Critiques pour l'événement Dolores
Danser avec les loups !
Sylvin Rubinstein, un héros oublié de l'histoire et pourtant .....
Juif polonais emporté dans la tourmente du nazisme, sa très longue vie - il est mort à l'âge de 97 ans - fut traversée de passion et de souffrances.
Avec sa soeur jumelle Maria, ils forment dans les années 30 un duo de danseurs de Flamenco sur les scènes des plus prestigieux cabarets d'Europe.
Sous le nom d'Imperio et Dolorès.
Puis la vague nazie déferle, le frère et la soeur se retrouvent enfermés dans le ghetto de Varsovie, le plus grand et le plus terrible.
Pourtant un jour le destin leur ouvre la porte ......
Et c'est là que la grande Histoire et la petite se télescopent et que celui pour qui la danse avec sa jumelle était toute sa vie va se transformer en tueur en série, un homme dont la soif de vengeance ne sera malheureusement jamais étanchée.
A partir de ce destin brisé, Yann Guillon et Stéphane Laporte ont construit une histoire captivante, sans tomber dans les clichés du nazisme, mais au contraire en nous surprenant à chaque souvenir, à chaque tournant de cette existence.
Virginie Lemoine s'est visiblement régalée, tant sa mise en scène mêle habilement intensité et émotion, flamenco et action, humour et effroi.
Les superbes lumières caressent les comédiens, les danseurs et les chanteurs, et créent des tableaux magnifiques.
Olivier Sitruk est époustouflant en vieil homme brisé qui raconte son histoire, se transformant au gré du récit en un clin d'œil en jeune danseur des débuts, puis en tueur implacable.
Le comédien est un véritable caméléon, et nous noie dans un flot d'émotions.
Face à lui, François Feroleto est parfaitement juste. Qu'il soit officier allemand ou serveur dans un cabaret, l'acteur franco italien est d'une grande justesse.
Joséphine Thoby, pleine de fraîcheur, est la jumelle adorée de Sylvin.
Les trois comédiens ne tombent jamais dans le pathos.
Les chanteurs, danseurs et musiciens apportent des moments gracieux au spectacle.
Le danseur espagnol Rubén Molina est totalement captivant chaque fois qu'il apparaît sur la scène, en particulier quand il est travesti afin d'incarner Dolorès. Sa gestuelle et sa posture expriment, avec très peu de gestes, toute la passion et la lutte d'un homme.
Il n'y a aucun doute, la danse est bien une langue universelle !
Sylvin Rubinstein, un héros oublié de l'histoire et pourtant .....
Juif polonais emporté dans la tourmente du nazisme, sa très longue vie - il est mort à l'âge de 97 ans - fut traversée de passion et de souffrances.
Avec sa soeur jumelle Maria, ils forment dans les années 30 un duo de danseurs de Flamenco sur les scènes des plus prestigieux cabarets d'Europe.
Sous le nom d'Imperio et Dolorès.
Puis la vague nazie déferle, le frère et la soeur se retrouvent enfermés dans le ghetto de Varsovie, le plus grand et le plus terrible.
Pourtant un jour le destin leur ouvre la porte ......
Et c'est là que la grande Histoire et la petite se télescopent et que celui pour qui la danse avec sa jumelle était toute sa vie va se transformer en tueur en série, un homme dont la soif de vengeance ne sera malheureusement jamais étanchée.
A partir de ce destin brisé, Yann Guillon et Stéphane Laporte ont construit une histoire captivante, sans tomber dans les clichés du nazisme, mais au contraire en nous surprenant à chaque souvenir, à chaque tournant de cette existence.
Virginie Lemoine s'est visiblement régalée, tant sa mise en scène mêle habilement intensité et émotion, flamenco et action, humour et effroi.
Les superbes lumières caressent les comédiens, les danseurs et les chanteurs, et créent des tableaux magnifiques.
Olivier Sitruk est époustouflant en vieil homme brisé qui raconte son histoire, se transformant au gré du récit en un clin d'œil en jeune danseur des débuts, puis en tueur implacable.
Le comédien est un véritable caméléon, et nous noie dans un flot d'émotions.
Face à lui, François Feroleto est parfaitement juste. Qu'il soit officier allemand ou serveur dans un cabaret, l'acteur franco italien est d'une grande justesse.
Joséphine Thoby, pleine de fraîcheur, est la jumelle adorée de Sylvin.
Les trois comédiens ne tombent jamais dans le pathos.
Les chanteurs, danseurs et musiciens apportent des moments gracieux au spectacle.
Le danseur espagnol Rubén Molina est totalement captivant chaque fois qu'il apparaît sur la scène, en particulier quand il est travesti afin d'incarner Dolorès. Sa gestuelle et sa posture expriment, avec très peu de gestes, toute la passion et la lutte d'un homme.
Il n'y a aucun doute, la danse est bien une langue universelle !
Une histoire vraie et incroyable d’un "inglourious bastard", danseur de flamenco, travesti, polonais, tueur de nazis ! Portée par des acteurs formidables et une danse envoutante, cette pièce indispensable nous transporte avec émotion et parfois humour tout un abordant un aspect peu connu de l'histoire : la résistance des allemands à la barbarie nazi.
Bravo particulièrement à Virginie Lemoine dont on découvre la mise en scène subtile sur un sujet grave.
Bravo particulièrement à Virginie Lemoine dont on découvre la mise en scène subtile sur un sujet grave.
J'y ai vu ma mère pleurer....elle qui n'a jamais d'émotion
Cette pièce est un tableau de l'humain dans ce qu'il peut faire de plus beau et de plus terrible.
Il aborde le groupe, la société mais aussi l'humain seul.
Comment des peuples acceptent l'indicible quand d'autres se mentent et ne voient rien.
Comment un homme le plus doux, le plus délicat, le plus gentil peut se transformer en tueur de masse sans humanité ?
L'interprétation d'Olivier Sitruck est dingue. Dans une même phrase il passe physiquement d'un jeune homme à un vieillard. Avec de simples et discrets mouvements du corps, d'intonation de la voix.
Comment un tortionnaire nazi peut en fait être un homme héroïque, délicat et poète.
François Feroleto est juste et limpide.
Bravo à la mise en scène de Virginie Lemoine qui recrée des tableaux historiques très visuels.
Fabuleux moment de danse sous les bombes. Les spectateurs étaient sidérés.
Bref, cette pièce vous remuera comme elle a remué toute la salle à Avignon.
Nous sommes un groupe de 10 qui a prévu d'y retourner à Paris.
Cette pièce est un tableau de l'humain dans ce qu'il peut faire de plus beau et de plus terrible.
Il aborde le groupe, la société mais aussi l'humain seul.
Comment des peuples acceptent l'indicible quand d'autres se mentent et ne voient rien.
Comment un homme le plus doux, le plus délicat, le plus gentil peut se transformer en tueur de masse sans humanité ?
L'interprétation d'Olivier Sitruck est dingue. Dans une même phrase il passe physiquement d'un jeune homme à un vieillard. Avec de simples et discrets mouvements du corps, d'intonation de la voix.
Comment un tortionnaire nazi peut en fait être un homme héroïque, délicat et poète.
François Feroleto est juste et limpide.
Bravo à la mise en scène de Virginie Lemoine qui recrée des tableaux historiques très visuels.
Fabuleux moment de danse sous les bombes. Les spectateurs étaient sidérés.
Bref, cette pièce vous remuera comme elle a remué toute la salle à Avignon.
Nous sommes un groupe de 10 qui a prévu d'y retourner à Paris.
Les avis de la rédaction