue. Je ne me suis pas retrouvée dans le film ni dans l'ambiance des années 80.

Remplacer Jennifer Beals par Priscillia, morte de rire ! J'avais l'impression de regarder une de ces séries très enfantines. Les dialogues étaient longs et pas respectés selon le film original.
Dance hip-hop... non mais on va où !

C'est tout sauf le film Flashdance que j'ai connu.
Je suis très déçue et je le conseillerais à personne.
19 mars 2016
0,5/10
257
Je me faisais une joie d'aller à ce spectacle, curieuse de voir comment le réalisateur allait arriver à transposer ce film mythique en comédie musicale !! Quelle déception !!!

Le livret est une catastrophe (textes niais ..) on se croirait chez Disney avec la reine des neiges ... rien à voir avec FLASHDANCE !!!! Les danseurs ne sont pas ensembles, les tableaux sont ultra basiques, les changements de décor à vue ..."Alex" n'est pas la meilleure des danseuses de la troupe .. et enfin .. nous n'avons droit qu'à 3 chansons du film et encore ... tronquées ... note 1/20 (bravo au 2 garçons danseurs acrobates , ils sont excellents , eux !!)
10 mars 2016
1/10
148
Insipide ! Très pauvre sur le plan musical, des dialogues qui frisent le ridicule, c'est très mal joué et souvent mal chanté !

Priscilla Betti s'en sort plutôt bien côté chant mais côté danse, c'est pitoyable, on voit bien qu'elle n'a rien d'une danseuse professionnelle, c'est regrettable et impardonnable !

Seules quelques rares chorégraphies nous réveillent de la léthargie ambiante...
On s'ennuie ferme... N'y allez pas...
7 mars 2015
8,5/10
183
Et encore un musical où je suis allée à reculons et là énorme surprise :
Flashdance rafle la mise tant le spectacle est fabuleux (bien mieux que le film revu il y a peu et qui a mal vieilli).

L'histoire est pourtant adaptée assez fidèlement mais c'est tout le reste qui rend ce musical mémorable

Premier point positif : on a toutes les chansons du film et en prime en version originale, pas de traduction gnangnan en français. Bien sur il y a de nouvelles compositions en français mais au moins, on garde les chansons originales.

Danse : il y a un très bon niveau. Mention particulière aussi aux trois danseurs principaux masculins de Flasdance, ils sont énormes passant du classique au rap avec brio.

Mise en scène : ingéniosité et intelligence sont au rendez vous pour jouer avec des décors 2.0 qui servent à merveille Flashdance.

Casting : de bons comédiens tous chanteurs (y compris Priscilla même si une fois on a failli croire qu'elle allait chanter "ce rêve bleu") et une prestation exceptionnelle pour la chanson "Gloria" : la chanteuse est portée, retournée dans tous les sens pendant toute la chanson et sa voix reste impeccable dans toutes les positions.
27 janv. 2015
8,5/10
168
Dans sa catégorie, ce spectacle mérite plus que largement une bonne critique.

Chants, chorégraphie, mise en scène dense et danse, décors originaux et trouvailles scéniques intéressantes tout y est pour passer un excellent moment. Nous ne regrettons qu'une chose : que nos ados ne soient pas là, ils auraient adoré !

2 heures intenses... A ne pas manquer !

Le seul bémol, une salle pas adaptée acoustiquement parlant à ce type de représentation (voix légèrement étouffées par la bande son).
29 oct. 2014
7/10
245
N'étant pas fan des comédies musicales à la base, je suis allé voir "Flashdance" pour accompagner quelqu'un et presque à reculons. Ce fut, finalement, une bonne surprise, grace notamment à la foule galvanisée par les tubes de ce film (et d'autres comme "Gloria", d'ailleurs la meilleure scène du spectacle, interprétée magistralement). Alors certes, les textes sont très très pauvres, la bande-son est sans orchestre, le jeu d'acteurs n'est pas toujours au diapason, l'histoire est cousue de fil blanc et l'émotion est très factice.

Mais l'énergie des danseurs-chanteurs est telle, Priscilla est si charismatique, que le charme opère malgré lui. Pas de quoi en devenir "maniac", mais suffisamment pour tenir les plus de deux heures d'un show millimétré comme le feraient les Américains.
23 oct. 2014
4/10
160
Le livret est plat et sans intérêt, dommage.
La mise en scène inexistante à part sur les projections de décors, ce qui est donc très faible.
Heureusement que les chorégraphies relèvent le niveau.
Claire Pérot, toujours très bien, confirme qu'elle est une grande. Le personnage d'Anna est touchant également. L’interprète Priscilla est pas mal mais moins bonne danseuse que les autres ce qui est un peu dommage pour la scène finale.
Une soirée pour les aficionados du film.
21 oct. 2014
7/10
167
Le théâtre du Gymnase avec sa comédie musicale Flashdance nous donne ce que l’on veut.

On veut revoir les moments cultes de ce film des années 80, notamment la scène avec la fontaine d’eau, le « maniac » endiablé ou encore la chorégraphie devant le jury.
Tout est là avec une Priscilla Betti qui assure. Elle danse, elle chante, tout ça sans faire de fausses notes. Mais il n’y a qu’elle qui assure.

On a l’impression que tous les rôles ont voulu leur heure de gloire avec chacun son solo mais les seconds rôles sont fades. Il aurait été bien que quelques scènes soient coupées et même quelques personnages supprimés.

Adrian Lyne nous donne ici une comédie musicale un peu naïve, qui plaira à des 15-25 ans plutôt qu’à des actifs.
5 oct. 2014
9/10
105
Trente ans après le film culte d’Adrian Lyne, Flashdance foule enfin les planches françaises du Théâtre du Gymnase.

Portée par Philippe Hersen, cette mise en scène musclée bénéficie d’un casting en béton avec notamment Priscilla Betti dans le rôle principal. L’ex enfant-star de vingt-cinq ans époustoufle par son impressionnant abattage, son endurance physique et sa grâce féline. Numéros au cordeau accrocheurs et pêchus, chorégraphies carrées et délirantes, voix puissantes et harmonieuses.

Bref, un vrai show à l’américaine transposé avec bonheur dans nos contrées. Du divertissement à l’état pur pour près de trois heures de spectacle survitaminé, sensuel et entraînant.

Coup de cœur indéniable.