Critiques pour l'événement Duels à Davidéjonatown
Drômilissime. Je n'ai jamais autant ri à un spectacle. Excellente soirée.
Cette pièce n'est pas à conseiller à tous, car les dialogues et situations sont assez "osés" et visent un public averti.
Pour autant, cela n'altère en rien la qualité de la pièce, car nous sommes en présence d'un scénario et univers absurde et loufoque, un peu dans l'esprit des frères Farrelly.
Artus a un réel pouvoir comique et mène de main de maître cette folie, épaulé par des talents incontestables :
- Sébastien Chartier exceptionnel dans le rôle principal
- Céline Groussard, un magnifique talent, une comédienne extraordinaire
- Julien Schmidt et Greg Romano "crédibles" dans leur multiples rôles
La mise en scène est superbe et l'on rit à gorge rompue pendant 2 heures.
Pour autant, cela n'altère en rien la qualité de la pièce, car nous sommes en présence d'un scénario et univers absurde et loufoque, un peu dans l'esprit des frères Farrelly.
Artus a un réel pouvoir comique et mène de main de maître cette folie, épaulé par des talents incontestables :
- Sébastien Chartier exceptionnel dans le rôle principal
- Céline Groussard, un magnifique talent, une comédienne extraordinaire
- Julien Schmidt et Greg Romano "crédibles" dans leur multiples rôles
La mise en scène est superbe et l'on rit à gorge rompue pendant 2 heures.
Je suis en général "bon public" mais là... J'ai eu beaucoup de mal.
C'est grossier (attention si vous enmenez des enfants ) ... bites couille chatte seront cités plusieurs fois.
L'humour très lourd. Pas pour moi.
Sinon les acteurs jouent très biens.
Mais ça ne sauve pas tout.
C'est grossier (attention si vous enmenez des enfants ) ... bites couille chatte seront cités plusieurs fois.
L'humour très lourd. Pas pour moi.
Sinon les acteurs jouent très biens.
Mais ça ne sauve pas tout.
Vous pensez que tout le monde peut devenir acteur ?
Vous pensez que n'importe qui peut devenir scénariste ?
Vous riez quand votre oncle Raymond lâche un gros pet à la fin du repas de famille ?
Vous n'aimez pas habituellement le théâtre ?
Alors ce spectacle est fait pour vous.
Au programme : vulgarité, pets et prétention.
C'est quoi déjà le contraire du superlatif ?
Souslatif?
Allez, on va faire plaisir à Artus, ton truc mérite tous les souslatifs, non, souslatouffe.
Vous pensez que n'importe qui peut devenir scénariste ?
Vous riez quand votre oncle Raymond lâche un gros pet à la fin du repas de famille ?
Vous n'aimez pas habituellement le théâtre ?
Alors ce spectacle est fait pour vous.
Au programme : vulgarité, pets et prétention.
C'est quoi déjà le contraire du superlatif ?
Souslatif?
Allez, on va faire plaisir à Artus, ton truc mérite tous les souslatifs, non, souslatouffe.
Mais quelle surprise !
En me dirigeant vers le Palais des Glaces pour aller voir Duels à Davidéjonatown, on ne va pas se mentir, j'étais extrêmement sceptique. Je ne connaissais pas bien Artus mais j'avais une image un peu potache de son humour. Et la vulgarité au théâtre est l'un des éléments les plus susceptibles de me faire quitter la salle avant la fin. Et pourtant...
Certes, les textes ne sont pas légers et certaines scènes tombent allègrement dans l'humour gras. Cependant, c'est assumé et fait de façon suffisamment intelligente pour que l'on en oublie les débordements. Le texte n'est pas poétique mais il est bien écrit et est complété par un jeu d'acteurs et une mise en scène assez impressionnants.
Les personnages sont en effet variés et bien interprétés. Nous croisons ainsi des cow-boys sanguinaires et des apaches aux conseils avisés, tous ayant de forts accents que les acteurs tiennent sans difficulté tout au long de la pièce. Les jeux sont précis et pensés, les textes maîtrisés et l'on est emporté au Far West en quelques minutes. Notons ici les prestations d'Artus et de Julien Schmidt qui sont impressionnants dans la justesse de leurs personnages et nous font énormément rire par leur interprétation. Petit bémol pour le seul rôle féminin, une prostituée dont les objectifs ne sont pas très clairs entre les moments où elle dit vouloir changer de travail et ceux où elle semble s'y plaire. Pas simple pour Diane Dassigny de trouver le ton juste dans ces conditions.
Mais au-delà du jeu des acteurs, c'est la mise en scène et les décors qui m'ont impressionnée. Artus a pensé sa pièce dans le moindre détail et nous offre une expérience très aboutie. Il n'hésite pas à jouer avec le public, avec les changements de personnages, avec les limites de ses accessoires... et nous fait ainsi rire à de nombreuses reprises.
Une bonne surprise, donc. N'hésitez pas à faire le détour si la vulgarité ne vous bloque pas totalement !
En me dirigeant vers le Palais des Glaces pour aller voir Duels à Davidéjonatown, on ne va pas se mentir, j'étais extrêmement sceptique. Je ne connaissais pas bien Artus mais j'avais une image un peu potache de son humour. Et la vulgarité au théâtre est l'un des éléments les plus susceptibles de me faire quitter la salle avant la fin. Et pourtant...
Certes, les textes ne sont pas légers et certaines scènes tombent allègrement dans l'humour gras. Cependant, c'est assumé et fait de façon suffisamment intelligente pour que l'on en oublie les débordements. Le texte n'est pas poétique mais il est bien écrit et est complété par un jeu d'acteurs et une mise en scène assez impressionnants.
Les personnages sont en effet variés et bien interprétés. Nous croisons ainsi des cow-boys sanguinaires et des apaches aux conseils avisés, tous ayant de forts accents que les acteurs tiennent sans difficulté tout au long de la pièce. Les jeux sont précis et pensés, les textes maîtrisés et l'on est emporté au Far West en quelques minutes. Notons ici les prestations d'Artus et de Julien Schmidt qui sont impressionnants dans la justesse de leurs personnages et nous font énormément rire par leur interprétation. Petit bémol pour le seul rôle féminin, une prostituée dont les objectifs ne sont pas très clairs entre les moments où elle dit vouloir changer de travail et ceux où elle semble s'y plaire. Pas simple pour Diane Dassigny de trouver le ton juste dans ces conditions.
Mais au-delà du jeu des acteurs, c'est la mise en scène et les décors qui m'ont impressionnée. Artus a pensé sa pièce dans le moindre détail et nous offre une expérience très aboutie. Il n'hésite pas à jouer avec le public, avec les changements de personnages, avec les limites de ses accessoires... et nous fait ainsi rire à de nombreuses reprises.
Une bonne surprise, donc. N'hésitez pas à faire le détour si la vulgarité ne vous bloque pas totalement !
Une excellente surprise !
Je ne connaissais pas du tout Artus et son univers décalé, et c'est surtout le titre qui m'a attiré jusqu'au Palais des Glaces pour ce spectacle.
Il y a notamment dans l'écriture quelque chose de très construit, un mélange de plusieurs formes d'humour qui se juxtaposent et cohabitent pour plaire même aux plus sceptiques : du premier au millième degré, du visuel au jeu de mot, clins d'oeil, références, anachronismes, il y en a pour tous les goûts. Il y a certes, tout au long de cette aventure, des moments de grivoiserie, une once de mots vulgaires, mais immédiatement contre-balancés, avec rythme et équilibre, par un nouvel effet comique. Le tout en ne négligeant pas un arc narratif original, des personnages hauts en couleur tenus par une distribution réjouissante, dans un décor particulièrement soigné et changeant.
La fan de musicals que je suis a trouvé tout à fait jubilatoire l'ajout de scènes musicales, dans le même esprit kitsch et excentrique.
Enfin, la mise en scène nous révèle en Artus un talent complet, une vision d'ensemble de son spectacle avec des codes revus et corrigés, modernisés, et beaucoup d'auto-dérision.
Un sans faute, 90 minutes de divertissement qui font un bien fou.
Je ne connaissais pas du tout Artus et son univers décalé, et c'est surtout le titre qui m'a attiré jusqu'au Palais des Glaces pour ce spectacle.
Il y a notamment dans l'écriture quelque chose de très construit, un mélange de plusieurs formes d'humour qui se juxtaposent et cohabitent pour plaire même aux plus sceptiques : du premier au millième degré, du visuel au jeu de mot, clins d'oeil, références, anachronismes, il y en a pour tous les goûts. Il y a certes, tout au long de cette aventure, des moments de grivoiserie, une once de mots vulgaires, mais immédiatement contre-balancés, avec rythme et équilibre, par un nouvel effet comique. Le tout en ne négligeant pas un arc narratif original, des personnages hauts en couleur tenus par une distribution réjouissante, dans un décor particulièrement soigné et changeant.
La fan de musicals que je suis a trouvé tout à fait jubilatoire l'ajout de scènes musicales, dans le même esprit kitsch et excentrique.
Enfin, la mise en scène nous révèle en Artus un talent complet, une vision d'ensemble de son spectacle avec des codes revus et corrigés, modernisés, et beaucoup d'auto-dérision.
Un sans faute, 90 minutes de divertissement qui font un bien fou.
Une âme simple n'aurait vu qu'un spectacle poilant, bidonnant, déconnant, décontractant (sauf pour les zygomatiques !) interprété frénétiquement par une troupe "texaverystique" ou "gailuronesque" dominée par un Artus en grosse forme et un Sébastien Chartier en petite forme (il s'agit de leur taille et non de leur talent, bien sûr !).
En soi, cela suffirait amplement à justifier une heure et demie de fou-rire mais à mieux regarder, il convient d'admirer et d'applaudir un véritable travail d'orfèvre dans la mise en scène, certes, mais surtout, dans l'écriture du texte ou les auteurs ont su pratiquer avec un énorme talent l'ironie, la dérision et un désopilant anachronisme politico-religio-artistico-sociétal dans ce récit se déroulant au Far West en 1895 par rapport avec notre sinistre actualité. Un très grand bravo également pour des décors impeccables parfaitement mis en valeur par les éclairages.
Deux reproches toutefois : primo, ça ne dure pas assez longtemps, secundo : la difficulté d'entendre l'intégralité des dialogues pour les spectateurs "du fond" : c'est très énervant d'entendre rire ceux du "carré d'or" et de ne pas toujours comprendre pourquoi...
En soi, cela suffirait amplement à justifier une heure et demie de fou-rire mais à mieux regarder, il convient d'admirer et d'applaudir un véritable travail d'orfèvre dans la mise en scène, certes, mais surtout, dans l'écriture du texte ou les auteurs ont su pratiquer avec un énorme talent l'ironie, la dérision et un désopilant anachronisme politico-religio-artistico-sociétal dans ce récit se déroulant au Far West en 1895 par rapport avec notre sinistre actualité. Un très grand bravo également pour des décors impeccables parfaitement mis en valeur par les éclairages.
Deux reproches toutefois : primo, ça ne dure pas assez longtemps, secundo : la difficulté d'entendre l'intégralité des dialogues pour les spectateurs "du fond" : c'est très énervant d'entendre rire ceux du "carré d'or" et de ne pas toujours comprendre pourquoi...
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